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Le chantier Éole est ouvert ...
Le 2 février dernier à Bouzigues s’est tenue la première réunion de chantier autour de la barque Éole Les bénévoles de l’association Voile latine ont accueilli pour cette rencontre la filière nautique du Lycée Mermoz de Béziers et l’association Siloe du Grau du roi. Pour le Lycée Mermoz , les quatre lycéens impliqués directement dans le projet étaient accompagnés par Mr Pons responsable de la filière. Antony Denon charpentier compagnon du devoir et Fred Verdeil, directeur de l’association Siloé étaient venus du Grau du roi pour parler de la partie charpente maritime.
Il s’agissait lors de cette première réunion de préparer et coordonner concrètement la mise en œuvre des opérations de charpente en vue de préparer les structures nécessaires à l’installation de la nouvelle motorisation dont l’installation sera assurée par les jeunes en formation du lycée Mermoz.
A souligner l’aspect inédit (et peut être exemplaire pour la filière des emplois nautiques), de cette rencontre et de ses suites sur un terrain pratique entre professionnels aguerris et jeunes futurs professionnels en formation.
" Après le relevé de côtes et des mesures nécessaires à l’exécution des taches envisagées, des échanges techniques ont eu lieu pour évaluer les éventuelles contraintes, coordonner les points de vue sur les interventions de chacun, et rechercher les meilleures solutions à élaborer en commun. A l’issue d’échanges cordiaux et riches d’enseignements, un calendrier des prochaines interventions à été convenu."
Le déroulement de la rencontre a par ailleurs fait l’objet d’une couverture photographique réalisée par les jeunes du service civique de la MLDS1 du lycée Mermoz , cette mission coordonnée par Mr Yvan François est animée par Mme Léa Degardin , formatrice chargée de l’atelier de pratiques artistiques et de découverte du patrimoine maritime. Cette couverture photographique se poursuivra durant tout le déroulement du projet et fera l’objet d’une restitution et d’exposition à l’issue de l’opération.
Brèves d’estacade, de coursive et de comptoir... Calendrier - La prochaine étape pour le chantier Éole : en mars un petit carénage au chantier naval de la Plagette à Sète, avant un convoyage début avril par le canal du Rhône à Sète jusqu’au Grau du Roi et Port Camargue où seront réalisés les travaux de charpente et la dépose du moteur diesel.
Moteur électrique : Après analyse des différents devis, des questions de capacités de suivi, conseil, maintenance, disponibilité, proximité, le choix du fournisseur pour la motorisation s’est porté sur l’entreprise Barwen Sud Plaisance de Canet Roussillon, agent de la marque hollandaise Waterworld. qui propose un moteur de cette marque, de 10kW de puissance (équivalent 25Cv).
Les petits chantiers d’Éole - En complément et en parallèle aux opérations de mise en conformité de l’embarcation, les bénévoles de l’association prennent en charge des taches qui contribuent à l’avancée du chantier et au soutien de la trésorerie
En cours de réalisation : la confection du mat d’Éole et en préparation, la confection de l’ensemble des panneaux de pont. Convention -
L’exploitation de la barque Éole prévoit sa mise à disposition, par convention, aux écoles et club de voile comme avec les associations environnementales du bassin de Thau qui souhaiteraient l’utiliser.
La première de ces conventions vient d’être signée avec Mme Cohen, présidente de l’Observatoire du Pays de Thau Les rencontres de février - Mr le Maire de Bouzigues, Mr le Directeur du Syndicat Mixte du Bassin de Thau (SMBT), Mme la présidente et Mr le directeur Centre permanent d'initiatives pour l'environnement du Bassin de Thau (CPIE)
L’autre projet - Transmission des savoirs et de la culture territoriale est le maître mot de ces derniers mois et le projet Éole en est un bel exemple.
Un autre projet se développe à l’association Voile Latine et va dans le même sens : la mise au point d’un gréement latin adaptable à l’« Optimist » - l’embarcation présente dans toutes les écoles… ce gréement, prochainement en fin d’expérimentation pourra, à peu de frais, être mis a disposition des clubs et écoles de voile.
