459 romans paraissent dans cette rentrée littéraire 2024, en léger recul par rapport aux années précédentes. Voici le choix de la rédaction de franceinfo Culture. 

Selon France Info

Toute sélection est nécessairement subjective et non exhaustive. La rédaction de Franceinfo Culture a sélectionné huit romans pour cette rentrée littéraire foisonnante. De par leur style, ambition, thèmes, ces romans ont su se distinguer des autres.

"Le Rêve du jaguar" : l'épopée fantastique de Miguel Bonnefoy croisant le destin d'une famille et l'histoire du Venezuela

Le Rêve du jaguar (Rivages-Payot) ne se résume pas, il se lit, se dévore même, avec gourmandise. Le dernier livre de Miguel Bonnefoy est, sans conteste, l'un des événements de cette rentrée littéraire. La narration est portée par un foisonnement maîtrisé et un souffle épique. Une odyssée au pays de la "Petite Venise", Venezuela, et plus précisément à Maracaibo. Une saga familiale qui se confond avec l'histoire du pays. Le roman flirte avec le conte et le réalisme magique. On a l'impression d'avoir lu une épopée de mille pages et non de trois cents. Et, une fois le livre fermé, ces personnages continuent de vivre en nous. Le Rêve du jaguar, un roman flamboyant. Indispensable.

"Le Rêve du jaguar", Miguel Bonnefoy, éditions Rivages-Payot, 21,90 euros

Poursuivre : https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/roman/les-huit-romans-de-la-rentree-litteraire-a-ne-pas-rater_6760981.html

Avec Tino Di Martino, la prochaine rencontre littéraire aura lieu le vendredi 23 août 2024 à 18h dans le Parc Simone Veil.

Réception

de Daniel MESGUICH, Acteur, Metteur en scène théâtre, écrivain.

Il nous présentera ses livres "Je n'ai jamais quitté l'école, publié aux éditions Albin Michel et  le spectre du théâtre aux éditions Bouquins"

Je n'ai jamais quitté l'école:

"Figure iconoclaste et romantique de la scène théâtrale, Daniel Mesguich dérange et séduit.Le passeur incandescent,l'interrogateur passionné des textes n'a jamais cherché le juste milieu.Il lui préfère l'audace, le mouvement perpétuel, qu'illustre parfaitement son parcours "d'homme pressé" et d'agitateur d'idées.

De son entrée au Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 1970, à vingt ans à peine, à sa mise en scène du Château de Kafka, qui le révèle à lui-même, il a construit un univers où l'on croise aussi bien Vitez ou Debauche que Sartre ou Derrida. Il va vite s'imposer comme l'un des grands noms de l'avant-garde, comédien, penseur et metteur en scène, en un temps où le théâtre est au coeur des débats philosophiques et sociétaux.

Aujourd'hui à la tête du Conservatoire, il continue de bouleverser règles et codes, soucieux d'une exigence intellectuelle et artistique, mais aussi fidèle au meilleur des traditions. C'est cette vision idéaliste et ambitieuse qu'il dévoile à Rodolphe Fouano, au fil d'une conversation où il évoque sa formation, ses maîtres, ses combats et ses admirations. Mais aussi sa soif d'apprendre, toujours et encore, se révélant un homme de pensée et d'engagement humanistes."

Le Spectre du Théâtre

"Le Théâtre est rayonnement sans borne, éternellement infini dans tous les univers,mais ce rayonnement est éphémère. Il vise à l'éternité, mais ne dure chaque fois que deux heures, c'est à dire à peu près zéro seconde...

Rien ne persiste, pas de traces, rien ne reste. La seule chose ineffaçable, absolument ineffaçable - même quand le soleil

notre étoile, ayant commencé se s'éteindre, il n'y aura plus personne dans l'univers pour s'en souvenir-, ,la seule chose irrattrapable, même par un Dieu tout puissant, c'est le futur antérieur.

C'est que ça aura lieu... oui, comme la vie."

 "Sept enquêtes du Commissaire Maska" par Éric Béchetoille, le roman policier le plus sétois.

