Les 25, 26 et 27 avril, près de 150 jeunes vont présenter 50 projets dans l’univers des Sciences et des technologies innovantes avec Set’expo Sciences à la salle Georges Brassens.
Les 25, 26 et 27 avril, près de 150 jeunes vont présenter 50 projets dans l’univers des Sciences et des technologies innovantes avec Set’expo Sciences à la salle Georges Brassens.
Selon Orangefr
Des chercheurs viennent d’identifier des restes fossilisés, découverts en 2005, en Inde. Ils auraient appartenu au plus grand serpent ayant jamais existé : le Vasuki indicus, qui mesurait jusqu'à 15 mètres, a relayé “Le Parisien”, jeudi 18 avril.
Le Vasuki indicus vivait en Inde, il y a environ 47 millions d’années. Des chercheurs ont découvert son fossile dans une mine de lignite, à Kutch, dans l’État de Gujarat et l’ont identifié comme étant cette nouvelle espèce de reptile éteinte.
Ce serpent serait impressionnant par sa taille estimée qui pourrait surpasser tout ce que l'on connaissait jusqu’ici en matière de faune à écailles rampante et siffleuse, explique Le Parisien.
Le plus grand serpent ayant jamais existé ?
Eaux souterraines : Un programme expérimental à l’étude pour maitriser les risques d’inversac suite au dernier phénomène survenu sur la source de la Vise. L’année 2023 est celle de tous les records(1) : pluviométriques, avec seulement 210 mm de cumul annuel sur Sète et piézométrique, avec des niveaux d’eau des nappes souterraines, montrant le plus bas niveau atteint depuis 1959 (début des enregistrements sur le territoire). Dans ces conditions, l’arrivée d’un nouvel inversac sur la source de la Vise était probable et prévisible.
Il est survenu le 18 octobre 2023 lors d’une tempête et une montée des niveaux de l’étang de Thau. Désormais un programme expérimental inédit en France est à l’étude et, grâce à la mobilisation de nombreux partenaires, celui-ci devrait s’engager cette année. Depuis le déclenchement en octobre 2023 d’un nouvel inversac, les eaux lagunaires s’engouffrent dans la source de la Vise à près de 230 litres/seconde de moyenne dans la nappe d’eau douce souterraine.
Il s’agit du huitième phénomène d’inversac connu depuis 1967.
Une concertation renforcée depuis un an Face à la sécheresse qui touche notre territoire et devant le risque d’inversac, de nombreuses réunions se sont déroulées dès le mois de juin 2023 pour échanger et débattre des stratégies à déployer. Les partenaires ont eu l’occasion d’échanger lors de deux Commissions Locale de l’Eau (CLE), une commission paritaire entre Maires et usagers de la lagune, une cellule de crise de suivi du phénomène suite au déclenchement et un comité technique d’expertise hydrogéologique.
A l’issue de ces différentes instances de concertation et sur la base des résultats et expertises hydrogéologiques apportés par le BRGM(3), notamment en lien avec le programme DEMEAU’Thau, les partenaires ont décidé le montage d’un programme expérimental sur la source de la Vise visant à limiter les intrusions d’eau salines en conditions d’inversac. Ainsi depuis 4 mois, les experts travaillent à la conception d’un programme expérimental sur la source sous-marine. Retour sur la cellule de crise Les données du réseau de suivi développé par le SMBT(2) dans le cadre du programme Dém’eaux se sont révélées exactes. Annoncé dans la nuit, suite à un niveau bas de l’aquifère et à une surcote marine de 55 cm, le débit de source de la Vise située à 30 mètres de fond sous la lagune de Thau s’est inversé, provoquant l’entrée des eaux de l’étang dans l’aquifère. En conséquence, mercredi 18 octobre a été réunie une cellule de crise en mairie de Balaruc-les-Bains, avec les parties prenantes et les experts compétents pour évaluer les risques et placer la source sous surveillance.
L’urgence à étudier une solution technique qui permette de pallier les entrées d’eaux saumâtres dans cette ressource stratégique pour le territoire a été rappelée par tous les acteurs en présence et notamment la Commune de Balaruc-les-Bains et Michel Garcia, Vice-Président du SMBT et Président de la Commission Locale de l’Eau.