PROJET ÉCOLE D’ÉOLE ÉTANG DE THAU, EN SAVOIR PLUS :
"Le projet École d’Éole est développé par l’association Voile Latine de l’étang de Thau à Bouzigues. Il s’inscrit dans une démarche globale de mise en valeur et de transmission du patrimoine maritime territorial et dans une contribution active à la protection de l’Étang de Thau, récemment labellisé Aire Maritime Protégée. Il vise à inciter l’attention des acteurs professionnels et des usagers du loisir nautique à une nouvelle considération du plan d’eau et à de nouvelles pratiques de mobilité. L’objectif est de se doter d’un outil de transmission du patrimoine et de la culture maritime territoriale, dans une démarche cohérente prenant en compte les nécessités imposées par l’urgence de la protection du milieu naturel et une approche respectueuse de l’environnement. Une démarche qui prend tout son sens dans l’environnement lagunaire de l’étang de Thau particulièrement sensible aux évolutions climatiques et également territoire porteur d’une histoire longue et d’un fort sentiment d’appartenance collective chez ses habitants."
"Le projet École d’Éole se propose d’apporter une contribution concrète et positive à ces dynamiques, en leur dédiant un voilier traditionnel de travail destiné à la découverte du milieu et à l’initiation au patrimoine maritime territorial. L’embarcation dotée d’une motorisation décarbonée (électrique) et énergétiquement autonome (recharge solaire), sera dans son exploitation, proposée et mise à disposition des clubs et écoles de voile, des centres de loisir, et associations environnementales du territoire."
"Ce projet pilote a été distingué pour son exemplarité comme lauréat 2023 du Fond d’Intervention Maritime du Secrétariat d’État chargé de la mer. Il se réalise en coopération avec la filière de formations nautiques du lycée Mermoz de Béziers, l’association d’insertion Siloé du Grau du roi et en lien avec l’Université de Perpignan. Il bénéficie à ce jour du soutien de la Région Occitanie et de la Fondation Banque Populaire".
Après le dévoilement de l’affiche d’Escale à Sète, le 27 mars dernier, le détail des festivités de l’édition 2024 a été présenté, ce matin, à bord de l’Abeille Méditerranée, fameux patrouilleur de haute-mer de la Marine Nationale. Sur le pont du navire, un grand nombre d’acteurs de cette édition, nationaux, régionaux et internationaux. Aux côtés de François Commeinhes, se trouvait Wolfgang Idiri, directeur général d’Escale à Sète, Philippe Malagola, directeur du port de Sète, Guillaume Raymond, sous-préfet en charge du bassin de Thau, Jérôme Fromageau, délégué patrimoine à la commission nationale française de l’Unesco, ou encore Yukuo Murata, consul général du Japon et Daniel Kan Lacas, consul honoraire de Pologne à Montpellier.
Tous se sont dits honorés de leur présence à bord du navire de la Royale, pour connaître les détails d’une édition prometteuse ! En effet, Wolfgang Idiri a dévoilé les grandes lignes de l’édition, qui se déroulera du 26 mars au 1er avril 2024. Parmi les navires qui mettront le cap vers Sète : la Santa Maria Manuela, le brick Hollandais Morgenster, le Pascual Flores, le Galeon et la Nao Victoria, le Standhart et la Grâce. Mais ce n’est pas tout ! La direction d’Escale à Sète a profité de ce rendez-vous pour annoncer la venue du Belem, qui après le festival, mettra le cap vers la Grèce, pour aller chercher la flamme olympique.
De belles animations, à quai cette fois, sont aussi à prévoir, avec les fameux stands de dégustation de produits (escale assiette !) de la mer, de la musique, aussi, avec une armada de musiciens venus des quatre coins du monde : Japon, Italie, Allemagne, Croatie, Irlande…
La rédaction de Sète.fr ne vous en dit pas plus, pour garder la surprise, dès le 26 mars. Mais trois points sont à retenir : la venue du Belem, l’organisation de jeux maritimes (en lien avec les J.O.) et la présence des invités officiels : la Corse et le Japon !
