courrier des lecteurs

Message des "Gilets Jaunes et Handicaps" du Bassin de Thau

"Au moins 13 millions de personnes vivent avec un handicap (visible ou invisible) sur 67 millions de
français. En 2002, l'INSEE annonçait le chiffre de 12 millions basé sur l'enquête HID (Handicaps,
Incapacités, Dépendance), mais nous pouvons largement l'augmenter d'au moins 1 million vue la croissance
de la population française. 13 millions de français luttent contre ou avec leur maladie (je vous laisse libre
choix) ! 13 millions de personnes sont ignorées, oubliées, invisibles pour ne pas dire jetées aux bans de la
société !"gileCapture

"Je ne viens pas vers vous en tant que porte-paroles ou représentante des handicapés de France, je viens vers
vous en tant que femme ayant un handicap dit invisible, en tant que maman, en tant que gilet jaune.
Pourquoi pas un peu de moi avant de parler de mon implication dans le mouvement ?
Après 40 années de souffrance, en 2015, une psychiatre montpelliéraine a posé des mots sur mon « mal
être ». Depuis, je vis, j'évolue dans ce cercle que j'appelle ma famille = les handicapés. Pour moi le handicap
ce n'était pas cela. C'était toutes ces personnes dont on voit la différence. Mais je me suis remémoré une
période où j'exerçais au secrétariat d'une école. Il y avait un petit garçon, qui au premier abord semblait
« normal » (que ce mot n'est pas beau car c'est quoi la normalité ?). En fait il avait été diagnostiqué autiste.

J'avais eu l'occasion de discuter avec la maman qui m'avait expliqué les problèmes quotidiens avec les
administrations, le combat pour scolariser son enfant, la souffrance de supporter l'oeil des autres parents qui
qualifiaient ce petit bout de 5 ans de capricieux, de fou et j'en passe. Je n'avais pas compris à ce moment là
ce que cela représentait. Dans mes différentes démarches administratives je n'avais rencontré que des
personnes bienveillantes, qui n'ont jamais jugé mon handicap qui est le handicap psychiatrique : je suis
bipolaire et borderline.


2017, les élections sont là. Cette personne pour qui des millions de personnes ont votée, cette personne est
celle qui va avoir en charge nous français, notre pays et l'Europe. J'avais compris dès le départ, qu'une
personne sortant du milieu bancaire ne pourrait pas traiter les gens humainement. Oubliez-vous les
problèmes que vous rencontrez avec vos banques lors de demandes particulières ? Les français ont
commencé, financièrement, à sombrer.


Le 17 novembre 2018, la France a grondé. J'ai grondé. Ce fut le début de la révolte. J'ai enfilé mon gilet
jaune et j'ai commencé à me battre. Mais au fil des semaines, en lisant les tracts, je me suis rendu compte
que les handicapés n'étaient notés nulle part. Que dans les revendications, les handicapés étaient les oubliés.
Cela m'a mis en colère. Alors j'ai intégré un 1er groupe facebook dont j'ai été porte-paroles. J'ai pu
communiquer, entre autre, avec des femmes et des hommes ayant un handicap invisible. Le handicap
psychiatrique, celui qui est le mien, se résumait à 2 personnes.


J'ai décidé il y a quelques jours, de créer mon propre groupe de gilets jaunes handicapés. Je ne suis pas
porte-paroles des handicapés de France, je porte juste MA parole, MON ressenti. J'estime que nous avons
une double peine : porter notre handicap + porter toutes les injustices telles qu'elles soient. J'explique dans
toutes les AG Gilets Jaunes et lors des débats, ce que les handicapés subissent comme injustices. Des
exemples, des doléances j'en ai listé un grand nombre, cette liste n'est pas exhaustive. Je vous laisse la lire.
Il faut savoir que peu d'handicapés ont un emploi fixe. Ceux qui ont un handicap invisible sont plus impactés
d'après ce que j'ai pu constater, conforté par ma propre expérience. Le handicap que l'on ne voit pas est
souvent assimilé à « faire du cinéma ». J'en veux pour exemple la fibromalgie : elle est pour la médecine une
maladie que je qualifierai « d'imaginaire ». Le handicap psychiatrique est souvent assimilé à la folie. Je crie
à la honte, à la méchanceté et l'incompréhension de l'homme.


Mon travail quotidien est la communication. Il faut que les français connaissent ce que les handicapés
endurent. Il faut que les français se battent avec nous. Il y a le combat à petite échelle, comme je fais moi
(avec bien d'autres ainsi que les associations), mais il y surtout VOUS les médias qui puissiez nous aider car
c'est VOUS que les gens écoutent. C'est VOUS qui êtes le relais. C'est VOUS qui êtes notre vitrine. J'ai crée
un flyer que je distribue lors des manifestations les samedis à ceux qui acceptent de les prendre. C'est en
multipliant les petites actions que l'on devient un être humain à part entière et que les choses peuvent
avancer.


