Poussan
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Le Poussannais Jb Reboul, aujourd'hui entraîneur du national 3 du RCO Agde, vient de valider son DESJEPS performance sportive en validation des acquis d'expérience avec les félicitations du jury.
Le travail accompli lui a permis en seulement 8 mois d'obtenir les 4 UC nécessaires relatif à l'évaluation des compétences attendues avec la certification délivrée par la FFF. Même si ce résultat, pour lui, n'est pas une fin en soi, ce diplôme peut lui ouvrir d'autres perspectives dans un avenir proche pour entraîner à un niveau supérieur.
Souhaitons lui bon vent dans son désir de vivre dans sa fonction de grandes émotions sportives et de belles aventures humaines.
Ce mardi 25 juin 2024, un peu après 19 h 30, à la salle de spectacle de Poussan, organisé par la MJC, c'était le récital des élèves des ateliers « Musique » pour le piano et la batterie, un des derniers actes pour marquer la fin de la saison pour la MJC. Nous avions l'occasion d'apprécier le fruit du travail régulier des élèves de Fabien Lefèbvre (depuis plus de 15 ans à Poussan) et de Christine Garcia (depuis près de 4 ans à Poussan) respectivement à la batterie, et au piano. La soirée allait tenir ses promesses avec des prestations de très bonne qualité, pour des élèves aux compétences variées qui prouvent qu'avec du travail l'on progresse rapidement, avec quelquefois des mix élèves/professeurs et des mix, en solo ou en duo....
Vidéo : https://youtu.be/MEgYWkR6I0Y?t=3
Pour cet évènement ouvert à tous, le public était nombreux, et il n'a pas été déçu par des élèves qui semblaient motivés et passionnés, unis autour des partitions, qui pour la plupart d'une année sur l'autre continuent dans ce sens et progressent, du classique au moderne, du piano à la batterie avec même une certaine aisance. Et ce n'est pas si facile, il faut répéter souvent pour acquérir le sens du rythme, les bons gestes.... Nous les retrouverons donc, certainement, d'ici quelques années dans du classique ou du rock, dans des valses ou la techno, ou encore d'autres styles musicaux, autour du Bassin de Thau. Ils étaient nombreux cette année, près de 20 pianistes en herbe, et plus de 3 batteurs.
Un peu d'angoisse mais intérieurement beaucoup de joie pour ces musiciens amateurs, le plaisir d'avoir un public, un auditoire
Le public allait être ravi. De la qualité, du spectacle, une grande maîtrise au niveau de l'organisation avec des enchaînements rapides, et une bonne synchronisation. Cela sentait la concentration et le désir de donner le meilleur.
Il faisait bon rester à l'écoute car concentrés sur leurs instruments les élèves ont savouré ces instants sur scène, dans un même plaisir.
Les familles venues en nombre ainsi que les amis des musiciens et chanteurs étaient on ne peut plus heureux d'avoir partagé avec eux une soirée musicale remplie de belles surprises : avec un répertoire varié, les élèves étaient en osmose avec leurs professeurs, l'on a ressenti un profond plaisir et une belle maturité pour tous les jeunes musiciens que l'on voit progresser à chacun de ces rendez-vous (à par pour les 1ères années) d'une année sur l'autre avec toujours la même envie de placer la barre plus haut pour donner le meilleur pour eux pour leurs camarades mais aussi pour le public.
Vraiment, une belle démonstration et du courage pour ces jeunes qui ont su nous faire vibrer. Un grand merci aux professeurs toujours aussi soucieux de transmettre outre leurs connaissances, leur passion aussi...
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En général, les feux de la Saint Jean ont lieu dans la nuit du 23 au 24 juin ou du 24 au 25 juin selon les régions, le 24 juin étant le jour de la Saint-Jean, donc en léger décalage avec le solstice d’été.
![Saint Jean, Feu, Brûler, Blaze, Flammes](https://cdn.pixabay.com/photo/2013/06/30/18/18/midsummer-142476_1280.jpg)
Jadis, en Syrie et en Phénicie, le solstice donnait lieu à une grande fête en l’honneur de Tammuz, qui commençait la veille au soir, comme dans la Saint-Jean traditionnelle.
Les feux de la Saint-Jean, repris par les chrétiens, auraient été copiés sur les rites celtes et germaniques de bénédiction des moissons. La théorie selon laquelle ces rites seraient eux-mêmes directement dérivés du culte moyen-oriental de Baal est aujourd’hui réfutée. mais le feu est aussi un symbole de purification, d’où l’utilisation du bûcher pour certaine condamnation (cf. supra). Ce symbole provient sans doute de certaines pratiques agraires qui consistent à brûler la terre pour la rendre plus fertile (brûlis), mais il est certain que cette symbolique tient son origine de plusieurs sources. Pourtant, le feu comme symbole de purification était pratique courante pour les chrétiens du Moyen Âge ; avec le temps ces pratiques (ordalies, bûcher, etc.) se sont perdues ou ont tout simplement été interdites. Le culte du feu associé au solstice d’été se retrouve également en Chine, en Turquie, dans les rites vaudous et chez les Incas.