Le projet "É cole d’É ole" est développé par l’association Voile Latine de l’étang de Thau a Bouzigues.
Il s’inscrit dans une démarche globale de mise en valeur et de transmission du patrimoine maritime voulue par les associations du réseau littoral régional « Voile Latine Méditerranée » conscientes du déficit actuel de cette transmission.
Le projet se développe et s’inscrit également dans une contribution a la protection de l’É tang de Thau, territoire en cours de labellisation Aire Maritime Protégée. Il vise a développer, et pérenniser l’attention des acteurs professionnels et des usagers de la voile de loisir dans cette approche du plan d’eau. L’objectif de l’association est de se doter d’un outil de transmission pour le patrimoine et la culture maritime territoriale, dans une cohérence opérationnelle prenant en compte les nécessités imposees par l’urgence de la protection du milieu naturel et d’une approche respectueuse de l’environnement.
A l’heure de la transition écologique cet objectif interroge aussi en particulier les operations de restaurations d’embarcations patrimoniales ou la pratique de la voile traditionnelle.
Une démarche qui prend tout son sens dans l’environnement lagunaire de l’étang de Thau particulièrement sensible aux évolutions climatiques et qui est aussi un territoire porteur d’une histoire longue et d’un fort sentiment d’appartenance collective chez ses habitants.
Le projet É cole d’É ole se propose d’apporter une contribution concrète et positive a ces dynamiques, en restaurant un voilier traditionnel de travail destine a la la decouverte du milieu et a l’initiation a la navigation traditionnelle.
L’embarcation dotée d’une motorisation décarbonée et énergétiquement autonome, sera proposée et mise a disposition des clubs et écoles de voile, des centres de loisir, et associations environnementales du territoire,...
L’évolution contemporaine des conditions climatiques et l’ampleur croissante des derniers aléas, tant météorologiques que sanitaires, interrogent et inquiètent ceux qui vivent de l’étang, alors que ceux qui le pratiquent pour le plaisir, sont de plus en plus nombreux, au risque aujourd’hui de conflits d’usages fréquents.
C’est dans ce contexte que s’est élaboré ce projet, en pleine conscience de l’importance des enjeux locaux et en considérant particulièrement leurs dimensions humaines sensibles. C’est dans ce contexte aussi que ce projet, par la promotion et l’exemplarité, porte l’ambition de contribuer a tisser ou réhabiliter les liens entre les usagers de ce plan d’eau. Il milite pour une cohérence d’intérêt de ces usagers envers les biens communs, que sont l’héritage culturel maritime et le milieu naturel et pour l'assurance d’un avenir soutenable du territoire..
L’association Voile Latine de l’étang de Thau se mobilise depuis quelques années, pour tenter de réduire le déficit de transmission des savoir-faire patrimoniaux en matiere de maintenance d’embarcations ou de pratiques de navigation traditionnelle ainsi que pour une transmission des valeurs culturelles et des valeurs de solidarité que supportent ces activités. A l’échelle territoriale locale, cette mobilisation se voit fortement favorisee par des dynamiques de proximité.
Ces dynamiques humaines de façon générale et particulièrement dans le monde du loisir nautique, facilitent la création de synergies naturelles entre partenaires. Pour les clubs de voiles et des associations du patrimoine maritime locaux ces liens ont déjà occasionnellement donne lieu a l’élaboration d’objectifs communs ou a des mutualisations d’outils et de savoirs.