J'interpelle aussi les politiques, là est ma différence. Ma bipolarité y est certainement pour beaucoup. Je suis
Gilet Jaune A-politique, A-syndicat - et - je suis Gilet Jaune Handicapée qui elle, par tous les moyens, se bat
pour faire valoir ses droits, les droits de sa famille.
Je suis citoyenne française. Je veux vivre et non survivre. Je suis Valérie, en handicap invisible, maman et
gilet jaune qui se bat contre (ou avec à vous de voir) la maladie (invisible), l'injustice, l'indifférence."
Valérie Dumas

 

Les revendications : Liste des besoins (non exhaustive)
• Ne plus prendre en compte les revenus du conjoint pour le calcul de l'AAH.
• Cumul de l'AAH et la pension d'invalidité, et non plus au prorata.
• Traitement des dossiers déposés en MDPH dans un délai inférieur à 3 mois et renouvellement
automatique pour les maladies et handicaps incurables.
• Structures scolaires adaptées aux enfants handicapés.
• Augmentation du nombre d'AVS et leur remplacement lors d'absence, durant toute la scolarité.
• Professeurs formés à l'accueil et enseignement des enfants «différents» (autisme, trisomie, trouble
du comportement etc...)
• Reconnaissance totale des maladies peu connues, rares ou invisibles.
• Meilleure prise en charge par la CPAM des différents besoins des enfants en handicap.
• Attribution de l'AAH à toutes personnes quel que soit le handicap.
• Cumul retraite et/ou pension de reversion, d'invalidité et AAH.
• Droit à la prime de noël CAF bien que l'AAH soit perçue.
• Revalorisation AAH et pension d'invalidité au minimum du SMIC sans conditions.
• Revalorisation Allocation d'Education de l'Enfant Handicapé et complément (AEEH).
• Revalorisation des APL et accord systématique pour obtenir un logement adapté.
• Augmentation de la Prestation Compensation du Handicap (PCH).
• Aides financières accordées pour l'emploi d'une aide ménagère, l'acquisition de matériel et la
réalisation de travaux dans les maisons et appartements.
• Meilleure reconnaissance des parents ou proches aidants.
• Droits bancaires identiques à ceux des valides (droit aux crédits etc...).
• Annulation de l'impôt sur la pension d'invalidité.
• Suppression du remboursement de l'ASI lors d'une succession.
• Accessibilité de tous les lieux publics aux personnes handicapées.
• Aide au maintien d'une vie sociale quel que soit le handicap.
• Plus de places dans les lieux de vie pour les personnes handicapées et /ou dépendantes, quel que
soit l'âge.
• Points de rdv pour des activités ludiques.
• Plus de centres de reconversions professionnelles dans chaque région.
• Amende sévère pour les entreprises refusant les handicapés.
• Augmentation du prix du PV lors du non respect des stationnements handicapés.
• Plus de places handicapées à format adapté aux fauteuils.
• Stage de sensibilisation aux handicaps pour les personnes se garant sur les places handicapées

 

https://www.facebook.com/groups/371150983472851/

Jean Pierre CHOQUER veut de l'aide pour son projet d'éolienne "révolutionnaire" à VOILURE TOURNANT

Il veut faire connaître son projet d'éolienne "révolutionnaire" à VOILURE TOURNANTE et informer sur la levée de fonds qu'il a faite récemment.

"Devenu mal voyant depuis trois ans, j'ai été dans l'obligation de laisser en stand by ce projet.
Les caractéristiques de cette éolienne sont les suivantes:
* Ne produit aucun bruit
* Peut être installée au niveau du sol y compris plat
* Peut être discrète, cachée derrière des haies d'arbres ou d'arbustes
* Peut être enterrée ou semi-enterrée, intégrée ou sur le toit d'un immeuble
* Produit 2 fois plus de puissance pour une même dimension qu'une hélice traditionnelle
* Peut fonctionner lors d'une tempête
* Fonctionne avec un vent très faible à partir de 4 Km/H
* Peut alimenter une maison individuelle pour toutes les fonctions sauf le chauffage, délivrant 350 W avec une hélice de 3 m de diamètre
* Une petite installation complémentaire photovoltaique suffira en complément pour alimenter cette maison en électricité toute l'année
Il sera proposé a chaque contributeur ayant donné au moins 10 €, un dossier de construction permettant à chacun de réaliser cette éolienne.
Les pièces usinées seront proposées dans un catalogue."