Le bûcher de la Saint-Jean se pratiquait jadis à Paris, les autorités de la ville se chargeant de son organisation. Le feu était traditionnellement allumé par le roi de France en personne sur la Place de Grève (actuellement Place de l’Hôtel-de-Ville), coutume qui perdura jusqu’en 1648, date à laquelle Louis XIV officia pour la dernière fois.
A Poussan, nous avons conservé cette tradition qui permet aux habitants de se retrouver au Jardin public pour sauter par-dessus le feu et partager une bonne soirée offerte par la Municipalité.
Si autrefois, l’on disait tantôt que le saut permettrait de se marier dans l’année, tantôt qu’il préservait des furoncles ou des sortilèges, tantôt encore qu’il portait bonheur ou qu’il “donnait force aux os et préservait des rhumatismes”, maintenant la plupart des adeptes du saut y attachent moins d’importance… Pourtant, comme les vieillards qui ne pouvaient plus sauter par-dessus le feu et qui se contentaient alors d’enjamber une braise, ce lundi 24 juin, bon nombre d’enfants ont osé sauter un petit feu pour se faire plaisir avant tout mais pour 2024, même les plus jeunes et d’autres plus âgés (mais peu nombreux) ont été téméraires en osant sauter par dessus le feu, les adultes semblant moins motivés pour cette édition…
Dès 19 h 30, de nombreux élus du Conseil Municipal volontaires et particulièrement ceux de la commission animation et culture étaient à l’œuvre pour proposer une bonne brasucade aux Poussannais. Et jusqu’à 22 h ils ne se sont pas arrêtés vu le succès de cette soirée estivale. Plus de 200 personnes, des Poussannais très heureux de participer après une belle fête de la musique.
Pas question d’improviser car, cerise sur le gâteau, si la brasucade qui précédait le rite du saut était gratuite, l’équipe organisatrice se chargeait aussi, autant que faire se peut, du service, ce qui rendait l’ambiance détendue et beaucoup plus sereine en permettant des échanges et des contacts bien amicaux durant lesquels l’on oubliait contraintes et « boulot ». L’on pensait que l’été était bien là.
Vidéos :
D’autant que chacun avait tenu à apporter des salades ou des pâtisseries, des apéritifs ou des fromages, du taboulé ou des chips… Enfin on se faisait plaisir et souvent on partageait… Pour que cette brasucade prenne des accents de banquet.
D’ailleurs, Florence Sanchez, Maire de Poussan, tenait à remercier tous ceux qui participaient à cette soirée en espérant qu’ils passaient un bon moment au Jardin Public.
C’était un plaisir pour les élus que de partager des instants conviviaux en ce début d’été et elle assurait aux Poussannais qu’il y allait en avoir bien d’autres, en juillet et en août
D’autre part, côté musical l’on découvrait le DJ de Map Sono aux platines. L’ambiance montait, on se sentait relax et l’on se laissait porter par les rythmes des morceaux proposés.
De nombreux danseurs ont su aux moments opportuns se lancer sur la piste.
Une belle ambiance avec des choix toujours judicieux qui faisaient mouche. Et l’on dansait…
.Des kilos et des kilos de moules venant d’Espagne (restrictions obligent), près de 200, des vins de Montagnac-Domitienne pour se désaltérer et chacun se délectait en profitant de cette douce soirée.
Entre salades, pizzas, jambon et fromage et autres mets délicieux sans compter les gâteaux, les tartes et les crèmes les plats circulaient et revenaient périodiquement. Il suffisait de s’asseoir et de se laisser aller un petit peu, car l’été était bien là, synonyme de décontraction avec du relâchement, pour le plaisir, le rire, pour partager des bons moments.Le temps passait et à l’heure du dessert, quand les flammes du feu se firent plus petites, certains après avoir dépensé quelques calories sur la piste de danse décidèrent de sauter le feu.
L’équipe d’animation reprenait des forces après 2 heures d’effort autour du feu ou pour servir et tandis que les premiers sauteurs rentraient en action, s’essayaient une première fois puis repassaient confiants en désirant se dépasser.
Mais la pluie se mit à tomber. Et cela précipitait les choses. Bon nombre de participants venus à pied partirent rapidement tandis que certains intrépides en profitaient pour multiplier leurs sauts.
Il fallait se faire une raison, commencer à ranger le matériel et mettre un point final à cette Saint Jean 2024. tout de même bien fêtée
Que du bonheur pour tous ces adeptes du feu qui cette année au moment de sauter prouvèrent que cette fête a encore de l’avenir, annonçant un été dont il faut profiter sans attendre après un printemps bien arrosé...
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