courrier des lecteurs

La canicule juin 2019 ....et LES AUTRES !!

Un de nos lecteurs au sujet de l'épisode caniculaire de ce début d'été 2019 :

 "Voilà ce que l'on pouvait lire dans un journal anglais, le Ampshire Advertiser from Southampton, le 17 juillet....1852 !

 Vous pouvez trouver le fac simile sur internet."

Dry Plant, Heatwave, Climate, Dead

"En 1132 en Alsace les sources se tarirent et les ruisseaux s’asséchèrent. Le Rhin pouvait être traversé à pied. En 1152 la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des oeufs dans le sable. En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive."

"En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur. En 1303 et 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied. En 1393 et 1394 un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur."

"En 1440 la chaleur fut excessive. En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement asséchées. En 1556 il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe. En 1615 et 1616 la canicule s’abattit sur la France, l’Italie et les Pays-Bas. En 1646 il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs. En 1676 des canicules à nouveau. Les mêmes évènements se reproduisirent au XVIIIe siècle. En 1718 il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre. Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives. Le thermomètre enregistra 36 degrés Réaumur (45 degrés C) à Paris. Dans les jardins de la banlieue arrosés les arbres fruitiers fleurirent deux fois pendant la saison.

En 1723 et 1724 les températures étaient extrêmes. En 1746 l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées. Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie. En 1748, 1754, 1760, 1767, 1778 et 1788 les chaleurs d’été furent excessives. En 1811, l’année de la comète, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes. En 1818 les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C. En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre afficha des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet. En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés. En 1835 la Seine était presque à sec. En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l’année le thermomètre afficha 34 degrés".

Il s'agit bien d'un extrait de journal de 1852 et non pas de je ne sais quel site complotiste.

Je vous mets en pièce jointe l'interview de l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie, parue dans Libération lors de la canicule de 2003, (et rediffusé en août 2018) au sujet de celle de 1718 qui aurait fait 700 000 morts ! Libération précise que son livre "Histoire du climat depuis l'an mil" (Flammarion 1967) reste la référence en la matière, ce qui est plutôt un bon point de la part de ce journal qui ne porte pas vraiment les climato-réalistes dans son cœur... Édité en 1967, à une époque où on ne parlait pas encore de réchauffement climatique, l'éminent auteur de ce livre ne peut pas être accusé de vouloir prendre le contre-pied de la tendance d'aujourd'hui. Vous pouvez le trouver sur internet pour 9 €. A ce prix là, il ne faut pas se priver de s'instruire.

Libération, serait donc devenu complice des climato-réalistes, ceux qui osent rappeler l'importance des cycles naturels sans accuser uniquement le CO2, gaz à effet de serre partiellement d'origine anthropique ? Ceux qui font remarquer qu'à une époque où il n'y avait pas encore le moindre soupçon de début de révolution industrielle (avec son CO2, gaz vital, que l'on nous présente pourtant comme un polluant), il y avait déjà eu de très nombreuses vagues de chaleurs extrêmes ainsi que des sècheresses catastrophiques, entrainant des centaines de milliers de morts... 

"Je ne comprends plus rien au sujet de la relation CO2/températures qu'on nous assène pourtant comme étant un dogme indiscutable, et vous ?"

"C'est vrai que nous avons vécu une très forte et inhabituelle canicule, mais à l'évidence il n'y a rien de nouveau sous le soleil !

"PS : amusez-vous à taper "sècheresse 1718" sur Google et vous en saurez beaucoup plus. A moins que vous ne vouliez rester sur la certitude que la canicule actuelle est un phénomène exceptionnel qui n'a encore jamais eu d'antécédents, car provoqué par l'activité humaine."

Message de Christian Puech à propos des températures extrèmes

 

ththDSC_2308Message de Christian Puech à propos des températures extrêmes

"Photo prise ce jour 28 juin 2019 à 14h., montrant la température du thermomètre qui se trouve à l'ombre contre le mur de mon habitation situé à 15 km de Montpellier et autant de Sète,   entre vignes et garrigues. ( Et pas dans un creux, mais à 90 m. au-dessus du niveau de la mer ).  Ce thermomètre est fiable,  puisqu'en général la température annoncée par les médias sur Montpelier-ville,   est toujours chez moi en campagne inférieure d'environ trois degrés.

En 2018, lors des Marches pour le climat que mon association "Témoins au bout du monde" a co-organisées à Montpellier, je lançais publiquement  l'avertissement suivant -étant par mes pérégrinations sur la planète  assez bien informé sur  la vitesse des changements climatiques actuels- : "Cet été à Montpellier dans les rues  on avait l'impression de passer sous un grill, l'an prochain on sera sur le grill ».

( Preuve, le compte rendu datée d’un tiers sur Facebook à : "Témoins au bout du monde").


Mes prévisions étaient hélas justes. Même en Éthiopie je n'ai jamais eu  47 degrés, en dehors du désert du Danakil.
Le record de température  me semble battu, du moins  dans ce coin de France.
Le réchauffement climatique, l’écologie  ne sont pas exclusivement l’affaire des partis politiques, c’est l’affaire de tous. Et en premier lieux de la société civile qui doit  s’organiser, se mobiliser: notre vie et celle de ses enfants sont  menacés à court terme! Nous en sommes là, mes amis.  Je suis aujourd’hui  comme hier à votre disposition pour co-organiser à Montpellier dès demain cette mobilisation apartisane."              

