courrier des lecteurs

L’action de Didier Sabatier le papa de Manon Tisseur

L’action de Didier Sabatier le papa de Manon Tisseur
Le (Semi Marathon sur son balcon) diffusé en direct sur le groupe Je suis né à SETE a permis de récolter des fond pour offrir des repas , depuis jeudi et durant 12 jours, le personnel de l'hôpital St Clair de Sète se verra offrir 30 repas par jour préparés par Inlove2food, restauratrice sétoise, grâce aux 1320€ de la cagnotte récoltés lors de son action.
Bravo à Didier et à Manon pour cette belle action.

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Au sujet du Cap d' Agde

 Créée dans les années 1960, la station balnéaire était un coin de soleil où fusionnaient les rêves de toutes sortes : réussites commerciales, vacances paradisiaques, bronzage intégral, folles nuits…

A son balbutiement la station était BCBG, quelques boutiques chics et quelques élégantes en robes longues le soir. Inopportunément des affaires de mœurs ont entaché les rêves pailletés, ensuite la station a basculé dans le commun et l'habituel: un style pseudo-provençal, un manque certain d'espaces verts en dehors des parkings contrairement à la Grande Motte où pour un pique-nique en famille ou pour se détendre les espaces verts sont de vrais lieux de relaxation.

Ceux qui ont connu l'état de la côte avant la construction de la station, doivent se souvenir d'une magnifique étendue de sable qui a été définitivement saccagée. Faisant fi des vacanciers et promeneurs en quête de tranquillité, une grande partie de la pinède du mont Saint-Michel a été détruite pour l'agrandissement du golf

; le mont Saint-Loup subit également les assauts des promoteurs et l'île des loisirs risque à son tour de laisser quelques branches car le Cap d'Agde 60 ans, ami des bétonneurs développe toujours plus le tourisme industriel et c'est bien navrant.

Valérie Campion

Message de Jean-Claude Agullo, Poussannais : mes pensées

Message de Jean-Claude Agullo, Poussannais
 
"Imaginons que la France soit un navire, à bord, il faut un commandant ou un timonier, appelez le comme vous voudrez, qui le barre. Il faut aussi un état-major pour l'assister, l'aider, le conseiller, et puis un équipage pour préparer la manoeuvre, animer la vie à bord, et faire tourner les hélices.
Enfin dans les cabines, les passagers qui bien ou mal supportent supportent les décisions prises sur la passerelle.
Mais que l'on soit de droite ou de gauche, ou bien du centre, peut-on supposer ou penser un seul instant que les responsables de ce navire foncent sciemment droit sur l'iceberg pour le couler?
 Il n'est pas l'heure de diviser les Français par des manoeuvres bassement politiciennes, ceux qui ne sont pas aux commandes devraient se poser la question: Que ferais-je si j'y étais ?
Rendons grâce à nos soignants,nos pompiers, nos policiers, nos gendarmes, nos militaires, nos caissières, et d'autres encore qui oeuvrent pour nous aider à survivre. 
C'est par l'unité et la tolérance que nous arriverons à vaincre cette étrange et terrible maladie qui nous impacte tant. 
    Soyons fiers d'être Français."

Petite histoire de cigale…

De Georges Cantin

 

Je vais vous raconter une histoire vraie qui m'est arrivée il y a 8 jours environ. 

Passionné d'insectes, j'ai une petite collection hétéroclite d’insectes piqués dans une boîte, mais ils sont morts quand je les récupère au sol. Je vous rassure je ne tue pas ces petites bêtes pour avoir une collection personnelle. 

prête à m'envoler

Et l'autre jour dans ma réserve d’eau de pluie, je trouve une cigale noyée. Donc je la prends, et la pique sur un carton et avec d'autres épingles je dirige les pattes et le corps pour mettre l’ensemble en bon ordre. Puis je la laisse « sous cloche" au soleil pour qu'elle sèche...

Au bout d'une heure je retourne voir si tout va bien et je décroche la bestiole du carton pour l'installer dans ma boite... Horreur elle bouge !

