Terroirs
L’Oenotour Hérault est une belle manière d’appréhender les paysages de vigne et de nouer une relation avec les coopératives : quatre nouveaux circuits Oenorando® viennent d’être achevés.
4 nouvelles Oenorandos®
C’est à Maraussan qu’est née en 1901 la première cave coopérative de France. L’Oenorando® Sur les traces des vignerons libres de Maraussan, inaugurée le 19 septembre, traverse la ville et permet de découvrir les abords du domaine de Perdiguier avant de longer les rives de l’Orb.
De la cave coopérative de Florensac, le circuit Oenorando® monte dans les vignes vers le Puech des Masques. Alternent ensuite pinèdes, pistes et vignes, avec un point de vue sur les vignobles et les villages du centre Hérault, avant de retrouver la boutique et son restaurant.
À l’est de Gignac, un circuit légèrement vallonné offre une belle variété de points de vue et de paysages. Depuis le caveau Tours et Terroirs, en suivant la route d’Aniane, le parcours Terre et canal de Gignac mène le randonneur face au massif de l’Arboussas avant de poursuivre entre les vignes, notamment celles des fameux domaines du Mas de Daumas Gassac et du château Capion.
Un autre parcours depuis Gignac, l’Oenorando® du canal des vignes, mène au cœur de la vallée viticole. Le sentier chemine tranquillement au milieu du vignoble, jalonné de modestes mazets agricoles ou de mas imposants, de fontaines et de lavoirs.
Des randonnées dans les vignes
Une Oenorando® est un itinéraire de randonnée pédestre, labellisé par la Fédération de Randonnée, au départ d'un lieu emblématique : le caveau. L'idée est de rapprocher randonneurs, amateurs de vin et vignerons autour d'une passion commune : la nature.
Quelques chiffres :
- 21 Oenorandos©
- 97 caveaux étapes à découvrir toute l’année
- 6 destinations Vignobles et Découvertes
- 25 routes des vins
Plus d'informations sur : oenotour.herault.fr
Le ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire Marc Fesneau a annoncé aux interprofessions viticoles d’Occitanie sa décision de retirer d’ici la récolte 2025,la mention « Sud de France » sur l’étiquetage des bouteilles de vin, la jugeant « non réglementaire ». Cette décision bureaucratique dénote le manque d’ambition du gouvernement en faveur du développement de la filière viticole, préférant aujourd’hui les mesures conjoncturelles aux ambitions stratégiques.
Propriétaire de la marque Sud de France depuis 2006, la Région Occitanie regrette, avec les entreprises du territoire, cette position de l’Etat qui intervient brutalement alors que, depuis plus de 15 ans, cet étiquetage avait permis de rassembler et d’identifier l’ensemble des productions, avec des résultats probants notamment à l’export.
Premier vignoble de l’hexagone produisant 34% du volume de vin français avec près de 23000 entreprises, la viticulture est un secteur économique mais aussi culturel essentiel pour l’Occitanie. La Région a investi plus de 100 millions d’euros depuis 2016 pour soutenir cette filière, notamment en matière hydraulique ou lors du COVID avec un plan de relance ambitieux. Elle mène actuellement des discussions avec les acteurs viticoles pour mettre en place d’ici à la fin de l’année un contrat de filière pour répondre aux défis de l’adaptation de leurs entreprises au changement climatique mais aussi leur capacité de répondre aux nouvelles attentes du marché.
C’est pourquoi la Région s’engage aujourd’hui à maintenir et à développer la marque Sud de France-l’Occitanie dans les prochaines années.L’utilité de la marque n’est plus à démontrer, singulièrement au moment où le marché du vin au niveau mondial est de plus en plus concurrentiel. Aussi, les services de la Région vont travailler étroitement avec la filière à la création d’un nouvel identifiant puissant pour soutenir la commercialisation des vins régionaux sur le marché national mais également sur le marché international. Cet identifiant pourra être apposé sur l’étiquetage et sera bien entendu repris dans toute la promotion et la communication mise en place par la profession et la Région.A terme, ce nouveau signe visuel sera également décliné sur l’ensemble des produits Sud de France-l’Occitanie, solides et liquides, afin de garantir un maximum de performance et de reconnaissance auprès des consommateurs et des distributeurs.