Le projet É cole d'É ole prend résolument parti pour le développement de pratiques de mutualisation de son outil de formation et de transmission avec ses partenaires des écoles, clubs de voile, centres de loisir et associations environnementales. Inciter à des comportements nouveaux Cette démarche interroge d’abord clairement et globalement la transmission les savoir faire patrimoniaux a l’heure de la transition écologique et de ses exigences Dans le contexte, à coté du souci de transmettre aux jeunes, elle met aussi en perspective une situation d’exemplarité et a terme une modélisation du dispositif, avec l’intention ouverte d’inciter les usagers du plan d’eau, et du milieu vulnérable qui leur est commun, a adopter de nouveaux comportements quant aux outils de mobilités.
Avec le soutien de la DRAC, de la Région Occitanie (aap Neree II), et du Département de l’Hérault, l’association Voile Latine a réalisé durant l’exercice 2022 – 2023 des travaux sur les œuvres vives et les pavois de la barque É ole permettant a terme d’envisager son utilisation avec son ancienne motorisation.
Aujourd’hui, lauréat de du fond d’intervention maritime du Secrétariat d’É tat a la mer et et doté d'un crédit de 20000€ le projet peut se porter résolument en avant et se déployer selon trois axes :
La fin de la restauration et la mise conformité de l’embarcation.
Il est ainsi projeté :
– La finalisation des travaux de charpente et de la confection du gréement et de la voile.
- La mise en conformité de la sécurité.
- L’installation d’une motorisation decarbonee et en autonomie énergétique. Elle se réalisera en coopération avec la filière nautique du Lycée Mermoz de Béziers.
Ce premier volet est programme durant l’année 2024 et jusqu’à février 2025. Son suivi sera assure par un groupe de pilotage en charge des chantiers, des relations avec les prestataires et de l’organisation du bénévolat. II L’expérimentation des dispositifs et des offres de prestations envisagés dans l’exploitation de la barque.
Durant l’exercice 2024, sera realisee une phase préparatoire a l’exploitation de la barque avec l’élaboration des offres d’initiations a la navigation traditionnelle, et de decouverte de l’environnement lagunaire. Une expérimentation est envisagee qui sera destinee a préciser les conditions d’exploitation . - d’une part dans l’objectif de rédiger le cahier de charges et les protocoles liee a la mutualisation de la barque précisant les modalités pratiques des prestations destinees aux jeunes et au grand public - d’autre part pour l’évaluation des ressources humaines nécessaires a cette exploitation...
0La 40e édition des Journées Européennes du Patrimoine aura lieu samedi 16 et dimanche 17 septembre 2023, avec pour double thématique « Patrimoine vivant » et « Patrimoine du Sport ».
Voici le programme des visites et animations pour faire découvrir ou redécouvrir les richesses patrimoniales de l’Archipel de Thau.
Pour des images plus nettes, suivre les liens ci-dessous…
Retrouvez également le programme sur le site : patrimoine.agglopole.fr, Facebook et Instagram !
Poussan avec un territoire communal vaste d’un peu plus de 3000 ha occupe la partie la plus méridionale du Bassin de Montbazin qui forme une sorte de couloir bordé au nord par la montagne de la Moure et au sud par le massif de la Gardiole.
Au milieu du XIX ème siècle il avait été écrit : « Sol béni du ciel et fécondé par les hommes, Poussan se suffit à lui-même. Entre la voie Domitienne et la route de Lyon à Béziers, Poussan côtoie la Méditerranée, entretient d’incessantes relations avec le port de Cette et ses magnifiques vignobles émaillés de champs fertiles et d’olivettes lui valent d’abondantes récoltes. »
De nos jours, les choses ont bien changé mais historiquement, ce sont les voies de communication, l’ouverture sur l’étang, les qualités agronomiques du terroir et les ressources de la garrigue qui ont forgé la personnalité de la commune.
Le bassin géographique joue en effet le rôle d’un couloir entre Montpellier et l’étang de Thau avec les principaux axes du Languedoc.