 

   Christian Puech

Réaction de Rudy Llanos suite au décès de Jacques Chirac:

Réaction de Rudy Llanos suite au décès de Jacques Chirac:

 
"Il a été celui qui a donné une leçon aux Américains, celui que tous les Français aimaient pour son ouverture vers l'autre !
Il laisse à la France les valeurs de la République en héritage."

"RIP Monsieur le président !"

 

Les Amoureux de la Vie Solidarité SDF pour intervenir en temps de canicule

Janine Léger (Accueil Migrants Cimade de Sète) précise :
 
Il y a plusieurs années, un groupe de personnes a créé un collectif nommé Les Amoureux de la Vie Solidarité SDF.
 
Ses membres organisent des maraudes dans la ville et distribuent couvertures, vêtements, repas et boissons chaudes ou fraîches, selon la saison. 
Sans subvention aucune et animés du seul désir d'éviter le pire à des personnes en grande difficulté, ils battent le pavé plusieurs fois par semaine pour leur venir en aide et sont bien connus des personnes de la rue, comme des structures qui ont compétence pour les accompagner.canicCapture
 
 
"Il y a trois jours, devant l'épisode de forte chaleur que nous avons connu, une de ces bénévoles a lancé un appel sur les réseaux sociaux afin de collecter des bouteilles d'eau fraîches à distribuer pour prévenir le risque de déshydratation encouru par les personnes de la rue qui y sont particulièrement exposées. Rien de bien compliqué ni de très onéreux: juste des bouteilles à remplir avec de l'eau pour les placer dans un congélateur avant distribution."
 
"Aussi quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre que seulement trois personnes en trois jours avaient répondu à cet appel !!!
Mais où sont donc passés tous ceux qui s'émeuvent à bon compte, y compris parmi des Elu(e)s locaux, du sort des personnes sans domicile fixe et qui s'indignent de façon si virulente sur les réseaux sociaux "qu'on s'occupe des étrangers mais pas des SDF" ?
Je m'étonne qu'ils n'aient pas encore répondu à une demande selon leur souhait.
Nul doute, s'ils nous lisent, qu'ils vont le faire toutes affaires cessantes, conformément à leurs déclarations d'intentions."
 
Il suffit d'appeler le 06 43 39 33 09.

Janine Léger (Accueil Migrants Cimade de Sète)

Culture ? Vous avez dit culture ?

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M. Bez, directeur de la galerie Dock-Sud, devrait se prénommer David. Encore qu'il fronde des forces incommensurablement plus puissantes que le Goliath biblique qui, après tout, n'était qu'un homme. Mais l'appel au bon sens de martin Bez se double d'un appel au respect du "bien vivre au quotidien à Sète" et d'une dénonciation des "fossoyeurs de la culture". Excessif ?

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 Pas tant que cela aux yeux d'amoureux de l'Ile singulière. Car enfin, le bon sens, dont chacun paraît-il est pourvu, n'est-il pas choqué des conséquences de l'évolution socio-économique de Sète : voies urbaines congestionnées, stationnement difficile, trottoirs encombrés (même quand on les a élargis) par des flux excessifs de piétons ou de cyclistes cherchant en vain une voie de circulation. Les halles, le dimanche, submergées par une marée humaine qui les rend peu accessibles, affichant des prix décourageant le chaland sétois ordinaire. Et que dire des "oursinades", des fêtes de la tielle ? Comment sont produites ces milliers de tourtes fourrées au poufre ? Sont-elles encore vraiment des tielles ? Martin s'enflamme en prononçant son réquisitoire. Quant au "bien vivre au quotidien", il semble bien, comme disait Brassens (Brave Margot), que "seuls les vieux racontent à leurs petits-enfants" que Sète était une ville à taille humaine où la bonne humeur, les échanges, les loisirs simples faisaient sa réputation. Et les prix des denrées, outre leur authenticité, faisaient les modestes.

 La marchandisation de la société, un marketing agressif ont changé cela. Il est tout à fait symptomatique que la réponse aux accusations du galeriste (et de ceux qui le soutiennent) soit venue non de l'adjoint à la culture, mais de l'adjointe au tourisme (Midi Libre 08/09/2019). La série "Demain nous appartient", diffusée sur TF1 à une heure de grande écoute fait cliqueter le tiroir caisse publicitaire de la dite chaîne. La ville récolte de cette manne 6 millions d'euros par an et 400 emplois. On ne précise pas quels types d'emplois. Quand tinte le tiroir caisse chez Bouygues et certains Sétois, on nous parle de culture populaire. N'y a-t-il pas mieux à faire pour le peuple qu'attirer son argent par une série télévisée ? Et comme le champ de la culture est vaste, on pourrait parler d'architecture. Sète est paraît-il une "cité maritime de caractère". Or, que voit-on surgir rue de la Savonnerie, à Villeroy, aux Salins ?

Des parallélépipèdes que l'on retrouve à Montpellier ou ailleurs. Dans le passé, on a raillé Napoléon III, esprit fumeux disait-on.

Il a transformé Paris et c'est sous son règne qu'à Sète on a aménagé le jardin du Château d'eau et bâti les halles, voulues comme "un palais du peuple".

C'est aussi cela la culture, comme tout ce qui peut élever l'esprit humain.

 

"Lors du siècle d'or de l'Empire romain (Ier siècle ap.J.C.), il y eut Martial, Horace, Ovide et les combats de l'amphithéâtre. Du pain et des jeux pour le peuple. Et la culture ?"

Hervé Le Blanche

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