L'ETANG DE THAU VU PAR STUDIO MCVS
L'ETANG DE THAU VU PAR STUDIO MCVS
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Il y a mille et une manière de découvrir, d'éprouver, d'être enivrée par l'île Singulière : Marine en a choisi7 « Ascension et Panorama du Mont Saint Clair », « Lieu Historique et Artistique », « Artistes de Sète »,« A la conquête de la mer », « Lien Homme-Etang de Thau », « Petite Venise et Animaux marins »,« Avec la mer » : 7 facettes de Sète.
Ce lundi, le rendez-vous était donné avec la guide devant le nouveau et magnifique panorama situé dans les jardins du Sémaphore. Au menu: flânerie dans un quartier hautement historique et plus que jamais artistique : le Quartier Haut.
Circonscrire une visite dans une zone relativement réduite pour mieux en révéler la richesse.
Marine alias « Divers Uni Vers » a décidé pour ce début de balade, d'un moment de pure contemplation :l a grande bleue étincelante ce jour-là, idéalement piquée de quelques voiles blanches. Mais l'attribution féroce du roi des animaux à ce golfe souvent radieux doit nous faire replonger à une époque où l’indomptable mer Méditerranée -elle était le lieu privilégié du trafic, et par conséquent, celui des pirates-constituait un danger pluriel.
Et pour faire encore quelques pas de plus en arrière, il faut savoir que fin 1500, avant que le roi soleil décide de la stratégique construction du port, des pirates, ceux-ci, « naufrageurs », et leur célèbre chef Barberoussette avaient mis au point une méthode aussi terrible qu'efficace consistant à faire échouer des navires en allumant des feux du haut du gros rocher aride qu'était alors le Mont Saint Clair. Les pirates furent chassés et le port construit.
Deux siècles plus tard, Sète s'affirmait comme le premier port du royaume de France en ce qui concerne le commerce du vin. Comme avec Aristote qui considérait qu'on n'apprend jamais aussi bien qu'en avançant,en conciliant cheminement physique et intellectuel, la visite se poursuit du côté du musée Paul Valéry, du cimetière marin, de la place de l'Hospitalet (un ancien hôpital avec une chambre pour accoucher) et son mur de graff, pour s'achever sur le parvis de la Décanale (la plus vieille église d'une ville) Saint Louis.C'est fou ce qu'une heure et demi peut passer vite quand on apprend autant de choses et qu'on se promène dans un décor aussi enchanteur !
Quel célèbre cinéaste lauréat d'une palme d'or est enterré dans le même cimetière que Jean Vilar et Paul Valéry ? A quel endroit avait été imaginé un musée Soulages qui ne verra jamais le jour ? Quelle est la signification de certaines fresques qui égayent les façades des maisons colorées ? Que symbolisent les couronnes jaunes si nombreuses dans le cimetière ?...
La visite singulière, vive et interactive, de Marine permet de mieux voir, mieux comprendre, et donc d'aimer encore davantage. C’est pourquoi ces balades sont ouvertes (et même conseillées) aux touristes curieux, mais également aux locaux !!!
1H30 visite à la carte 15 euros pers /13 euros enfant ( 4-12 ans)
3 H ! 2 visites au choix 24,50 euros adultes /20 euros enfant
Contact et réservation
tel : 07 52 82 52 35
A AGDE LE CHÂTEAU LAURENS SE VISITE : DECOUVREZ-LE AVEC STUDIO MCV
C’était le 23 juin 2023, suite à l’achèvement d’un énorme chantier de restauration (Tous les corps de métiers ont été sollicités, du gros œuvre aux décors, en passant par la menuiserie, l’ameublement, plus celle du parc) que les visiteurs ont pu découvrir cette villa sise au cœur d’une douzaine d’hectares entre le fleuve Hérault et le canal du Midi.
A ce jour, propriété de la mairie, cette bâtisse n’a subi aucune transformation depuis qu’Emmanuel Laurens l’a faite construire (entre 1898 et 1901).
Emmanuel Laurens (1873-1959) jeune dandy, héritier d’une immense fortune, fit de la simple exploitation viticole héritée de sa grand-tante paternelle un lieu de villégiature ostentatoire, décoré et meublé principalement par des artistes d’une école régionale aujourd’hui tombés dans l’oubli.