Le plus ancien serait la voie Héracléenne tracée selon la légende par Héraclès. En 218 avant J-C, Hannibal choisit de l’utiliser et pour de nombreux chercheurs, et la voie Domitienne reprendrait intégralement la précédente. Elle traverse le territoire communal en biais, du Nord-est au Sud-ouest passant au pied du Puech Gayes qui fut occupé par un oppidum protohistorique. Ce fut une route à caractère « international ». La via Domitia a été construite à partir de 121 avant J.C. Les traces visibles aujourd’hui appartiennent à celle-ci, une voie bien rectiligne qui fut rapidement modifiée pour le commerce.
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D’ailleurs pendant l’époque médiévale les chemins de pèlerinage (camin romieu) et plus tard au XVI ème le chemin de la Poste préféreront un parcours plus méridional, passant par Gigean et Bouzigues. Il sera repris par la RN 113 puis par l’autoroute A9.
Car si avant, l’étang touchait le camin Romieu, cette partie s’est comblée lentement. Mais l’on sait que parmi les Poussannais il y avait alors des pêcheurs qui l’utilisaient . D’autres s’en servaient pour les algues. De plus, le réseau hydrographique et lui aussi bien développé, avec plusieurs sources et de nombreux puits dans la commune. Si la Lauze qui traverse Poussan devait être en eau une bonne partie de l’année, le cours d’eau majeur de la commune reste La Vène. A Poussan, au XIX ème siècle, la rivière était assez puissante pour actionner six moulins entre Montbazin et Balaruc, dont celui de Frescaly, encore visible.
A Poussan, elle assurait l’irrigation de 30 ha de terres selon Marc Lugand qui aidé par Alain Degage, Jean-Paul Lacanal et Jean Laforgue a écrit un livre sur l’histoire de Poussan.
Et l’ouverture sur l’étang procure bien des richesses comme les algues, la salicorne (savon) mais surtout le sel, qui était utilisé par les Poussannais.
Certaines enquêtes comme celle de 1744, par l’intendant du Languedoc, le précisent.
Côté agricole, le bassin de Montbazin est né pendant l’ère tertiaire (35 millions d’années). Il a été submergé par la mer miocène (23 millions d’années) puis par la mer pliocène (5 millions d’années) avec une phase de volcanisme et des glaciations à l’ère quaternaire. Avec la remontée du niveau de la mer (18 000 ans) et la formation du cordon littoral (vers 6000 ans), la Vène édifiera un petit delta avec des marécages et des étangs.
Avec successivement des dépôts de coquilles brisées et de marnes, le bassin agricole ainsi formé ne sera pas parfaitement uniforme. Les promontoires serviront aux installations humaines et des zones entières resteront elles aussi boisées.
D’un point de vue agronomique les sols se prêtent à plusieurs cultures et avant que la vigne ne domine, celle des céréales était prépondérante au XIX ème siècle comme au Moyen Age.
Pourtant la vigne était bien présente à Poussan dès l’antiquité, occupait 1/3 des terres en 1630, et n’a culminé qu’au début du XX ème siècle.
Quant aux reliefs, il faut savoir qu’il y a 35 millions d’années, les vagues de la mer touchaient le bas de Moure. Tout a bien changé, les reliefs jurassiques constituant un milieu assez ingrat avec le rocher omniprésent, avec une terre rare, une végétation pauvre et l’eau souvent absente.
En 1870, après plusieurs dons et ventes qui avaient déjà eu lieu, la commune accepte de vendre des terres de garrigue à ceux qui l’on fécondée de leur sueur. La population ouvrière put alors trouver une augmentation de ses revenus et espérer ainsi accéder à la propriété.
Constructions de murailles et de capitelles se succéderont car les parcelles étaient souvent éloignées de Poussan.
Les cultures resteront donc limitées : Celle de la vigne et celle de l’olivier seront dominantes.
Il faut y ajouter l’élevage de troupeaux d’ovins, avec plus de 12 bergeries signalées par le plan cadastral napoléonien et près de 5000 bêtes à Poussan.
L’industrie de la Pierre se développa aussi avec des carrières qui furent nombreuses comme au XIX ème siècle où les ouvriers ont œuvré pour le développement de Sète.