Jean Pierre CHOQUER
6 quai de plaisance - 34340 Marseillan plage
Tél : 04 67 01 62 70

Demande de levée de fonds chez : LEETCHI et LE POT COMMUN

45 premiers signataires pour une "Tribune" : "Sète, poursuivons l’histoire" ! (2)

45 premiers signataires pour une "Tribune" : "Sète, poursuivons l’histoire"

 

"Sète, poursuivons l’histoire !
Nous, Sétoises et Sétois, engagés dans la vie économique, culturelle, sportive ou associative de Sète, amoureux de notre ville,
Nous qui écoutons depuis quelques semaines les prophètes du changement qui prétendent s’engager pour notre avenir sans comprendre les enjeux du présent,
Nous qui voyons les ambitieux de tous bords répéter des contre-vérités, s'agiter et peindre notre ville de noir à des fins purement électorales,
Ceci alors que Sète rayonne plus que jamais…"


"Nous Sétoises et Sétois, issus d’horizons divers, à l’image de Sète, ville-port, île singulière et plurielle, ouverte sur le monde, qui s'est construite au cours de son histoire, par un brassage de populations,
Nous voyons Sète revivre depuis quinze ans tout en préservant et chérissant la force de ses traditions et de son patrimoine,
Sète, bijou exceptionnellement riche d’espaces verts et bleus auxquels nous sommes farouchement attachés, de la forêt des Pierres Blanches jusqu’aux plages du lido en passant par nos parcs et jardins, l'étang de Thau et nos canaux,
Sète, que nous aimons voir aussi dynamique, devenue à nouveau destination recherchée du tourisme, de la plaisance, de la culture et du sport,
Sète, veillant sur ses habitants de tous âges, en s’équipant de nouveaux espaces, services et structures publiques, de zones économiques et autres dispositifs innovants en faveur de l’emploi et de la formation,
Sète, vivante, forte de sa vitalité associative, ville citée en exemple pour avoir su résister au fléau national bien connu de désertification que connaissent tant de villes dites « moyennes »,
Nous, Sétoises et Sétois, fiers de notre ville, fiers d’y vivre et soucieux de la préserver,
Nous sommes soudés par la même volonté de poursuivre le chemin et travailler ensemble, à apporter les solutions adaptées répondant aux paramètres du quotidien d’une Sète d’aujourd’hui, attractive, belle, audacieuse, accueillante, attentive à tous, chevillée à son histoire et à son authenticité,
C’est pourquoi, nous, Sétoises et Sétois, nous nous reconnaissons dans les valeurs et le travail portés par notre maire, François Commeinhes, rassembleur, ouvert, libre, humaniste, fort de sa profonde connaissance et expérience des enjeux économiques, environnementaux, sociaux, patrimoniaux et culturels de notre territoire,"


"Nous partageons sa vision optimiste pour notre ville, une Sète, apaisée, équilibrée, confiante, et lui apportons notre soutien pour écrire la suite de notre histoire commune."

 

Les 45 premiers signataires :
1. Victoria ANTIA, 25 ans, kinésithérapeute
2. Valérie ARFEL, 46 ans, bénévole associative
3. Margaux AUGE, 26 ans, infirmière
4. Jean-Marc AUGE, 52 ans, patron de bar
5. Juliette ARBIEU, 27 ans, juriste
6. Christelle ARNAVON, 46 ans, attachée commerciale
7. Hugues BARTHES, 55 ans, directeur commercial
8. Eric BENSAID, 46 ans, chef d’entreprise
9. Azeddine BERGHEUL, 44 ans, auxiliaire de vie sociale
10. Arnaud BIBOLLET, 43 ans, média applicateur
11. Benjamin BLANC, 40 ans, artisan
12. Ludovic BORG, 38 ans, employé de régie
13. Mathieu BOYE, 38 ans, directeur artistique
14. Tony BOSC, 31 ans, ouvrier en bâtiment
15. Romain BOULIERAC, 31 ans, analyste financier
16. Simon CASELLI, 31 ans, marin pêcheur et docker
17. Alain CAZAU, 66 ans, retraité de la territoriale
18. Edith CUBEDO, 31 ans, commerçante
19. Cédric DELAPIERRE, 43 ans, cadre territorial
20. David GARNIER, 43 ans, infirmier
21. Nicole GERMAIN, 73 ans, retraitée éducation nationale
22. Sylvain DOMINGUEZ, 37 ans, infirmier
23. Adrien ESCARGUEL, 19 ans, étudiant
24. François ESCARGUEL, 58 ans, avocat
25. Yvan FOUQUET, 68 ans, retraité
26. Alexis GIRARDOT, 34 ans, infirmier
27. Vincent GUILLOT, 31 ans, auditeur
28. Cendrine IMPARATO, 46 ans, agent territorial
29. Thomas JAUBERT, 33 ans, chef de projet digital
30. Thomas QUINTIN, 30 ans, responsable communication
31. Cédric LICCIARDI, 31 ans, employé de commerce
32. Romain LOMBARDO, 31 ans, infirmier
33. Viviane MORELLO, 79 ans, retraitée commerçante
34. Chantal MONVOISIN, 66 ans, retraitée
35. Svetlana MOUSSAIEVA, 34 ans, intérimaire
36. Vladislav NEVENCHANY, 25 ans, adjoint de direction
37. Gabriel de POUZILHAC, 41 ans, restaurateur
38. Manuel PIGEYRE, 35 ans, fonctionnaire territorial
39. Myriam REYNAUD, 53 ans, juriste
40. Emmanuelle ROBERT, 36 ans, directrice pédagogique
41. Eva ROCA, 31 ans, médecin
42. Tom SABATIER, 21 ans, étudiant
43. Frédéric TAILLAN, 47 ans, consultant
44. Manon VALENTIN, 26 ans, commerciale
45. Nabil ZEROUAL, 40 ans, chargé de mission sports