« Avec près de 1900 entreprises adhérentes et 13500 produits référencés, la marque de la Région est un vrai levier pour nos entreprises et l’emploi dans tous les territoires »réagit la présidente Carole Delga.
« Je prends acte de la décision du gouvernement qui va à contre-courant de l’histoire, afin de protéger les entreprises menacées de sanctions. Parce que je crois dans l’avenir de la viticulture, parce que je sais que les consommateurs ont plus que jamais à cœur de choisir des produits de qualité à l’origine reconnue, je dis à l’ensemble de la filière que Sud de France-l’Occitanie va continuer à se déployer fortement car c’est un étendard de notre attractivité. Nous avons été précurseurs dans l’acte d’achat local. Nous le serons encore demain pour promouvoir nos savoir-faire sur l’ensemble des marchés ».
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le 27 juillet, sur la promenade Thomas Bessière, se déroulera la nouvelle édition de la manifestation « Le rosé fait des vagues ». Un rendez-vous festif et gastronomique désormais incontournable de la saison estivale, proposé par les représentants de l’IGP Côtes de Thau.
L’occasion de rappeler que Mèze, Villeveyrac, Frontignan, Loupian, Bouzigues, Poussan, Sète, Balaruc-le-Vieux et Balaruc-les-Bains ont rejoint Agde, Marseillan, Pinet, Pomérols, Florensac, Castelnau-de-Guers au sein de cet IGP en 2021.
Les viticulteurs des Côtes de Thau ont su créer une très belle dynamique fondée sur une production de qualité portée par une image de fraîcheur, de convivialité en valorisant la typicité du terroir et l’identité forte offerte par l’étang de Thau.
Le respect de l’environnement est par ailleurs une exigence de l’IGP qui impose à l’ensemble des viticulteurs de produire selon les critères des labels HVE ou Terra Vitis.
Actuellement, la production de l’IGP avoisine les 100 000 hectolitres en blancs, rosés et rouges.
Et comme son nom l’indique, la manifestation « Le rosé fait des vagues » mettra exclusivement à l’honneur les rosés Côtes de Thau, des vins parfaits pour accompagner les belles soirées d’été au bord de l’étang.
A part pour quelques domaines avec des cépages tardifs, les vendanges dans l’Hérault sont terminées depuis quelques jours et elles ne laisseront pas de bons souvenirs dans le Département et même en Languedoc…
On le savait mais avec une météo plus conciliante durant les vendanges cela aurait pu être mieux, en terme de degré. Et le gel de début avril ayant fait d’énormes dégâts, les rendements à l’hectare sont historiquement bas. De 10 à 50 Hl à l’hectare alors que l’on tourne à 80/100 Hl en général .
Il faudra donc que les caves coopératives parviennent à valoriser les produits issus de la récolte pour essayer de sauver une saison bien impactée et permettre aux viticulteurs de vivre dignement.
En attendant les exploitants agricoles sont découragés par la multiplication, en quelques années des phénomènes climatiques qui ne les épargnent pas.
Pour faire face à ces aléas, l’Etat, les collectivités locales et certaines structures institutionnelles ont pris des mesures de dégrèvements fonciers et d’autres décisions d’accompagnement social car il est nécessaire de maintenir le potentiel viticole dans la région.
D’autre-part, un long travail est engagé au niveau des assurances climatiques qui permettraient d’assurer la pérennité des exploitations agricoles.
Y-aurait-il d’autres solutions ? Il semble que non, si ce n’est d’évoluer et de s’adapter soit avec des cépages plus résistants, soit en changeant de culture.
Certains y songent d’autant que réseau BRL d’adduction d’eau se développe et ils pourraient en profiter. (Entre Poussan et Montbazin, l’on en est déjà à la réhabilitation des parcelles impactées par les travaux) ceux-ci devant se terminer en décembre 2021 pour une utilisation par les agriculteurs, possible à partir du printemps 2022.