Alors ni une ni deux, j'enlève l'épingle et l'installe sur mon doigt... Curieusement elle avance, imaginez mon étonnement ! Je m'approche d’un petit olivier dans le jardin et là je tends mon doigt vers celui ci.

Vous me croirez si vous voulez, mais elle s'est installée sur une des branches et une heure après elle s'envolait ! 

Petit détail, quand je pique un insecte, c'est toujours entre la tête et l'abdomen, et là il n'y a pas d'organe vital (à priori), ce qui fait que ma cigale a pu s'envoler ! CQFD !

Belle histoire en fin de compte !

 

 

 

 

Au sujet de "Réformer l'école"

"Mes amis, certes votre article est intéressant et bien écrit, mais en effet, depuis Jules Ferry, l'école n'a de cesse d'être réformée, et les résultats, comparés aux réformes,  n'ont jamais été (vraiment) efficaces !"

 
Je ne suis pas bien vieux (en tout cas pas de l'époque de Jules...) mais, depuis que je suis petit, et donc écolier, collégien, etc..., j'entends, et (ai) subit les différentes "réformes" au fil des années, et si je devais faire un bilan aujourd'hui, ce serait : "pas terrible" !!
 
Tous les ministres (de l'éduc) s'y sont essayés, Beullac, Chatel, Peillon, même le dégraisseur de mammouth, AUCUN n'a réussi a rendre "l'école" attractive et en tout cas donnant l'envie d'apprendre à ceux qui n'y étaient pas prédestinés !!
 
parce que, en fait, le problème est là ! 
 
mis à part les quatre "premiers de la classe" et quelques suiveurs "faciles", j'entends, qui ont des dispositions à suivre sans trop forcer.. (et je ne blâme personne, après tout, chacun est différent) le reste du monde des étudiants (au sens large) n'est, et n'a jamais été, intéressé, j'entends par là intéressé à s'impliquer, par les programmes proposés..
 
il serait peut-être temps (en effet, il serait temps) de se poser la question de la forme de l'éducation que nous proposons à nos bambins, et peut-être effectivement prendre exemple sur nos voisins qui semblent être bien plus dégourdis que nous...
 
bon, ce n'est que l'avis d'un ancien écolier qui voit chaque année (ou presque) des articles de ce genre paraîtrent, et qui se dit : "depuis le temps que ça dure, cette histoire, c'est pas encore réglé" ???!!!
 
à croire que c'est vraiment, vraiment, compliqué.. 
ou alors, serions-nous vraiment, vraiment compliqués, nous-autres Français...?
 
Par Thierry Ducoeur

Une pétition relative aux problèmes de circulation à Sète

Par les habitants de Sète et du Bassin de Thau

Pétition adressée à Mr le Maire de Sète François Commeinhes - La région Occitanie

Pétition : Aide à la circulation dans la ville de Sète suite au remplacement du Pont Sadi Carnot

 

Bonjour à toutes et à tous,

Nous sommes depuis hier victimes de bouchons à l’intérieur et à l’entrée de la ville suite au changement du pont Sadi Carnot qui en avait besoin certes, ces travaux vont être réalisés jusqu’à fin juin.

On note sur internet : 1h pour faire par exemple bd de Verdun — sortie de Sète, sortie de la pointe pont de la gare 1km = 20min, les enfants en bus scolaire Charles de Gaulle — gigean 2h30 ce n’est plus possible pour tous.

Il faut que nos avis soient pris en charge et que le plan de circulation soit revu, débrayage des feux de la gare, mise en place de policiers, nous vous laissons faire les choix appropriés, mais nous ne pouvons plus supporter cette situation.

Aide à la circulation dans la ville de Sète suite au remplacement du Pont Sadi Carnot : https://www.mesopinions.com/petition/autres/aide-circulation-ville-sete-suite-remplacement/48038

La rue du Parc à Sète sinistrée de Colissimo

Les riverains de la rue du Parc à Sète sont excédés par le comportement de LA POSTE qui n'assure plus les livraisons de COLISSIMO et CHRONOPOST.

Le facteur courrier, avec son tricycle électrique, dépose un faux avis de passage demandant aux clients d'aller à la poste centrale chercher leur colis !