S’il en subsiste aujourd’hui, le travail de la pierre pour les meules rotatives et pour la chaux a quant à lui totalement disparu
Faisant souvent débat, causant de multiples désagréments, la garrigue attire et fascine car elle provoque un sentiment de liberté qui est combattu par une volonté tenace de domestiquer la nature.
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Attachés à leurs terres agricoles et aux ressources liées à la garrigue, avec une ouverture sur l’étang et des liens privilégiés avec Sète, utilisant les voies de communication qui leur étaient offertes, aussi, les Poussannais se sont toujours adaptés pour vivre et pour certains survivre dans la commune en utilisant au mieux ce que le territoire communal leur offrait.
Mardi 30 novembre, à 10h, le Duo d’Aquí, avec l’artiste occitan Joanda et la comédienne Lucie Martin, mettra en lumière l’histoire et le patrimoine de Villeveyrac. Un spectacle qui va guider les visiteurs dans les rues millénaires du cœur de ville autour de tableaux inattendus.
On y découvrira l’incroyable philosophie des troubadours de la région, les sages secrets des cathares occitans, le faste du plus grand vignoble du monde, les légendes des animaux totémiques héraultais, la belle richesse du patrimoine bâti, les marques de la langue occitane, l’intimité des histoires locales…
Ce rendez-vous permettra de (re)découvrir le patrimoine du village lors de cette balade à thème, entre chansons et saynètes. La balade se terminera par un apéritif convivial pour déguster quelques spécialités du pays.
Cette action, en partenariat avec le CCAS de Villeveyrac, est financée par la CFPPA du département de l'Hérault (Conférence des financeurs de la prévention de la perte d'autonomie), et le spectacle sera adapté aux séniors (pauses régulières).
Gratuit.
Places limitées, inscription préalable auprès du CCAS : 09 72 61 24 47
Durée : 1h30 environ au départ de la mairie
En cas de mauvais temps, le spectacle aura lieu dans la salle des rencontres Marcel Peysson, Route de Clermont l’Hérault
Après la phase de décapage mécanique, les huit archéologues de Sète agglopôle méditerranée intervenant sur le site de la nouvelle Médiathèque de Balaruc-les-Bains ont nettoyé les vestiges mis au jour puis débuté la fouille manuelle.
De nombreux murs ont été découverts ; ils permettent de restituer le plan d’un ou plusieurs bâtiments s’inscrivant parfaitement dans la trame urbaine du centre monumental de l’agglomération antique. On note également la présence de plusieurs bassins.
S’il est encore trop tôt pour déterminer la nature des édifices mis au jour, la découverte de très nombreux enduits peints (fresques murales) ou encore de pavements en marbre souligne leur richesse. Ces premières observations suggèrent que ce secteur pourrait appartenir au complexe thermal antique, mais la suite des fouilles devra confirmer cette hypothèse…
Photographies sur : https://patrimoine.agglopole.fr/fouilles-archeologiques/
Un évènement majeur en Méditerranée… Escale à Sète 2022
Ce mardi 9 novembre, était présenté à la presse, le programme d’Escale à Sète pour 2022. Présentation qui a eu lieu sur l’abeille « Flandre*» basée actuellement à Toulon chaleureusement accueillis pas son commandant Frédéric Denis.
Et si le programme de 2020 a été annulé (faute à la Covid), le programme de 2022 va être exceptionnel mettant quatre valeurs phares en première places : La culture, la solidarité, l’environnement, et l’enseignement.
Cette présentation à la presse, c’était aussi la présentation de l’affiche pour 2022 et comme nous l’a précisé son directeur général Wolfgang Idiri… Il y aura de bonnes surprises !