La villa Laurens, également appelé château Laurens, a été érigée à partir de 1898 par Emmanuel Laurens, héritier de l'immense fortune (20 millions de francs-or) d'un lointain cousin maternel, le baron de Fontenay,
vieillard excentrique, riche à millions laissant derrière lui une fortune considérable et une demi-douzaine de testaments contradictoires et s'annulant les uns les autres. C’est aux termes d'une bataille judiciaire homérique qui se poursuit jusqu'en 1897, qu’Emmanuel Laurens hérite des terres, des entreprises, des rentes, un quai au port de Marseille, des magasins en Afrique et à Ceylan.
Emmanuel Laurens naît dans une famille de maîtres maçons implantés à Agde depuis le XVIIIe siècle. Son père est ingénieur, son oncle architecte.
Au décès de son père, il hérite en 1897, de la parcelle de Belle-Isle à Agde, sur laquelle il veut faire de la demeure familiale, quelque chose d'exceptionnel, qui lui ressemble. Pour y parvenir, il ne ménagera ni sa peine, ni sa fortune. Les travaux commencent en 1898 et durent trois ans.
Fortuné, épris de voyage, collectionneur, mélomane et ami des arts, Emmanuel Laurens fait de sa villa un ouvrage d'art où s’allient architecture, décor, mobilier et art de vivre. Le salon mauresque, l’atrium, le cabinet de travail constituent autant d’univers où se mêlent l’antique, les frises d’inspiration égyptienne, les touches orientales.
Laurens fait les plans lui-même, sans architecte (ce qui explique la singularité de la villa), mais les aménagements et acquisitions témoignent d'un goût surprenant, ce qui permet à sa maison de se distinguer nettement au-dessus d'autres folies contemporaines.
Les meubles, les vitraux et les fresques qui décorent son intérieur sont réalisées par de jeunes artistes locaux, parfois renommés, et qui se trouvent souvent être ses amis ; des artistes résolument modernes, adeptes de ce qu'on appellera bientôt l'Art nouveau.
(Léon Cauvy, 1898, ébéniste de Montpellier a réalisé la banquette d’angle orné de cuirs repoussés, pour le cabinet de travail)
Il y a chez Emmanuel Laurens une véritable attirance pour la modernité. Il fait installer le chauffage central et l'eau courante, et le château est alimenté en électricité par une petite centrale hydroélectrique, qu'il fait construire en 1900. Loin de s'opposer au passage d'une ligne de chemin de fer sous ses fenêtres, il en est ravi : la légende veut qu'il ait seulement à demander à ce que le train s'arrête pour qu'il puisse y monter lorsqu'il voulait se rendre à Paris.
Quelques dates à retenir
- En 1901, Emmanuel Laurens prend possession de sa maison et s'y installe avec sa mère et sa sœur, Marguerite, qui passera toute sa vie à ses côtés.
- En 1903, il commence une nouvelle expédition : la Chine, l'Inde, Djibouti, les Seychelles, le Turkistan, l'Asie centrale. Il chasse le tigre et le crocodile à Ceylan. Au retour, s'achète un yacht pour une croisière autour de la Méditerranée.
- de 1905 à 1914, sont les années où la villa Laurens connaît le rayonnement le plus intense. Laurens alterne voyages et fêtes, représentant à merveille le luxe extravagant de la Belle Epoque : Emmanuel Laurens envoie son maître d'hôtel chercher son caviar dans la Caspienne pour s'assurer qu'il lui arrive frais. Lorsqu'il organise un pique-nique, le train s'arrête chez lui pour laisser descendre ses invités et s'il lui prend l'envie d'aller flamber au casino il affrète des trains spéciaux pour Monte-Carlo.
- En 1907, Emmanuel Laurens rencontre la cantatrice Louise Blot*. C'est pour elle qu’il fera construire la salle la plus surprenante de sa villa ; le salon de musique, une apparence de longue chapelle plus haute que tout le reste de la maison, surmontée d'une sorte de coupole en écailles de zinc, qui paraît totalement démesurée.
- En 1914, Laurens n'est pas mobilisé et Il en profite pour reprendre ses études de médecine.
- En 1920, il se marie avec Louise Blot.
- En 1927 et 1928, Laurens lance ses derniers travaux : il fait décorer le fumoir du château par son ami le peintre Eugène Dufour. Le peintre réalise un ensemble de fresques évoquant les périples de Laurens. Fini les grands voyages, désormais Emmanuel Laurens ne sortira plus guère de chez lui.