Dans cette ambiance morose, les exploitants agricoles restent unis et partagent leurs efforts en puisant dans leurs ressources…
Les traditionnels repas de fin de vendanges furent des occasions de dépasser des bilans négatifs pour se projeter déjà sur une prochaine campagne, celle de 2022, pleine d’espoir à tous les niveaux
Du 15 au 17 octobre 2021, à l’occasion de l’opération nationale « Un Fascinant Week-End », de nombreuses activités se dérouleront chez les vignerons et partenaires labellisés « Vignobles & Découvertes » de la destination Thau en Méditerranée qui rassemble plus d’une centaine de professionnels (domaines viticoles, mas conchylicoles, restaurants, chambres d’hôtes, gîtes, hôtels ou campings, sites patrimoniaux, ou encore activités de bien-être et de loisirs).
Visitez, dégustez et laissez-vous fasciner par la richesse de nos vignobles à travers les évènements festifs et ludiques proposés au cœur de paysages exceptionnels.
Téléchargez le programme de l’édition 2021
Dans le cadre de la protection sanitaire COVID-19, il est obligatoire de s’inscrire en amont pour participer aux animations proposées. Port du masque obligatoire.
Tout ne cède pas à l'incertitude des temps, à la morosité, aux troubles.
Un "petit" département résiste grandement.
Pour le découvrir, il suffit de "passer le pont"...du Gard!
Sur le site des Clos de Miège (Mireval), allez découvrir le résultat de deux ans de recherches sur les vins du Gard, travaux effectués et présentés par l'historienne-vigneronne Florence Monferran.
Entre patrimoine et dynamiques actuelles Florence Monferran tisse des liens, tend des ponts, entre les temps et nous.
Un premier volet est déjà paru dans Le Point.
- 1er niveau : le respect des exigences environnementales et agricoles. ...
- 2e niveau : respect d'un référentiel plus complet de mesures. ...
- 3e niveau : la vérification de l'efficacité des mesures.
Pour obtenir cette certification HVE, trois niveaux de démarches ont été identifiés. Ce n’est que lorsque le troisième niveau est atteint que la certification peut être accordée.
1er niveau : le respect des exigences environnementales et agricoles
Les exploitations agricoles qui reçoivent des aides de l’Etat, via la PAC notamment (c’est-à-dire la quasi totalité d’entre elles) sont tenues de respecter différentes exigences, notamment en matière environnementale. La première démarche pour les exploitations agricoles qui souhaitent obtenir la certification HEV est donc de respecter ces exigences de base.
En outre, il s’agit de réaliser une évaluation de la situation de l’exploitation au regard des exigences des niveaux deux et trois.
2e niveau : respect d’un référentiel plus complet de mesures
Dans un second temps, l’exploitant agricole devra aller plus loin dans sa démarche, notamment :
- en veillant à identifier et protéger les zones qui, dans son exploitation, sont les plus importantes pour le maintien de la biodiversité ;
- en utilisant de manière plus ciblée les produits phytosanitaires ;
- en stockant les fertilisants et en les utilisant de manière raisonnée ;
- en optimisant les apports en eau.
Il s’agit donc de se donner les moyens de mettre en place une agriculture plus raisonnée.
3e niveau : la vérification de l’efficacité des mesures
Un organisme certifié vérifie que les moyens mis en place dans ces différentes matières (biodiversité, produits phytosanitaires, fertilisants, eau) ont porté leurs fruits. Il s’agit de mesurer les résultats concrets et de vérifier qu’ils ont atteint les seuils définis.
Comment lancer la procédure pour être certifié HVE ?
Il est possible d’introduire sa demande de manière individuelle ou collective :
- demande individuelle : l’exploitant contacte un organisme certificateur agréé à chaque étape ;
- demande collective : la structure (coopérative, négociant, collectivité territoriale) recense les agriculteurs intéressés et les accompagne dans la réalisation du premier niveau d’exigence, elle vérifie en interne qu’ils respectent le second niveau avant de prendre contact avec un organisme de certification qui valide ou non le travail mené.