Pour Jacqueline Licalsi, Comment faire passer l'intérêt général de sa ville avant son égo...

"Comment faire passer  l'intérêt général de sa ville avant son égo.."

"Maire de la ville de Frontignan depuis 25 ans, 1er Vice Président du Conseil Départemental de l'Hérault, Vice Président de SÈTE agglopole méditerranée, Président du Sivom du canton de Frontignan et enfin Président  de la gestion de l'eau sur le canton de Frontignan !         

Si le maire de Frontignan avait eu la sagesse de ne pas se présenter à la présidence de la grande Agglo contre le maire de Sète qui est une ville de 45.000 habitants contre 23.000 pour Frontignan, notre ville aurait obtenue la 1ère vice-présidence de la grande Agglo et également ses subventions...

Quoi de plus normal que le maire de la plus grande ville en ait la présidence. Prenons l'exemple de Montpellier, Agde et La Grande Motte. 

Quand à la prochaine élection de la grande Agglo, lire le Midi Libre du 27 Avril 2019, faudrait-il que le Maire de Frontignan soit réélu. C'est loin d'être fait et 25 ans c'est extrêmement long dans ces temps mouvementés...

Méditons, méditons !"

Par

Jacqueline LICALSI
La Droite Républicaine

 

Une fable sur les Gilets Jaunes imaginée par Christian Puech

"Une des photographies les plus symboliques de la lutte des gilets jaunes"

web

 

"Envoyé par Jupiter, dieu romain symbole de la « barbarie »  de notre modèle de civilisation, un habile berger par sa jeunesse et une riche mise en scène avait séduit des brebis pourtant surtaxées. Elles étaient désemparées après un demi-siècle de laisser aller envers un système globalisé devenu destructeur de l’homme et de la nature. Ce dernier faisait 80.000 morts prématurées par an dans le pays et ne laissait pas de temps pour « Vivre ». Ce berger leur avait laissé espérer la Lune, que l’herbe, l’eau, l’air, le lait des mères seraient moins pollués et même la fin de l’injuste destin expiatoire de leurs agneaux.

 La tonte déjà très excessive venait juste de s’achever, qu’il en ordonnait une autre pour gratter cinq euros alors que l’hiver s’annonçait. Les mères bêlaient nuit et jour, les béliers donnaient de la corne. Aucun d’eux n’oubliera : il faut souvent se méfier de ceux qui prétendent faire votre bonheur malgré vous !

 A la croisée des chemins les animaux fragilisés se concertèrent sur leur commune infortune. La solidarité aidant libéra la parole avec son cortège de justes insatisfactions. Pour se démarquer et se reconnaître dans les manifs du samedi, ils se couvrirent de fleurs jaunes.Du jamais vu chez brebis domestiquée par l’homme, son plus sournois et rationnel prédateur.Si toutes n’étaient pas blanches, elles n’avaient rien des « loups » qui abusaient du système financier mondialisé. Les autres animaux soutenaient à 80% les brebis.

 C’était au pays des Droits humains un âge obscur et prétentieux où l’animal et la nature n’avaient  aucun droit que l’homme se doive de respecter. Une époque où la vérité rarement appréciée, n’était pas bonne à dire, toujours masquée derrière l’universalité de nos valeurs. Jamais bergers de Jupiter aussi savants n’avaient servi sur la planète système aussi destructeur et injuste. Et les intellectuels s’étaient tu.