- Dans les années 30, il se sépare de ses biens un à un, y compris le château, qu'il vend en viager en 1938. Heureusement, Louise et Marguerite ne l'abandonnent pas, même dans ces temps difficiles. Pour réduire leur train de vie, ils se réfugient dans les « petits appartements » de la maison et laissent le reste tomber en ruine.
Louise Blot meurt en 1954. Emmanuel Laurens lui survit cinq ans. Il meurt à 86 ans, chez lui, le 5 octobre 1959. Quant à sa sœur, elle finit sa vie dans l'indigence. Elle mendie dans les rues de Montpellier jusqu'à sa mort, en 1967.
Lorsque la famille montpelliéraine qui avait acheté le château en viager peut enfin en prendre possession, il est déjà très abimé et ses nouveaux propriétaires ne l'entretiennent guère. Quand la ville d'Agde l'achète en 1994, le château Laurens est dans un piteux état.
Avec son rachat par la ville d’Agde, l’édifice est repris en main. Il est classé au titre des Monuments historiques.
*Louise Blot
Julienne Carré, née à Paris en 1881, de condition modeste mais dotée d'une très belle voix entre au conservatoire de Paris et prend ainsi son nom de scène comme la plupart des artistes lyrique de l’époque. Elle est choisie pour des rôles fort flatteusement critiqués mais Il faut attendre 1918 pour la voir participer à une grande production parisienne à l’opéra Garnier où elle incarne le rôle de Marguerite dans Faust de Charles Gounod. Le mariage sonne la fin de sa carrière lyrique mais elle continuera à se produire dans le cadre de soirées privées, dans le salon de musique construit en son honneur.
Le Salagou-Cirque de Mourèze a obtenu officiellement le label « Grand Site de France ». Une récompense pour l’ensemble des acteurs du territoire engagés pour la préservation et la valorisation de ce site exceptionnel.
Le mercredi 3 juillet, le Salagou-Cirque de Mourèze a obtenu officiellement le label « Grand Site de France » délivré par le Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires.
Le Président Kléber Mesquida se réjouit de cette labellisation qui récompense l’engagement de l’ensemble des acteurs du territoire pour la préservation et la valorisation de ce site exceptionnel.
Un signe encourageant pour le Département qui s’est également engagé dans la labellisation « Géoparc mondial Unesco » du Géoparc Terres d’Hérault.
« Le Salagou – Cirque de Mourèze » est un joyau du patrimoine héraultais. Emblématique de notre territoire, il est à la fois contrasté et riche de paysages exceptionnels, comptant un patrimoine culturel, agricole, naturel et géologique unique. Ce label est une distinction très exigeante et convoitée qui permet aux Grands sites français de promouvoir la préservation environnementale et un tourisme durable. Son obtention est donc une opportunité fantastique, à la fois pour le Département, mais aussi pour tous ses habitants qui ont à cœur de valoriser leur territoire, ses paysages, ses espaces naturels, ses savoir-faire… »
se félicite Kléber Mesquida, Président du Département de l’Hérault.
Pour Jean-Louis Gély, Vice-président délégué au tourisme et à l’économie : « L’obtention de ce label « Grand site de France » du Salagou – Cirque de Mourèze est d’une part la reconnaissance par l’Etat d’une bonne gestion du Syndicat Mixte qui est chargé de mettre en cohérence la politique des élus et des collectivités et de faire le lien entre les niveaux local, régional et la politique de l’Etat. D’autre part, c’est aussi la réussite de l’ensemble du territoire héraultais, de ses acteurs et ses habitants, engagés collectivement pour la préservation du paysage, de l’environnement et de son développement touristique et économique. Chaque année, ce sont près de 500 000 visiteurs qui découvrent le plaisir d’un tourisme éco-responsable sur le site Salagou-Cirque de Mourèze. ».
+ d’infos : grandsitesalagoucirquemoureze.fr
Créé en 2000, ce label est attribué pour une durée de 8 ans et est attribué selon l’avis de la Commission supérieure des sites, perspectives et paysages, en lien avec le Réseau des Grands Sites de France. Réputé sélectif et exigeant, il est attribué aux sites classés de grande notoriété et de forte fréquentation. En outre, il implique « la mise en œuvre d'un projet de préservation, de gestion et de mise en valeur du site, répondant aux principes du développement durable » selon le cahier des charges du label « Grand site de France ».