Une expérimentation inédite en France L’expérimentation qui est programmée sur la source de la Vise représente une première au niveau national sur la mise en place de solutions pour contenir l'intrusion d'eau salée dans les nappes souterraines. Le cas de Thau n'est pas un cas isolé et bien des territoires littoraux sont ou seront exposés dans le futur à des problématiques de salinisation des nappes d'eau douce en raison des connexions entre la mer et les aquifères. Les mesures de protection des aquifères d'eau douce en zone littorale représentent une solution de sauvegarde essentielle des réservoirs d'eau douce. Au-delà de l'enjeu local, la communauté scientifique, à travers le BRGM, est très mobilisée pour suivre sur cette expérimentation qui pourra amener d'autres territoires à se positionner sur des mesures de protection similaires.
Un projet qui s’affine
Ce programme a été présenté et discuté le jeudi 11 janvier dernier devant un comité de pilotage réunissant la préfecture de l’Hérault, La région Occitanie, le Département de l’Hérault, l’Agence de l’eau, Sète Agglopole Méditerranée et la commune de Balaruc-les- Bains en présence de François Commeinhes et Michel Garcia. Le SMBT porterait la maitrise d’ouvrage du projet et le BRGM sa réalisation qui s’étalerait sur 3 années pour un montant global de 500 000 €.
Ce programme serait découpé en 4 phases :
La première consisterait à établir les dossiers d’autorisation (Loi sur l’Eau, Occupation du domaine public maritime),
La seconde phase permettrait de concevoir la pièce qui sera réalisée sur mesure puis déposée au fond à 27 mètres,
Les deux dernières phases consisteraient à établir des expériences testant des situations en débit « entrant » et « sortant », permettant d’évaluer l’efficacité de l’ouvrage et les réponses de l’aquifère.
Ces expériences permettront de tester un dispositif de réduction de l’impact d’un inversac et de suivre le comportement de l’hydro système, mais aussi d’expérimenter une solution de régulation de la ressource en eau douce souterraine afin d’évaluer les conditions permettant, le cas échéant, de limiter le déclenchement du phénomène d’inversac. Pour Michel GARCIA, Vice-président du SMBT et de Sète Agglopôle Méditerranée, Président de la Commission locale de l’eau et Conseiller municipal à Villeveyrac : « Ce programme expérimental est essentiel pour l'avenir de notre territoire. Protéger nos ressources en eaux souterraines douces des pollutions salines de plus en plus récurrentes et intenses nous permettra dans un contexte de changement climatique, de sécuriser les différents usages de l’eau et de garantir les équilibres écologiques de notre lagune. »
La concrétisation du programme et le calendrier de réalisation sont conditionnés autour de La table des financeurs qui ont d'ores et déjà acté une position de principe sur le financement de l'expérimentation. Ainsi l’Etat, la Région Occitanie, le Département de l’Hérault, Sète Agglopôle Méditerranée et la Ville de Balaruc-les-Bains ont confirmé leur engagement à soutenir le programme. Dans les prochaines semaines les détails du programme expérimental devraient être connus.
LE SAVIEZ-VOUS ? Coordonné par le BRGM, le programme Dem’eaux a été mené en partenariat avec d’autres unités de recherche : UMR Géosciences Montpellier, UMR Hydrosciences et une entreprise spécialisée en informatique (Synapse), ainsi que les gestionnaires de la ressource en eau du territoire, dont le Syndicat mixte du bassin de Thau. D’un montant de 5,3 millions d’euros, le financement du projet est assuré à 42% par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et la Région Occitanie (dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020), à 11% par le fonds européen FEDER, à 17% par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, à 4% par Montpellier Méditerranée Métropole, à 2% par Balaruc-les-Bains et à 1% par le Syndicat Mixte du Bassin de Thau. Le reste du financement du projet (23%) est apporté grâce à la participation financière de la plupart des partenaires dont le BRGM
Plus d’informations : https://vu.fr/izea Voir le reportage réalisé sur le phénomène d’inversac qui s’est produit dans la nuit du 17 au 18 octobre 2023 sur la source sous-marine de la Vise et diffusé dans le JT du 19/20 France 3 Languedoc-Roussillon du mardi 16 janvier 2024 (à partir de la minute 14’30) : https://vu.fr/hUNpl (1)
Record sur la période 1947-2023 (source : Météo-France) (2) SMBT : Syndicat mixte du bassin de Thau (3) BRGM : Bureau de Recherche de Géologie Minière, établissement scientifique et technique public)
Grâce à elle vous alliez apprendre d’où vient l’eau souterraine du Bassin de Thau ? Comment se renouvelle-t-elle et à quel débit alimente-t-elle la lagune ? Peut-elle être exploitée et en quelle quantité ? Comment prévenir les phénomènes d’inversac de la Vise et de salinisation des eaux souterraines et thermales ?