 Pour mater les brebis le berger leur envoya ses chiens noirs caparaçonnés, crachant des vapeurs brûlantes de « cyanure », usant d’armes interdites par les droits humains en démocratie.Pour assurer leur gamelle ces derniers crevaient des yeux, brisaient des pattes, arrachaient des oreilles, embastillaient au moyen de lois liberticides, des « barbouses » cassaient. Le berger accusait par ruse les agneaux de tous les crimes pour les décrédibiliser sans même débattre. Déstabilisé par la contestation il proposa un débat national dépourvu de diagnostic sur les causes du changement climatique et de la révolte sociale, et donc faux pour ces animaux. Puis ses « premiers de cordée » entrèrent sans respect dans les bergeries faisant d’interminables propagandes du système usé jusqu’au trognon. Mais le rapport bénéfice risque restait très controversé chez la majorité des brebis pleines de bon sens.

« Travailler, consommer et la fermer en attendant le couteau du boucher, on veut plus ça pour nos agneaux » clamaient les brebis par monts et par vaux. Afin de prendre leur destin en main, elles n’hésitaient plus à affronter Jupiter, son système, son berger et ses chiens vingt samedi durant. Mais quel mode de vie et de développement alternatif possible en pareil monde? Que devaient-elles abandonner ? Que devaient-elles garder ? Nombre d’entre-elles n’avaient jamais eu le temps ou les moyens de penser à un système alternatif possible entre les extrêmes.

 

Dans la fable de la Fontaine, un agneau avait soif, il fut dévoré : « La raison de plus fort est toujours la meilleure ». Dans cette moderne et maladroite interprétation, les agneaux ont faim, sont assoiffés de justice, de vérité, de liberté, de fraternité : que risque -t-il leur arriver ?

Si la photographie et ces bafouilles ont pour vous du sens, vous touchent ou vous concernent, faites les connaitre aux autres peuples à genoux.

La photo signée est en vente 1 euro et le bénéfice ira aux plus graves des 2000 brebis blessées s’ils le souhaitent, et aux Indiens d’Amazonie qui défendent au péril de leur vie notre mère nature et la biodiversité.

Christian Puech.

Voir Facebook  : « Témoins au bout du monde «, l’assoc.  de Christian Puech peut être contactée  et soutenue. Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Voir aussi sur : http://christianpuech.wordpress.com"

 

 

 

Huguette remercie les Gilets Jaunes

À méditer…

"D'une copine du BdT

Le mouvement des gilets jaunes a fait prendre conscience à moult intellectuels, politiques de tous bords, militants écologistes, que la pensée vivante s'ancrait dans le réel. Pas de pensée réelle qui ne prenne ses racines dans le vécu. Or, celle des penseurs institutionnels est hors-sol. En tant que telle, comme les plantes, elle s'étiole, dépérit, reproduit toujours les mêmes schémas.

Nous vivons toujours sous l'emprise du dogme académique qui coupe le monde social en deux :

  • les penseurs d'une part qui, seuls, détiendraient la suprématie de la pensée, tel Descartes enfermé dans sa chambre, et traceraient pour le commun des mortels les contours du monde et la route à suivre.
  • les travailleurs d'autre part, qui n'ont pas le temps de penser et sont là pour mettre en acte les programmes que l'on leur aura concoctés.

Un monde coupé en deux : ceux qui pensent et ceux qui agissent, un monde qui ne peut se comprendre.

L'irruption des gilets jaunes a fait vaciller ces certitudes et met en lumière que la pensée ne peut être qu'agissante et que, seul le vécu nous met en mouvement. La pensée abstraite, désincarnée, tourne à vide, ou pire, engendre des monstres.

Bien sûr, on savait tout cela et des "penseurs" ont, depuis des décennies, essayé d'opérer cette "révolution copernicienne" de la pensée et d'attirer l'attention : "Économistes atterrés", "Empêcheurs de tourner en rond"…

Mais la pensée enfermée dans les livres reste lettre morte : elle ne prend vie que si, ceux qui agissent, se l'approprient, la nourrissent, la transforment.

Le mouvement des gilets jaunes a surpris toute une classe bien pensante : non seulement celle-ci n'a pas le monopole de la pensée, mais sa pensée est racornie et tourne à vide. Les gilets jaunes nous réapprennent à penser.

Merci les gilets jaunes."

Huguette.

Que sont les intellectuels devenus ?

Michelle Godard, Gilet Jaune du début et jusqu'à la fin… pose la question :

"Morts, tous ces intellectuels de haute volée, accompagnateurs des mouvements sociaux ; Pierre Bourdieu auteur de la Misère du Monde ; Robert Castel, la Métamorphose de la question sociale ; Michel Foucault, Surveiller et Punir, centre de réflexion sur le système pénal ; Erwin Goffman sur les institutions totalitaires ; Hannah Arendt, sur la condition de l’Homme moderne, et bien d’autres encore qui manquent cruellement pour donner la réponse à la vulgate de Luc Ferry, Michel Apathie et autres « experts  journalistiques » des médias télévisés vociférant leur dégoût « des pauvres, des classes laborieuses, des sans dents, des barbares dans la ville ».