Les différentes informations et les formulaires peuvent être trouvés sur le site du ministère de l’Agriculture.
Qu’elle soit collective ou individuelle, la certification HVE est valable pour trois ans et peut bien entendu être renouvelée.
Pour Terra vitis ce sont des valeurs auxquelles l'on doit se tenir :
Respecter ses engagements pour le consommateur et pour les générations futures
Protéger la vie de la terre
Conduire la vigne de manière raisonnée
Tous les jours, se remettre en question
Avoir le goût des autres
Etre transparent à tous les étages
Penser que la Terre n'est qu'emprunter et servira aux générations futures
-
Les détails sur : https://terravitis.com/les-vins-terra-vitis/
Lors des dernières vendanges (2020) 100% de la récolte sur des exploitations HVE est passée ce qui permet à MONTAGNAC-DOMITIENNE d'être labellisée. Il y a eu un audit à la cave (Véritas) et la procédure pour la récolte sur 52 exploitations (vinification à part) a été validée. Ces 52 exploitants étaient volontaires pour passer en HVE. Ils avaient été 72 à participer à une formation de 3 jour. 52 ont été retenus car ils rentraient dans le cadre des critères demandés.
Si HVE est la priorité, Terra Vitis est une certification différente mais au niveau de la Cave le choix a été que les "Terra Vitis" soient aussi HVE. (Terra Vitis correspond en effet au niveau 2 de HVE)
6 exploitations Terra Vitis à Montagnac Domitienne dont la récolte est vinifiée elle aussi à part (certification Afnor)...
Actuellement, sur 176 000hl de vin (2020) 80 000 Hl ont été certifiés HVE et 12 500 Terra Vitis.
L'objectif étant de passer en plusieurs années à 95% de la "Cave" en HVE.
Cette année 15 exploitations de plus devraient passer en Terra Vitis, et pour HVE, ce devrait être 26 de plus.
Car la prise de conscience des viticulteurs au niveau environnemental ne date pas d'aujourd'hui. Déjà 800 Ha sur les 2800 pratiquent la confusion sexuelle ( ) qui va dans le sens du respect de la biodiversité. Mais il est nécessaire d'aller plus loin et tout est fait pour motiver les exploitants.
A ce sujet Monsieur Frédéric Clerissi de Montagnac Domitienne est un bon relais de communication. Il précise à ce sujet : "Les indécis sont motivés par le fait que la HVE est une plus-value qui valorise leurs exploitations et leurs récoltes... Cela se traduit en premier lieu avec des crédits d'impôts au niveau des exploitations en HVE et il en est de même pour l'abandon du glyphosate".
Mais ce n'est pas tout, car avec la nouvelle PAC, pour les exploitants qui s'engagent en HVE la subvention pour l'aide à la plantation est de 100% (de l'aide prévue).
Et enfin, depuis le 1er janvier 2021, les non HVE sont dans l'obligation de payer un conseil stratégique pour leur exploitation. Les HVE non...
"Nous avons bien compris qu('il y a plus de rentabilité en étant certifié HVE et aucun exploitant qui a fait la démarche ne le regrette d'autant que leurs récoltes ne sont pas (ou très peu) impactées. Et de plus, les négociants pour répondre à la demande achètent eux-aussi des vins qui résultent de ce type de démarche. Castel et Grands Chais de France sont très demandeurs. C'est donc une valorisation pour tous." Précise Frédéric...
La cave est fière de voir de nombreux exploitants s'inscrire dans cette voie.
Elle est même aidée par l'Etat, la Région et le Département... Pour réimplanter des haies autour de certaines vignes d'exploitants coopérateurs
Et pour compléter tous ses efforts qui vont dans le sens d'un meilleur respect de l'environnement, des Terres et de la Biodiversité des aires de lavage collectives pour le remplissage, le lavage ... des pulvérisateurs, dédiées aux viticulteurs, sont ou seront crées dans le secteur (Cournonterral, Montagnac...).
Que du positif...