En effet, pour répondre à ces questions, il a été lancé, en 2017, le programme de recherches Dem’eaux Thau, piloté par le BRGM et co-financé par la Ville de Balaruc-les-Bains.
Ce programme est maintenant terminé et à l’heure où l’eau fait l’objet de toutes les attentions, une conférence grand public était la bienvenue afin de présenter les conclusions de cette étude et les nouvelles découvertes sur les eaux souterraines dans la région de Thau – Balaruc et notamment sur les eaux thermales.
Une conférence animée par le BRGM à partir de Dem’Eaux Thau qui doit permettre une meilleure gestion des ressources en eau souterraine d’un aquifère côtier karstique
Le projet de recherche Dem’Eaux Thau (2017–2022) a eu pour objectif de mieux comprendre la structure et le fonctionnement d’un hydrosystème karstique complexe dans le secteur du Bassin de Thau, à l’Ouest de Montpellier. Il a permis de développer des outils de gestion des eaux souterraines à différentes échelles spatiales et temporelles.
Voici le constat de la situation en 2017, dressé par le BRGM
"Les ressources en eau souterraine des calcaires karstiques du Pli Ouest de Montpellier présentent un intérêt majeur pour le territoire, pour l’alimentation en eau potable (ville de Sète, Syndicat Intercommunal d’adduction en Eau Potable Balaruc-Frontignan, Syndicat Intercommunal d'adduction d'eau des communes du Bas Languedoc), mais également pour le développement économique, avec en particulier l’activité conchylicole/pêche dans l’étang, ainsi que pour le thermalisme sur la presqu’île de Balaruc-les-Bains (1ère station thermale en France avec plus de 50 000 curistes en 2019), et l’irrigation. Ce secteur est situé à la convergence d’eaux souterraines provenant de divers réservoirs superficiels et profonds : eaux karstiques froides des Causses d’Aumelas et de la Gardiole, eaux d’origine marine (étang et mer) et eaux thermales chaudes et minéralisées. Ces différents réservoirs sont en interaction les uns avec les autres selon des processus complexes dont les déterminants ne sont pas tous connus.
Cet aquifère karstique est confronté à des phénomènes temporaires d’intrusion d’eau saumâtre (appelés « inversac ») par l’intermédiaire de la source sous-marine de la Vise, située dans l’étang de Thau, à moins de 200 m à l’Ouest de la presqu’ile de Balaruc-les-Bains. Depuis la fin des années 1960, sept phénomènes d’inversac ont été détectés. Pendant ce phénomène qui peut durer plusieurs mois (environ 6 mois en 2010 et 2014, et près de 18 mois en 2020-2022), la source de la Vise, au lieu de fournir de l’eau douce utile à la vie aquatique de l’étang de Thau, absorbe l’eau saumâtre de la lagune conduisant à une salinisation progressive et récurrente de l’aquifère. Ce phénomène a eu, entre autres conséquences, l’abandon (en 2014) de la source Cauvy à Balaruc-les-Bains pour son usage pour l’alimentation en eau potable."
Ainsi, compte tenu des différents enjeux de ce territoire côtier, la mise au point d’un outil de gestion de l’eau souterraine était devenu indispensable pour les différents acteurs.
"Cette étude scientifique a été menée par une équipe pluridisciplinaire afin de caractériser à la fois la géologie, la géomorphologie, l’hydrodynamique, l’hydrogéologie et la géochimie de l’hydrosystème de Thau. Ces différents aspects ont ensuite été rassemblés et discutés pour dresser un modèle conceptuel complet du fonctionnement et de la dynamique de l’aquifère.
De nombreux moyens ont été mis en œuvre : imageries géophysiques, réalisation d’un forage à Sète et d’une plateforme multi-forages à Balaruc-les-Bains, dont un ouvrage carotté de près de 780 m de profondeur, conception et mise en place d’un équipement sur mesure pour la source de la Vise, campagnes d’analyses inédites (180 prélèvements, plus de 3000 résultats d’analyses)…"
La compréhension et la modélisation du phénomène d’inversac a permis l’élaboration d’un outil prototype permettant d’évaluer le risque de déclenchement de ce phénomène, qui s’appuie sur différentes variables enregistrées sur la presqu’île de Balaruc-les-Bains.