Bien sûr, nous avons entendu Emmanuel Todd, nous dire « qu’avec les Gilets Jaunes, il était à nouveau fier d’être français ». Et aussi l’académicienne Danièle Sallenave qui vient d’écrire un recueil « Jojo, le Gilet Jaune », tendre et intelligent sur notre  mouvement.

Mais quel silence intellectuel parmi « l’intelligentsia française », quel silence parmi le monde artistique, quel silence parmi les élites des sciences sociales, qui sont foudroyés par le mouvement historique des Gilets Jaunes tant ils sont déconnectés de notre monde !

La dialectique absente de toute exigence démocratique est remplacée par un discours partisan aux ordres du pouvoir par les médias, un silence médusé des artistes, et intellectuels. Les seules réponses aux Gilets Jaunes viennent  du gouvernement : insultes,  violences policières, mensonges d’état, arrestations multiples, incarcérations, peines et amendes honteuses et disproportionnées.

Et pourtant, la lame de fond contestataire des Gilets Jaunes, traverse toute notre société et au-delà, dans sa forme, dans son fond et dans le soutien de la population.

C’est en effet, le seul mouvement hors partis et syndicats, qui pour la première fois dans l’histoire, nous parle non seulement de justice sociale et de justice fiscale, mais aussi de démocratie.

C’est aussi le seul mouvement qui remet en cause tout le système capitaliste et qui revendique des aspirations fortes en faveur du climat.

Mais pour toutes ces raisons, c’est également, le mouvement qui subit les pires attaques, meurtrières, handicapantes à vie, par la brutalité de sa répression policière.

C’est enfin, la pire répression judiciaire, jamais vue à l’encontre des Gilets Jaunes criminalisé(e)s, fiché(e)s, par une police et une justice qui nous rappelle VICHY. Et l’on ose nous traiter de « peste brune » sans qu'aucun de nos « esprits » ou artiste ne se lève.

Il y a bien, BRIGITTE FONTAINE, la rebelle, qui courageusement  écrit une lettre à Macron. Merci à elle.

Alors, vous les intellos, les artistes, comment pouvez-vous rester sans rien dire, sans rien faire ?

Êtes-vous devenus des robots, des marionnettes aux ordres vous aussi ?

Jusqu’à quand allez-vous rester sans voix, ou bien avez-vous rejoint les autres polichinelles médiatiques ?

NB : au moment où je finis d’écrire, je reçois deux appels : un d’intellectuel et un d’artiste…"

C'était Chirac.

chiracimages 

 Les couvertures des magazines de la semaine dernière nous rappellent, par delà une actualité dramatique, que la disparition de Jacques Chirac a été un grand moment d'émotion nationale. Ce qui est quelque peu étonnant pour qui a suivi l'actualité des trente dernières années. Et si, pour J. Chirac, le pouvoir n'avait été qu'un moyen d'exprimer sa personnalité ?

 

Alors, gaulliste ? Peut-être, si on ne retient du gaullisme que le nationalisme et le principe de l'autorité de l’État. Côté nation, qui dit mieux ? Cadet de Saumur, engagé en Algérie et devant être persuadé par des proches de soutenir le général de Gaulle. Car l'armée, c'est l'action, la camaraderie. Il a fallu que Chirac père rappelle au fiston que l'ENA ouvrait d'autres perspectives. Avec tout autant (en principe) le souci du bien commun et l'action de la puissance publique. Version Vème République, avec quelques louches d'autoritarisme. On a oublié le Chirac qui, en 1975, a laissé pourrir plus d'un mois une grève des postiers. Un fonctionnaire, cela doit obéir, pas revendiquer. D'ailleurs, les fonctionnaires coulent des jours heureux à la retraite : "Ils ont la Préfond !" Peu importe qu'il n'existe pas de trésor caché où puiseraient les services publics pour les retraités. Peu importe le niveau des salaires et des retraites : les fonctionnaires devraient être comme les militaires : "Heureux de servir !" N'a-t-il pas connu lui, dans sa jeunesse, la vie des gens modestes ? Il a été pilotin à bord d'un cargo, il a vendu des hamburgers en Amérique. Alors…

 

chiracsalon agri-1L'armée, la vie aventureuse mettent au contact des réalités et forgent un solide pragmatisme tel que le pratiquait Georges Pompidou avec qui Jacques Chirac avait des liens quasi filiaux. C'est le natif de Montboudif qui le lancera à l'assaut de la Corrèze, terre alors de gauche. Le jeune chargé de mission à Matignon représentera à Paris les préoccupations des Corréziens (pas très loin du clientélisme) et y apprendra la comédie de la représentation politique : les postures physiques, les doigts en "V", les lunettes pour faire plus sérieux, la mise en scène de l'hyper activité. Et, ce qui ne gâte rien, le "toca la mano" et les tournées de bistrots. Le reste est affaire de tactique et, après tout, de ce que les Français, comme les Corréziens veulent bien entendre. Bien sûr, en 1974, Chirac a torpillé la candidature du gaulliste Chaban Delmas au profit de celle de Giscard d'Estaing qui s'était opposé à de Gaulle en 1969.