Le Réseau des Grands Sites de France compte aujourd'hui 53 Grands Sites membres, dont 2 grandes collectivités (les Départements de l’Hérault et du Puy-de-Dôme), 21 sites labellisés et une trentaine de sites en démarche d’obtention, qui accueillent plus de 40 millions de visiteurs. En Hérault, 2 sites sont déjà labellisés : le Cirque de Navacelles et les Gorges de l’Hérault (Saint-Guilhem-le-Désert). Et 2 autres sont engagés dans la démarche : la Cité de Minerve-Gorges de la Cesse et du Brian et le Canal du midi Béziers.
L’INFO EN +
Le Grand site « Salagou – Cirque de Mourèze » s’étend sur une superficie de 11 650 ha (1800 ha pour le Domaine départemental du Salagou dont 750 ha de lac) à cheval sur les Communautés de communes du Clermontais, du Grand Orb et du Lodévois et Larzac. Il compte 17 communes, dont 7 intégralement (Brenas, Celles, Liausson, Mérifons, Octon, Salasc, Villeneuvette) et 10 partiellement (Cabrières, Carlencas-et-Levas, Clermont-l’Hérault, Lacoste, Le Bosc, Le Puech, Mourèze, Péret, Pézènes-les-Mines, Valmascle).
Fort de ses paysages exceptionnels, sa biodiversité et ses espèces emblématiques (Blongios nain, Aigle de Bonelli, Outarde canepetière, Minioptère de Schreibers, Murin de Capaccini, Petit et Grand Rhinolophe, Murin à oreilles échancrées), il dispose de nombreux monuments historiques, tels que Notre Dame de Roubignac, Saint-Pierre de Mérifons, le Château de Lauzière, les Dolmens de Toucou, la Manufacture de Villeneuvette (SPR).
Ce site comprend également de nombreux sites géologiques inclus dans le Géoparc Terres d’Hérault qui en font un site remarquable et incontournable (+ d’infos geoparc.herault.fr).
Présidé par Marie Passieux, conseillère départementale, le Syndicat mixte du Grand Site Salagou – Cirque de Mourèze porte le projet de développement, d’habitat et d’accueil qui prend en compte le besoin de restructuration de l’espace, et le transcrit dans le choix des interventions, en termes de vocation de trois types d’espaces : les sites emblématiques (les rives du lac du Salagou, le Cirque de Mourèze, Villeneuvette, le Pic de Vissou) ; les grands paysages agricoles et naturels ; et enfin les villages.
Il s’agit également de :
Ces objectifs associent une démarche de préservation des paysages et de l’environnement, un accompagnement du développement économique (tourisme, agriculture) et le maintien de la vie locale.
Boîte à idées pour Juin 2024 avec Sète Archipel de Thau destination Méditerranée
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L'ETANG DE THAU VU PAR STUDIO MCVS
Trip Advisor : "Dans les 10% des meilleurs activités au monde
Photo Office de Tourisme de Sète
Sète grand tour dans le 10% des meilleures activités touristique au monde. Lauréat travellers choise 2020 sur tripadvisor.
Avec "Arnaud, le vrai Sétois", partez à la découverte des coins et recoins de Sète le temps d'une excursion en mini-bus.
Je vous fais découvrir ma ville natale. Les coins et les recoins de Sète. Entre culture, traditions, quartiers insolites et magnifiques panoramas.
2 bonnes heures de visites avec des haltes choisies.
La forêt des pierres Blanches, le quartier italien, un quartier de pêcheurs enclavé, les berges de thau, le cimetière marin, le vieux port, le mont st clair... une visite authentique et de caractère avec la gouaille locale !
Bonne humeur assurée ! A très bientôt. Arnaud
Départs de Sète : Parking Mas Coulet, face au restaurant La Péniche
Départ de Balaruc-les-Bains : devant le casino de jeux
Du mardi 19 mars au vendredi 13 décembre 2024
Mardi, jeudi, vendredi
de 09:00 à 12:00
Départs de Sète à 9h / Départs de Balaruc-les-Bains à 9h30
Du mercredi 20 mars au vendredi 13 décembre 2024
Mercredi, jeudi, vendredi
de 13:45 à 16:30
Départ à 13h45 uniquement de Balaruc les Bains devant le casino de Jeux
Et Sète agglopôle méditerranée, organisatrice de l’événement animé par Midi Events, propose durant ces deux jours de nombreuses animations.
Toute l’année, les animateurs de l'ADENA emmènent petits et grands à la découverte de la biodiversité et du territoire !
