29 juillet 1666 : Sète voit le jour !
Imaginons la scène : L'éminent Louis XIV, le Roi Soleil, et son fidèle ministre Colbert décident de jouer les ingénieurs en chef. Le 29 juillet 1666, ils lancent les premiers travaux pour relier la mer et l'étang de Thau. Ils ont donc commencé à empiler des rochers et à creuser la plage comme s'ils jouaient à Minecraft, mais en version royale !
Les premières pierres sont posées, et hop, voilà le premier Môle ! Au fil du temps, ce Môle a été agrandi et prolongé. Les habitants des villages voisins – Bouzigues, Mèze, Frontignan et Marseillan – ont débarqué pour donner un coup de main. Petit à petit, la vie s'est organisée : des commerces ont vu le jour, et la ville a commencé à prendre forme.
Mais ce n'est pas tout ! Ce jour historique du 29 juillet 1666 a aussi été marqué par le premier tournoi de joutes à Sète. Oui, les Sétois ont toujours eu le sens de la fête ! Notons au passage que les joutes sont probablement un des plus vieux sport au monde ! On en retrouve sur un bas relief égyptien datant de 2500 avant JC ! On retrouve également des traces de joutes sous l'empire romain : des spectacles nautiques se déroulant dans les arènes.
Depuis ce jour, la Fête de la Saint Louis, avec ses tournois de joutes, est devenue l'événement incontournable de l'année. C'est le moment où toute la ville se réunit pour célébrer, rire et, bien sûr, se mouiller un peu !
Le Mont Saint-Clair : le QG des marins et des pirates !
Depuis l'Antiquité, le Mont Saint-Clair était le repaire ultime pour les navigateurs en quête d'un refuge. C'était un peu comme le Airbnb des marins, mais sans le wifi ! Cette colline était tellement prisée qu'elle est restée un site de choix jusqu'à la construction du port et de la ville au XVIIe siècle.
Mais attention, ce n'était pas qu'un simple lieu de repos pour les gentils marins. Le Mont Saint-Clair était aussi le refuge des corsaires et des pirates, dont le plus célèbre fut Barberoussette. La colline était presque déserte, à part quelques pêcheurs des villages voisins qui venaient chasser les bancs de poissons sur les rives de l'étang de Thau.
Au XVIIIe siècle, les choses ont commencé à changer. La colline s'est peu à peu remplie de petites constructions en pierres sèches, appelées "baraquettes". C'était un peu comme des mini-chalets pour les familles qui venaient passer la journée du dimanche à se promener en grimpant les pentes de la colline. Une véritable institution avec ses traditions, ses histoires et ses rituels, comme les chanteurs de baraquettes qui animaient les lieux avec leurs mélodies.
Bref, le Mont Saint-Clair, c'était le spot incontournable pour les aventuriers des mers et les amateurs de pique-niques en famille !
Pour celle qui a officiellement pris le nom de "Sète" en 1928 grâce au maire Honoré Euzet, après avoir été appelée "Cette", "Sette", ou encore "Cept" sous l'Ancien Régime, une vraie crise d'identité, Sète n'a jamais cessé de s'adapter à son essor.
Mais Sète ne s'est pas arrêtée là ! Dans les années 80, de nouveaux travaux ont été lancés pour adapter la ville aux transferts de marchandises et au tourisme de croisière. Et pour couronner le tout, en 1994, la ville a créé une halte nautique en face de la gare pour les péniches. Aujourd'hui, cette même halte est exploitée par les bateaux de plaisance.
Sète : la ville qui a tout d'une grande (mais pas trop !)
Sète, c'est une commune urbaine et littorale qui compte 45 090 habitants en 2022 ; 45 090 âmes qui se partagent les plages, les rues et les poissons frais ! Ses habitants, eux, sont appelés les Sétois et les Sétoises, des gens charmants on n'en doute pas, qui adorent le soleil et les joutes nautiques.
Avec sa population, Sète se classe fièrement à la 159e place des communes de France. C'est un peu comme être le 159e meilleur joueur de pétanque du pays : pas mal, mais encore un peu de travail pour atteindre le top 10 ! Ces données sont basées sur la population légale millésimée 2022, qui est entré en vigueur le 1er janvier 2025.
Mais ce n'est pas tout ! Sète est aussi la troisième commune la plus peuplée de l'Hérault. Elle est également la troisième du département. Il existe aujourd'hui, comme dans bien d'autres ville du Sud, une inquiétude quant à préserver Sète des nombreuses constructions pouvant affecter son authenticité et son charme. Sète a le vent en poulpe, euh en poupe !