Mais Chaban n'était-il pas un agité, voulant tout bouleverser ? En 1986, les Français étaient déçus de la gauche. Et bien, on leur a servi du Thatcher ! Il faut savoir ce que l'on veut. Encore une fois, ce qui compte, ce sont les préoccupations des Français. Alors, très sérieusement, on protège le littoral et, plus tard, on lance un plan anti cancer.

 

La fracture sociale ? On ne peut pas grand-chose (la faute à l'Europe) et puis le Grand Jacques est si humain, si sympathique. On lui pardonne tout, même ses frasques et ses trafics. On peut parier que le premier président inquiété par la justice finira, à ce train là, au Panthéon.

Hervé Le Blanche

Les séries (pas) d’ici

 

Les séries tournées dans l’Hérault et plus généralement dans le sud de la France se multiplient. L’apparition régulière de ces productions est au moins aussi prévisible que leurs intrigues interchangeables. Mais là n’est pas leur problème majeur.

 

Un beau décor

Il faut bien se rendre à l’évidence : notre région, et ses plus de 300 jours d’ensoleillement, n’est envisagé que comme simple décor par les boîtes de productions. La mise en avant des particularités du territoire sont quasi-inexistantes. Le point le plus évident est, bien-entendu, l’accent local mais nous y reviendront.

Mais d’autres points, peut-être plus mineurs, ont aussi des conséquences. Les ressorts de l’histoire n’ont souvent aucun lien avec le territoire. Quand ils en ont un se sont vraiment des éléments présentés comme folklorique ou portant tout bonnement préjudice à la région. Dans les séries policières s’il y a des huîtres de l’étang de Thau ou du vin de Faugères… ils sont empoisonnés.

 

Malama Ka’Aina (*)

C’est encore plus vrai pour les langues régionales. Les élites parisiennes aiment à se gloser de l’impérialisme culturel des USA et la manière dont elles se traduisent au cinéma et les séries télévisées. Mais chaque épisode d’une série américain comme Hawaï-5-0 a un titre dans la langue originelle des hawaïens.  A quand des titres en Occitan pour des séries françaises ?

 

Tous les accents ne sont pas égaux

Mais avant d’envisager des titres en Occitan la simple question de l’accent reste majeure. Ce marqueur régional est systématiquement absent des productions locales. Enfin pas tous les accents… L’accent, ou plutôt les accents, du Sud et les expressions typiques des régions du sud de la France sont systématiquement gommés. Mais ce n’est pas le cas de toutes les spécificités locales.

Certains voudraient nous faire croire que ce gommage est la règle de toutes productions nationales au nom d’une certaine homogénéisation.  Pourtant, pendant que les personnages des séries tournées dans le Sud échangent des dialogues polissés avec l’accent pointu la Capitaine Marleau balade son accent et ses expressions du ch’nord dans sa série éponyme.

 

Tant qu’on a le soleil…

Ces productions pourraient continuer à frustrer les locuteurs de la langue Occitane et pourraient même continuer à ignorer l’accent et les expressions du sud au prétexte qu’elles souhaitent s’adresser à un large public. Mais le prétexte du soleil fera, plutôt tôt que tard, long feu. Demain il ne suffira plus de bénéficier des avantages du territoire sans le mettre en valeur.

Le tourisme a dû passer par cette transformation. Le tourisme de masse qui déversait de façon, apparemment discontinue, des flots de touristes avides de soleil sur les côtes méditerranéennes a fait long feu. Il a fallu passer à un tourisme qualitatif mettant en avant l’histoire, la géographie, la culture et le patrimoine local.

Gageons que les maisons de production cinématographiques et télévisuelles (re)découvriront prochainement ces mines d’or de situations, de scénarios et de personnages que sont les traditions occitanes

 

(*) « Malama Ka’Aina » signifie « Respecter le territoire » en langue hawaïenne et était le titre du deuxième épisode de la série.

Par http://www.sport-tambourin-cd34.com

Pierre Cazenove au sujet de l'affluence record à la déchetterie de POUSSAN/MONTBAZIN

Pierre Cazenove au sujet des Embouteillages à la déchetterie et, particulièrement ce vendredi 31 mai 2019

"Il fallait voir ce vendredi, suite à la fermeture du jeudi de l'ascension, la file impressionnante de véhicules en tout genre, venus déposer les déchets recyclables à la déchetterie de POUSSAN/MONTBAZIN. L'affluence record a créé des problèmes de circulation et de manœuvres dans cette déchetterie située sur une portion de l'ancienne voie ferrée de l'Intérêt local de l'Hérault."