Outre la presse, un grand nombre de personnalités étaient présentes :
Gilles Boldevezi, Vice-Amiral d’escadre et Préfet maritime de méditerranée
Sophie Béjan, rectrice de l’académie de Montpellier
François Commeinhes, Maire de Sète
Jean-Claude Gayssot Président du Port de Sète
Sébastien Denaja conseiller régional représentant Carole Delga Présidente de la région Occitanie 
Nous reviendrons un peu plus tard sur les détails du programme, mais d’ores et déjà nous pouvons vous dire que ce sont plus de 120 bateaux dont un 3 mats de 50 m de long, de la musique et des chants de marins, des spécialités culinaire (Escale assiette) avec la présence de plusieurs villages exposants, et 50 restaurants participants, sans oublier des villages thématiques,
Escale à Sète en chiffre : Créé en 2010 par une bande de passionnés et de gens de mer, c’est maintenant 400 bénévoles par jours soutenus par un solide équipage de partenaires publics et privés. C’est aussi 300 000 visiteurs, c’est 15 millions d’euros de retombées sur 7 jours Les prochaines dates d’escale à Sète : du 12 au 18 avril 2022
*L’abeille Flandres
Remorqueur de haute mer de 1978, spécialisé dans le sauvetage de navires en détresse, il avait éloigné l’Erika de belle ile en fin 1999 pour faciliter le pompage du pétrole avant que celui-ci ne coule.
D’une vitesse de 14 nœuds pour 12800 CV d’une longueur de 63,40 m d’un maitre bau de 14,74 m et d’un tirant d’eau de 7 m, la traction est de : 160 T au point fixe.
Pour devenir bénévole :
Contact
20, rue Martin
34200 - Sète
06 70 73 17 15
04 30 17 42 09
Lieux de pouvoir, monuments emblématiques de la nation, châteaux, patrimoines ruraux, jardins historiques, édifices religieux, établissements scolaires patrimoniaux, sites industriels... C'est le moment de partir à la découverte de la diversité du patrimoine français et aussi européen, habituellement fermé au public. Pour leur 38e édition, les Journées européennes du patrimoine se dérouleront les 18 et 19 septembre 2021 et ont pour thème « Le Patrimoine pour tous », mettant ainsi l'accent sur l'accessibilité du patrimoine, avec des parcours adaptés à tous les publics et une attention particulière portée aux personnes en situation de handicap.
Vous pouvez consulter sur le site des Journées européennes du patrimoine une carte interactive qui vous permet de trouver le programme des événements organisés dans votre région et ailleurs en France ainsi qu'en Europe :
Vous pouvez également suivre cette manifestation sur les réseaux sociaux.
Dès le vendredi 17 septembre 2021, le public scolaire pourra participer à l'opération « Levez les yeux ! » en partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale et de la jeunesse. Dédiée aux élèves de la maternelle au lycée, cette opération permet aux élèves de découvrir ou redécouvrir le patrimoine de leur région pour en apprendre l'histoire et les spécificités, en s'éveillant à l'importance de sa protection et de sa valorisation.
En cette « Année européenne du rail, » mais également des 40 ans du TGV, le patrimoine ferroviaire est à l'honneur des Journées européennes du patrimoine les 18 et 19 septembre 2021. Vous pourrez pénétrer dans les coulisses des petites et grandes gares de France, rencontrer les cheminots dans leurs cabines et ateliers, déambuler sur les quais au gré d'animations, conférences et expositions.
Chaque région décline un programme thématique, avec ou sans réservation. Découvrez le programme Journées européennes du patrimoine 2021 : ayez un train d'avance !
Journées européennes du patrimoine des 18 et 19 septembre 2021
Ministère chargé de la culture et de la communication
Journées Européennes du Patrimoine
Créées en 1984, les Journées Européennes du Patrimoine se déroulent le 3e week-end du mois de septembre.
Chaque année, elles permettent de fédérer des initiatives locales, aussi bien publiques que privées et de faire découvrir ou redécouvrir autrement aux visiteurs notre patrimoine culturel, architectural ou encore artistique.
Le « pass sanitaire » est obligatoire pour accéder à certains lieux, établissements ou événements, en intérieur ou en extérieur. Nous vous conseillons de vous renseigner auprès des différents lieux de visite pour connaître les mesures mises en place.