L’Université de Montpellier, les 5 organismes de recherche partenaires (CIRAD, CNRS, INRAE, INSERM, IRD), la Ville de Montpellier, le Réseau des Médiathèques et l’association Kimiyo s’associent pour proposer une nouvelle édition de Sud de sciences, du 29 novembre au 3 décembre 2023.
Ce festival du film scientifique illustre un engagement commun fort : celui de renforcer les relations science et société en proposant au plus grand nombre d’assister gratuitement à des projections de films scientifiques, suivies d’échanges avec des chercheur·e·s.
Cette 6ème édition affiche une riche programmation qui va rayonner dans 3 médiathèques du réseau : Castries, Clapiers et Montpellier, où une séance est également prévue au Cinéma Nestor Burma.
Programmation grand public
Médiathèque Albert Camus – 12 Avenue Albert Camus, 34830 Clapiers
Médiathèque Émile Zola – 218 Bd de l’Aéroport international, 34000 Montpellier
Médiathèque Françoise Giroud – 15 Av. de la Coopérative, 34160 Castries
Médiathèque Émile Zola – 218 Bd de l’Aéroport international, 34000 Montpellier
Médiathèque Émile Zola – 218 Bd de l’Aéroport international, 34000 Montpellier
Cinéma Nestor Burma – 2 Rue Marcellin Albert, 34080 Montpellier
Médiathèque Émile Zola – 218 Bd de l’Aéroport international, 34000 Montpellier
Redouté depuis le printemps compte tenu des tensions sur la ressource en eau, un nouveau phénomène d’inversac s’est produit dans la nuit du 17 au 18 octobre, sur la source de la Vise, point le plus profond de la lagune de Thau.
L’aquifère est désormais sous surveillance et une cellule technique travaille à la mise en œuvre de solutions. Les données du réseau de suivi développé par le SMBT(1) dans le cadre du programme Dém’eaux se sont révélées exactes. Annoncé dans la nuit, suite à un niveau bas de l’aquifère et à une surcote marine de 55 cm, le débit de source de la Vise située à 30 mètres de fond sous la lagune de Thau s’est inversé, provoquant l’entrée des eaux de l’étang dans l’aquifère.
Si à ce jour, l’augmentation de la conductivité (taux de salinité) n’a pas encore été constaté dans les forages témoins, celle-ci ne devrait pas tarder à se produire.
Lors du dernier phénomène, ce sont plusieurs dizaines de tonnes de sel qui étaient entrées dans le réservoir au cours de ce phénomène, le plus long jamais observé. La source de la Vise est reliée à l’aquifère du pli Ouest qui alimente la lagune de Thau en eau douce et abrite également les eaux thermales exploitées par les thermes de Balaruc-les-Bains, première station thermale de France et plus gros employeur du territoire avec 400 emplois directs et 2000 emplois induits. Un dispositif de vigilance (avec le renforcement des analyses réalisées par le laboratoire d’autocontrôle des Thermes) a été immédiatement déclenché par la SPLETH sous l’égide de l’Agence Régionale de Santé.
Ce suivi régulier permet de prévenir toute modification des paramètres de l’eau thermale grâce au suivi de forages d’observation. Des remontées d’eau dans les habitations de la presqu’île ont été constatées dans les heures qui ont suivies le déclenchement du phénomène. Les riverains potentiellement impactés ont été immédiatement informés par la Commune de Balaruc-les-Bains. Pour rappel, en 2020 lors du dernier inversac, un arrêté de catastrophe naturelle permettant d’indemniser les riverains avait été pris
La Préfecture maritime va également prendre des dispositions pour interdire toute navigation et plongée dans un rayon de 100 mètres autour de la Vise, le débit entrant estimé à 400 l/s pouvant causer des perturbations sur le plan d‘eau. Mercredi 18 octobre, une commission de crise s’est réunie en mairie de Balaruc-les-Bains avec les parties prenantes et les experts compétents pour évaluer les risques et placer la source sous haute surveillance.