Qui mieux qu’un commissaire de police sétois pour nous faire découvrir, par des faits divers — et variés dans leurs intrigues et leurs décors — une île drôlement singulière ?

De la Pointe Courte aux Pierres Blanches, entre mer et étang, suivez à l’imper, de fil en anguille, ce poulardin nommé Maska.

Une âme de poète sourdre entre les touches de couleurs posées avec lyrisme, un souffle écologique perce sous les clins d’oeil et les bons mots bon enfant. C’est du pur biju sétois, de la vraie farce de tielle, du polar à rire… On manque de côtes pour se les tordre… On en redemande !

Feuilleter le livre

Sept enquêtes du Commissaire Maska

Auteur : Éric Béchetoille

10 € | ISBN : 9-782487-131149

Format : 16,5 x 24 cm | 144 pages

Date de parution : juillet 2024

Pour l'acheter : https://www.audasud.fr/sept-enquetes-du-commissaire-maska

 "Sept enquêtes du Commissaire Maska" par Éric Béchetoille, le roman policier le plus sétois.

Qui mieux qu’un commissaire de police sétois pour nous faire découvrir, par des faits divers — et variés dans leurs intrigues et leurs décors — une île drôlement singulière ?

De la Pointe Courte aux Pierres Blanches, entre mer et étang, suivez à l’imper, de fil en anguille, ce poulardin nommé Maska.

Une âme de poète sourdre entre les touches de couleurs posées avec lyrisme, un souffle écologique perce sous les clins d’oeil et les bons mots bon enfant. C’est du pur biju sétois, de la vraie farce de tielle, du polar à rire… On manque de côtes pour se les tordre… On en redemande !

Feuilleter le livre

Sept enquêtes du Commissaire Maska

Auteur : Éric Béchetoille

10 € | ISBN : 9-782487-131149

Format : 16,5 x 24 cm | 144 pages

Date de parution : juillet 2024

Pour l'acheter : https://www.audasud.fr/sept-enquetes-du-commissaire-maska

Dans le parc Simone Veil, au quartier haut, dans les rues piétonnes, sur le parvis du lycée Paul Valéry, en musiques, en paroles, en rencontres et en nocturne.

INAUGURATION OFFICIELLE DU FESTIVAL VOIX VIVES DE MEDITERRANEE EN MEDITERRANEE

Tino Di Martino, acteur majeur de la vie littéraire sétoise, a reçu, le 15 juillet, sous les ors de la salle des mariages de la mairie, les palmes académiques. Cette décoration est la deuxième d’une série, puisque l’animateur phare de la vie locale s’était déjà vu remettre les insignes de chevalier des Arts et des Lettres, en 2021. 

François Commeinhes, accompagné d’une partie de son équipe municipale, a rendu hommage à ce fils d’Algérie, devenu enfant de Sète et a rappelé le nombre de rendez-vous culturels initiés par Tino Di Martino : le Café littéraire, avec de prestigieux invités (Patrick Poivre d’Arvor, Eric Fottorino, François de Closets, Tatiana de Rosnay, Jean-Claude Carrière…Pour ne citer qu’eux !), les fameuses dictées (qui feront de lui un Pivot à la Sétoise), Voix-Vives, les Automn’halles ou plus récemment, la fête de la gastronomie sétoise, avec la présence d’auteurs sétois !

Les vidéos :

https://youtu.be/wT7d42TiGd8

https://youtu.be/6-O9OQ_jnvY

Véritable touche-à-tout, Tino Di Martino est une personnalité dans le microcosme culturel sétois. Ancien footballeur du FC Sète dans les années soixante, l’homme affable et toujours tourné vers l’autre, a choisi comme surnom Augustin, en hommage à son frère disparu durant la Seconde guerre mondiale. Un sobriquet qui sonne aussi comme un clin d’œil à Saint-Augustin, philosophe auteur de l’œuvre Les Confessions et évêque de Bône, ville de naissance de la famille Di Martino. Tino est un passionné de littérature, c’est indéniable.

François Commeinhes a souligné la curiosité, l’érudition, l’humilité et le désir de transmission de l’homme, en souhaitant de le revoir, prochainement, pour une éventuelle remise de Légion d’honneur !