Les motifs sont récurrents :"inaccessible", "pas d'accès 4 roues", "absent" etc... Arguments inacceptables sachant que les résidents empruntent quotidiennement la rue avec leurs véhicules (Berlingo, Kangoo, Partner, 208, 308 etc... sans oublier certains véhicules de chantier...).

Nous estimons que c'est à La Poste de s'organiser comme le font plusieurs enseignes qui livrent à domicile et non pas aux clients de le faire.

Communiqué de Bastir Occitanie

Communiqué de " Communiqué de Bastir Occitanie"

"La bataille des municipales est lancée pour l'Occitanie !"


"Les citoyens engagés pour l'Occitanie se réunissent samedi 10 novembre dans leur capitale régionale pour définir la stratégie des élections municipales de 2020. Une réunion clé qui réunira donc à Toulouse des militants Occitans de diverses tendances afin de "Bastir Occitània" (bâtir l'Occitanie) sur des bases solides, tout simplement en continuant d'investir les municipalités de notre grande région."

"Il s'agit de pérenniser ce grand projet amorcé depuis les élections municipales précédentes de 2014, où les Occitans convaincus de la pertinence du projet de "Bastir !" avaient déjà positionné une bonne centaine de candidats sur des listes aux étiquettes très diverses, mais présentant un engagement sincère en faveur de la préservation harmonieuse des intérêts économiques, culturels et environnementaux de notre région."

"En effet, une Occitanie avec une forte identité n'a de sens que dans un cadre économique prospère, et à condition que ladite économie soit respectueuse de l'environnement : Personne ne souhaite voir notre belle Occitanie noyée dans une économie mondialisée aseptisée où les produits régionaux seraient dépréciés, où notre cadre de vie serait dégradé. En clair, personne n'est prêt à sacrifier notre région sur l'autel de l'ultra-libéralisme et du cosmopolitisme !
Pour une Occitanie sanctuarisée, fière de son patrimoine millénaire, de sa gastronomie, de son identité, à la foi prospère et forte, rendez-vous ce samedi 10 novembre à 10 h à l'Ostal d'Occitània à Toulouse."

Vers la convergence des luttes : Verts et Gilets jaunes.

Message de Christian Puech, président de l’Association « Témoins au bout du monde », membre de la commission de communication des gilets jaunes de Montpellier.

"Il nous faut sortir du dialogue de sourd sur les violences réciproques qui tendent à faire peur et qui occultent les revendications et propositions positives. M. le président Macron serait bien inspiré d’affiner les questions mises au débat qui pourraient se résumer à :"

I) Les transitions à mettre en œuvre vu l’urgence climatique et sociale.

2) Les économies possibles sur le budget de l’Etat, sur les salaires et frais de ses représentants, sur les commissions ad hoc, rapports, frais de représentations, présence militaire française dans les zones de conflits, etc…

3) Le RIC et le droit d’expression critique des citoyens ni élus, ni élites, dans les médias d’Etat et dans tous ceux qui reçoivent de l’argent public, actuellement à hauteur de 162 millions d’euros.

4) La paupérisation, la perte du pouvoir d’achat, la disparition des classes moyennes, la possibilité pour tous de devenir producteur de richesse.

5) La construction d’une nouvelle société plus juste, objectif : un autre et meilleur monde. Hier lors de la mobilisation à Montpellier des femmes gilets jaunes elles scandaient : »Travailler, consommer, on ne veut plus de cela pour nos enfants !)

Info. : Tous ensemble à la Marche pour le climat de Montpellier le 27 janvier 2019. « Témoins au bout du monde » à un projet : retrouver à partir du Languedoc l’autosuffisance alimentaire que notre pays a perdu.

 Blog : http://christianpuech.wordpress.com.

BIO, A CONSOMMER AVEC MODERATION ?

Pour Michel Vigroux de Villeveyrac :

"Il est probable qu’en mangeant bio on mange plus sain, même si l’agriculture raisonnée Française est une des plus exemplaire à travers le monde. Cependant le Bio a ses limites. En tant qu’agriculteur, je sais que si je veux produire du blé sans engrais ni désherbant mon rendement pourra baisser jusqu’à -30%."