L’urgence à étudier une solution technique qui permette de pallier les entrées d’eaux saumâtres dans cette ressource stratégique pour le territoire a été rappelée par tous les acteurs en présence et notamment la Commune de Balaruc-les- Bains et le vice-président du SMBT et président de la Commission Locale de l’Eau Michel Garcia. Dès le mois de juin, lors d’un comité de suivi du programme Dém’eaux et d’une commission paritaire du SMBT, le lancement de ce programme technique avait déjà fait consensus. La Commission locale de l’eau qui réunit collectivités, services de l’Etat et usagers de la ressource au premier plan desquels les pêcheurs, les conchyliculteurs, les agriculteurs et les thermes avait exprimé également cette même volonté. Le programme est actuellement en cours de montage en partenariat avec le BRGM(2) qui a piloté le programme Dém’eaux.
DEM’eaux
Thau Coordonné par le BRGM, le programme Dém’eaux est mené en partenariat avec d’autres unités de recherche : UMR Géosciences Montpellier, UMR Hydrosciences et une entreprise spécialisée en informatique (Synapse), ainsi que les gestionnaires de la ressource en eau du territoire, dont le Syndicat mixte du bassin de Thau. Inscrit au Contrat de plan Etat-Région, d’un montant de 5,2 M d’€, ce programme vise à mieux comprendre le fonctionnement de l’aquifère. Son financement est assuré par l’Etat (12 %), la Région Occitanie / Pyrénées- Méditerranée (26 %), l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (17%), le FEDER (11 %), Montpellier Méditerranée Métropole (4%), la commune de Balaruc-les-Bains, le Syndicat Mixte du Bassin de Thau, les unités de recherche et entreprise partenaires
(1) SMBT : Syndicat mixte du bassin de Thau
(2) BRGM : Bureau de Recherche de Géologie Minière, établissement scientifique et technique public)
(3) Légende Photo : « La source sous-marine de la Vise jaillit à 28 mètres de profondeur dans la lagune de
Thau » & crédit : BRGM
La Fête de la science a lieu chaque année partout en France pendant 10 jours, cet évènement a pour but de promouvoir les sciences auprès du grand public. Partez à la rencontre des hommes et des femmes qui font les sciences, les techniques et les innovations d’aujourd’hui au travers d’animations pour tous : démonstrations, expérimentations, ateliers, médiations scientifiques.
Sur notre territoire, les équipements patrimoniaux que sont le « Musée Villa-Loupian », le « Musée ethnographique de l’étang de Thau » et le « Jardin Antique Méditerranéen » seront portes ouvertes :
- Les Dimanches 8 et 15 octobre toute la journée pour les 3 équipements patrimoniaux.
– Le samedi 14 octobre en plus, pour le Jardin Antique Méditerranéen.
- SAMEDI 7 OCTOBRE :
Au Musée ethnographique de l’étang de Thau, quai du port de pêche à Bouzigues
Soirée du crime « l’affaire Aye Aye »
Une soirée enquête sur la préservation des espèces en voie de disparition. Animée par l’association Manoir du Crime. A partir de 10 ans. Sur réservation au 04.67.78.33.57.
2 sessions (18h30 et 21h30) Déjà complet
- DIMANCHE 8 OCTOBRE :
Au Musée ethnographique de l’étang de Thau, quai du port de pêche à Bouzigues
RESSAC*, messagers du littoral
Les médiateurs de la compagnie MangNuage et le service Patrimoine et Archéologie vous proposent des échanges et discussions toute la journée autour de la fragilité des littoraux et les enjeux de leur préservation. (*Résidence, Environnement, Sport, Sciences, Arts & Cirque)
De 10h30 à 12h : Malle à Mystères
« Les trésors d’Al Idrisi, à la découverte des milieux lagunaires de la Méditerranée »… un jeu d’énigmes au format escape game basé sur un scénario historique. Pour les parents et les enfants dès 9 ans. Sur inscription au Musée. Ce dispositif ludique permet d’aborder la richesse et la fragilité des paysages littoraux pour sensibiliser aux enjeux de leur préservation.
A partir de 14h30 : Livre-jeu numérique
« Opération Egide, une aventure éco-héroïque de Gritée Iceberg »
A partir de 13 ans. Gratuit (sans inscription).
Cette interface basée sur un scénario mythologique à choix multiples, est à destination d’un public jeune. Il permet d’aborder l’impact de la transmission de la connaissance sur la capacité d’agir des citoyens.
Exposition sur la fragilité des littoraux et la manière de les habiter durablement
17h30 : Spectacle de cirque aérien sur le bateau MangeNuage, Plage de la Pyramide à Bouzigues (derrière le musée). Entrée libre, tout public.