Cet été, de juillet à fin septembre, profitez de nombreuses animations aux thématiques variées et partez à l’aventure autour de la Réserve naturelle du Bagnas, à Agde.
La programmation complète sur : www.adena-bagnas.fr / bit.ly/436jW7K Infos et réservations : 04.67.01.60.23 Tarifs : 7€ (+ de 12 ans) / 3€ (de 3 à 12 ans) / Gratuit - 3 ans
Petite pêche à l'épuisette pour explorer la vie sous-marine de la lagune et de la mer, observations naturalistes de jour comme de nuit, promenade au coucher du soleil, petite randonnée sur un volcan, découverte de l’évolution de nos paysages,...
Votre été promet d'être rempli d'émotions et de découvertes ! Accompagnés des éducateurs à l'environnement, vous allez parcourir le territoire connecté à la Réserve naturelle nationale du Bagnas. Un écrin de nature situé entre Marseillan et Agde.
L’ADENA est une association de préservation et de sensibilisation à la nature, experte en zones humides littorales méditerranéennes. A la croisée du Bassin de Thau et de la Vallée de l’Hérault, sur la commune d’Agde, l’ADENA est gestionnaire de la Réserve naturelle nationale du Bagnas depuis 1983.
Découvrez le lac du Salagou et ses villages.
Il y a mille et une manière de découvrir, d'éprouver, d'être enivrée par l'île Singulière : Marine en a choisi7 « Ascension et Panorama du Mont Saint Clair », « Lieu Historique et Artistique », « Artistes de Sète »,« A la conquête de la mer », « Lien Homme-Etang de Thau », « Petite Venise et Animaux marins »,« Avec la mer » : 7 facettes de Sète.
Ce lundi, le rendez-vous était donné avec la guide devant le nouveau et magnifique panorama situé dans les jardins du Sémaphore. Au menu: flânerie dans un quartier hautement historique et plus que jamais artistique : le Quartier Haut.
Circonscrire une visite dans une zone relativement réduite pour mieux en révéler la richesse.
Marine alias « Divers Uni Vers » a décidé pour ce début de balade, d'un moment de pure contemplation :l a grande bleue étincelante ce jour-là, idéalement piquée de quelques voiles blanches. Mais l'attribution féroce du roi des animaux à ce golfe souvent radieux doit nous faire replonger à une époque où l’indomptable mer Méditerranée -elle était le lieu privilégié du trafic, et par conséquent, celui des pirates-constituait un danger pluriel.
Et pour faire encore quelques pas de plus en arrière, il faut savoir que fin 1500, avant que le roi soleil décide de la stratégique construction du port, des pirates, ceux-ci, « naufrageurs », et leur célèbre chef Barberoussette avaient mis au point une méthode aussi terrible qu'efficace consistant à faire échouer des navires en allumant des feux du haut du gros rocher aride qu'était alors le Mont Saint Clair. Les pirates furent chassés et le port construit.
Deux siècles plus tard, Sète s'affirmait comme le premier port du royaume de France en ce qui concerne le commerce du vin. Comme avec Aristote qui considérait qu'on n'apprend jamais aussi bien qu'en avançant,en conciliant cheminement physique et intellectuel, la visite se poursuit du côté du musée Paul Valéry, du cimetière marin, de la place de l'Hospitalet (un ancien hôpital avec une chambre pour accoucher) et son mur de graff, pour s'achever sur le parvis de la Décanale (la plus vieille église d'une ville) Saint Louis.C'est fou ce qu'une heure et demi peut passer vite quand on apprend autant de choses et qu'on se promène dans un décor aussi enchanteur !
Quel célèbre cinéaste lauréat d'une palme d'or est enterré dans le même cimetière que Jean Vilar et Paul Valéry ? A quel endroit avait été imaginé un musée Soulages qui ne verra jamais le jour ? Quelle est la signification de certaines fresques qui égayent les façades des maisons colorées ? Que symbolisent les couronnes jaunes si nombreuses dans le cimetière ?...
La visite singulière, vive et interactive, de Marine permet de mieux voir, mieux comprendre, et donc d'aimer encore davantage. C’est pourquoi ces balades sont ouvertes (et même conseillées) aux touristes curieux, mais également aux locaux !!!
1H30 visite à la carte 15 euros pers /13 euros enfant ( 4-12 ans)
3 H ! 2 visites au choix 24,50 euros adultes /20 euros enfant
Contact et réservation
tel : 07 52 82 52 35