Vegetables, Garden, Mushrooms, Paprika

"Je sais aussi, qu’à cause des labours, mon bilan carbone sera très mauvais et pourtant la lutte contre les rejets de gaz à effet de serre est bien une priorité. Je sais que les labours profonds détruisent la biomasse. Je sais que du fait de ces labours profonds, conjugués à de fortes pluies, mes sols subiront l’érosion et participeront donc à ces inondations mêlées de boue qui envahissent les villages en aval. Et puis enfin je comprends bien que la raréfaction de la production va participer à l’inflation du prix des aliments de première nécessité (pain, pâte…). La catégorie de la population avec un bon pouvoir d’achat, qui achète bio (avec bonne conscience !), va entraîner tous ces désagréments. C’est l’autre catégorie de la population qui n’a rien demandé et qui a du mal à finir la fin des mois qui paiera plus cher pour les produits de première nécessité."

"Donc pour ceux, qui en ont les moyens, mangez bio, oui mais avec modération."

Communiqué de Myriam Roques au sujet de l'implantation d'un supermarché LIDL

Communiqué de

 Myriam Roques

 

Conseillère Régionale Rassemblement National Occitanie.
 

"L'union sacrée pour tuer les commerçants de la corniche à Sète"

"A l'exception notable du Rassemblement National qui n'y siège pas, tous les politiques ont été d'accord lors de la dernière Commission départementale d'aménagement du territoire (CDAC) pour autoriser l'implantation d'un supermarché LIDL de 1 423 m2, rue de la Chasse aux papillons. Oui tous. Même le Département et la Région ont dit oui ! Une nouvelle fois, la Gauche fait alliance avec François Commeinhes. Pire, ce vote est en contradiction totale avec ce que l'on entend, tant chez Kléber Mesquida que chez Carole Delga, au sujet du maintien des commerces de proximité et du « manger local ». Car nous savons bien que ce qui caractérise cette enseigne allemande n'est pas la vente de produits issus de notre terroir. Au-delà de ces considérations alimentaires, environnementales et sanitaires, c'est la survie économique des commerces de la Corniche dont il est question avec ce vote. Or, au nom de l'argent roi et avec la complicité de la Droite et de la Gauche, c'est tout un quartier qui va mourir, en perdant son âme !"

 

La sarl cinéma Chaplin en colère

Grégory Sauerborn, gérant de la sarl cinéma Chaplin, est exploitant de deux cinémas indépendants à Paris dont un fêtera ses 10 ans cette année. Sa volonté initiale et constante depuis janvier 2018 fut d’acquérir le Comoédia de Sète mais d'après lui :

" les négociations, déjà bien avancées, ont été interrompues sans motif valable et cohérent et sans m’en informer."

Film, Projecteur, Projecteur De Cinéma

Il n'est pas content sur la conduite des négociations avec la Mairie de Sète et suite au contexte de ces derniers mois, il souhaite affirmer son soutien total au projet de multiplexe de Frontignan. Il a toujours rêvé d’avoir un cinéma dans le sud de la France, région si chère à son coeur et dans laquelle il vit depuis plusieurs années maintenant. C’est pour cette raison que lorsque l’occasion s’est présentée, il ne pouvait qu’être optimiste, lui, Grégory Sauerborn, exploitant de salles de cinémas indépendants à Paris
Pour lui,  ce projet ne se réalisera pas :

Il précise : "Les négociations concernant l’acquisition du cinéma de Sète par ma société étant déjà avancées avec l’actuel propriétaire, mais mon dossier ayant été refusé (avant même d’avoir été réceptionné), le fait que je n’ai pas été informé directement de la suite des négociations ni de la préemption de la mairie et enfin le fait que le projet de l’actuel exploitant soit similaire au mien alors que mon projet a été réfuté, me permet de constater le comportement peu professionnel de la mairie de Sète. En effet, on peut ici parler de rupture abusive des pourparlers, les négociations étant avancées et mon projet ayant été rejeté sans justification de bonne foi. Par conséquent, le 13 novembre dernier, j'ai envoyé un courrier en LRAR à la mairie de Sète avec comme objet « rupture abusive de pourparlers » exprimant ainsi mon mécontentement, restant également et sans surprise, sans réponse à ce jour."