Le spectacle de cirque « RESSAC » est une métaphore de la relation entre la volonté humaine et la progression erratique de son environnement. La nature suit des lois que l’homme pense toujours pouvoir régler. La personnification de l’un et de l’autre par les artistes permet une approche plus concrète et donne à chacun le choix de s’identifier, ou pas, dans les errances, les excès, les erreurs et les solutions que chaque personnage finit par trouver pour avancer ensemble.
Au Musée gallo-romain Villa-Loupian, à Loupian
De 15h à 17h : Stand : la culture des plantes à travers les âges.
Comment les anciens cultivaient leurs plantes ? Quelles étaient leurs contraintes et comment se sont-ils adaptés au fil du temps. Partez à la découverte des plantes sauvages avec Corinne Fabre productrice de plantes dans l’Hérault. Animé par Corinne Fabre – CIVAM Racines 34 , membre du réseau CPIE Bassin de Thau. Entrée libre, tout public.
SAMEDI 14 OCTOBRE
Au Jardin Antique Méditerranéen, rue des Pioch à Balaruc-les-Bains
De 14h30 à 16h30 : Stand APPEL D’AIR
Dans le cadre la journée internationale de la qualité de l’air et la Fête de la science, venez aborder les notions et informations autour de la qualité de l’air.
Nous vous proposons d’aborder les différents enjeux de cette thématique de manière interactive et ludique (quizz, photolangages, jeux de sociétés, …) à travers un stand où nous aborderons les enjeux de la pollution atmosphérique. De quoi parle-t-on exactement ? Quelles sont les sources de pollution ? Quels sont les polluants ? Quel est l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé humaine, mais aussi sur l’environnement ?
Vous souhaitez approfondir le sujet ? Vous aurez la possibilité de vous inscrire pour participer à deux autres ateliers, qui vous permettront de monter votre propre capteur à particules fines, analyser et interpréter les résultats tout en participant à une démarche de sciences citoyennes autour de la qualité de l’air. Animé par le CPIE Bassin de Thau. Entrée libre. Tout public dès 8 ans.
DIMANCHE 15 OCTOBRE
Au Jardin Antique Méditerranéen, rue des Pioch à Balaruc-les-Bains
De 15h à 17h30 : Stand In Vino veritas
Du jus de raisin au vin, l’association Kimiyo (association culture scientifique) vous propose des petites expériences ludiques et sensorielles autour du monde du vin.
Entrée libre – Public adulte
Confusion d'une espèce comestible avec une espèce toxique, consommation de champignons comestibles en mauvais état, mal cuits ou mal conservés, achat « à la sauvette »... Que l'on soit connaisseur ou que l'on pratique la cueillette occasionnellement, c'est une activité qui peut comporter des risques très graves pour la santé et on déplore chaque année un millier d'intoxications. Service-Public.fr vous rappelle les bonnes pratiques pour une consommation en toute sécurité.
Les conséquences des intoxications sur la santé peuvent être graves et conduire à une hospitalisation : troubles digestifs sévères, complications rénales, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe. Certaines peuvent nécessiter une hospitalisation en réanimation, et conduisent parfois au décès.
Ces intoxications ont lieu principalement au mois d'octobre, lorsque les conditions météorologiques associant précipitations, humidité et fraîcheur favorisent la pousse des champignons et leur cueillette.
Pour limiter ces risques, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) vous invite à respecter certaines recommandations.
En cas d'apparition de symptômes suite à la consommation de champignons : douleurs abdominales, diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue notamment, il faut appeler immédiatement un centre antipoison en mentionnant cette consommation :
Notez les heures du repas concerné et de la survenue des premiers signes, et conservez les restes de la cueillette pour identification.
Le délai d'apparition des symptômes est variable : de quelques heures après la consommation à plus de 12 heures. L'état de la personne intoxiquée peut s'aggraver rapidement.
En cas de détresse vitale : perte de connaissance, détresse respiratoire... appelez le 15 ou le 112.
Attention : les centres antipoison ont pu constater que, dans certains cas, la confusion entre espèces avait été favorisée par l'utilisation d'applications de reconnaissance de champignons sur smartphone qui avaient donné des identifications erronées sur les champignons cueillis.
À savoir : en 2022, deux personnes sont décédées suite à la confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique. Que vous soyez connaisseur ou cueilleur occasionnel, restez vigilant et respectez les bonnes pratiques pour une consommation en toute sécurité.
Entre le 1er juillet et le 31 décembre 2022, 1 923 intoxications avaient été rapportées aux Centres antipoison.