Un courrier de Christian Puech à propos de La puissance de la « non-violence active »

 Lettre de Paul, gilet jaune, adressée à Christian Puech, figure des écologistes à partisans.

"J’avais été étonné de voir un « géant » brandir la photo d’un indien d’Amazonie en voie d’extinction lors des marches pour le climat à Montpellier, avant le 17 novembre 2018 début de la révolte des gilets jaunes. Nous avons été depuis des milliers à le voir ou à l’entendre, parfois dans les radios et journaux (1). Si pour nous l’Amazonie est à l’autre bout du monde, pour les pas et l’esprit de synthèse de ce « géant » çà semble la porte à côté.

Quelle ne fut pas ma surprise de le voir aussi sur le rond-point que nous tenions avec les gilets jaunes au péage de Sète, prêcher la non-violence active, y compris lors des assemblées citoyennes de Montpellier à Odysseum ou au Peyrou. Nombre d’ entre nous ne connaissaient cet homme discret et modeste que par son prénom : Christian. En fait, il prêchait la non-violence presque partout dans le midi, tout en effectuant un reportage photos-vidéo informel. Un ami gilet jaune qui l’avait entendu, me dit  : » C’est le «  Lanza del Vasto », des gilets jaunes, faisant référence à la lutte des paysans du Larzac en 1975. Ayant bien connu cette lutte cela ne m’a pas paru idiot.

J’ai fini par demander à Christian quel était pour lui le lien entre toutes ces luttes et ces évènements ? Voici le résumé de notre conversation que je lui ai communiqué. Pour ce grand voyageur, « l’humanité entière est confrontée à un système financier déréglé, brutal, prédateur et injuste, dont les conséquences sur la biodiversité en voie d’extinction, sont indissociables de celles sur la diversité culturelle, intellectuelle. Comme devrait être indissociable l’harmonie de l’homme avec la nature ». Tout était dit, ou presque.

Revenons donc sur l’histoire politique de la révolte des paysans du Larzac et sur ses enseignements, qui rapprocherait Christian, les gilets jaunes et Lanza del Vasto.

En 1975, tracteurs et fourches contre chars : quel combat inégal ! C’est un peu pareil aujourd’hui pour les G.J. confrontés aux gaz lacrymogènes, flash ball et moyens des forces de Police du gouvernement en partie responsable de la révolte sociale suites aux taxes pétrolières et gazières… Quant aux choix des moyens de lutte sur le Larzac, les maoïstes et non-violents s’opposaient aussi au début du conflit, comme c’est le cas encore aujourd’hui entre les non violents et les extrêmes. Les coups tordus provocateurs de l’armée et le plasticage de la ferme des Guiraud enflammaient aussi les esprits révoltés, comme aujourd’hui les deux milles blessés, dont 145 gravement atteints ou infirmes.

Mais sur le Larzac Lanza del Vasto venait de fonder «  l’Arche » en occupant des terres. Et l’écrivain très actif prêchait aux paysans révoltés la non-violence active. Et, c’est en choisissant in fine, ce moyen de lutte que les paysans du Larzac ont bénéficié de l’immense soutien populaire, qui a contraint le gouvernement à abandonner ses projets. « Lanza a légitimé notre action » reconnaîtra José Bové. Voilà un exemple édifiant de lutte historique active mais non violente.

Quant aux liens qui pourraient exister entre l’engagement de Christian et ceux de Lanza del Vasto, voici quelques points de concordance figurants sur Internet. Lanza est le grand écrivain philosophe que l’on connaît, chantre de la non-violence, artiste, grand voyageur, auteur de bestseller : « Le pèlerinage aux sources ». Quant à Christian, beaucoup moins connu en France, il n’est autre que Christian Puech, également écrivain, artiste photographe, explorateur en Himalaya, (justement aux sources du Ganges parcourues par Lanza), féru de mysticisme tibétain, écologiste et défenseur des droits humains. Il y a tout de même bien là quelques points communs dans le parcours de ces deux hommes."