"Toutefois, malgré l'embouteillage tout s'est passé normalement grâce à la bonne volonté des employés de la déchetterie qui commencent à avoir l'habitude de ce genre de situation. Il faut dire que celle-ci est plutôt mal conçue, ne permettant pas une circulation aisée des véhicules , qui pour la plupart tractent une remorque. L'entrée et la sortie se faisant par le même accès étroit cela ne permet pas le croisement des véhicules qui doivent attendre à l'extérieur."dechetIMAG0356

"Une file d'attente parfois impressionnante se forme alors sur cette petite route de plus en plus fréquentée par des automobilistes se rendant à Montbazin."

"Signalons que cet ancien chemin de vigne qui constitue l'unique accès à la déchetterie est très "pittoresque" voire dangereux, avec un revêtement défoncé par endroit (les gros camions qui viennent chercher les bennes y sont pour quelque chose) et des zones de croisement improvisées sur les vignes riveraines ! Que l'on vienne du côté de Poussan par la RD119e2 ou du côté de Gigean par la RD119, c'est vraiment le parcours du combattant !"

"Il faut le reconnaître cette déchetterie qui commence à dater est désormais insuffisante pour la population des deux villages concernés. Il est urgent qu'une nouvelle déchetterie voit la jour, en espérant qu'elle sera mieux adaptée à tout point de vue : sécurité, accès et capacité....etc."dechetIMAG0354 (2)

Henri LOISON A PROPOS D'UN REFERENDUM D'INITIATIVE PARTAGEE

REFERENDUM D'INITIATIVE PARTAGEE

Henri LOISON A PROPOS D'UN REFERENDUM D'INITIATIVE PARTAGEE :

"Vous pouvez si vous le souhaitez participer au référendum d'initiative partagée concernant la loi visant à affirmer le caractère de service public national de l'exploitation des aérodromes de Paris en cliquant sur  referendum.interieur.gouv.fr"

"Il vous suffit de vous munir de votre carte d'électeur et de votre carte nationale d'identité en cours de validité.

Vous pouvez à juste titre vous demander les raisons d'une telle initiative de ma part, pour la première fois des groupes parlementaires ont choisi de s'unir pour ce référendum.

Vous devriez vous rappeler que l'on a demandé à ces mêmes groupes parlementaires de soutenir une révision constitutionnelle sur l'accès à l'eau pour tous et à la création d'un service national de l'eau s'appuyant sur des agences de l'eau plus nombreuses avec un fort soutien financier pour les collectivités territoriales.

L'eau vaut bien des avions mais s'il faut commencer par les avions, pourquoi pas. Alors soutenons ce référendum d'initiative partagée en souhaitant son succès et de nouvelles causes à défendre contre les privatisations des services essentiels pour nos vies quotidiennes dans le cadre d'une prise de conscience collective."

"L'eau n'est pas une marchandise, l'avion..."

Avec Christian Puech "VOLLEY-BALL UN EURO VOLLEY PASSIONNANT"

par Christian Puech, ancien joueur du Muc, de l’Arago et de Barcelone.

"L’équipe de France nous a régalé, elle a tout donné, tant lors de ses sept victoires, que lors de ses trois défaites au Final Four à Paris. Au cours des premiers matches nous avons réussi presque comme à l’entrainement toutes les combinaisons et attaques possibles, notre niveau de jeu et d’engagement collectif étant supérieur à ceux de nos malheureux adversaires. Contre l’Italie, sèchement battu, notre domination n’était plus aussi flagrante dans tous les secteurs du jeu. C’était un avertissement sans frais."

Mais la partialité et la logorrhée du commentateur des matches à Montpellier- a fini par accréditer dans l’esprit des nombreux néophytes l’idée que notre équipe allait avec autant de facilité emporter le titre de champion d’Europe. (Certes, il n’est pas interdit de s’extasier sur les smatches de nos puissants attaquants, mais y a quelques décennies des volleyeurs parisiens comme Baquet ou Courtin, plantaient des ballons dans les trois mètres du terrain adverse qui remontaient jusqu’au plafond de Coubertin, sans que les commentateurs n’en fassent tout un plat).

C’est dans ce contexte, qu’en demi-finale contre la Serbie, bien que nous ayons fait un bon match, nos attaquants, Boyer compris, ont été confronté à des bloqueurs clairvoyants, à des attaquants et serveurs en nombre alternant puissance, vista et finesse déstabilisante ; de plus ils n’ont pas été maladroits en défense l’un de nos point forts. Bref, nous sommes tombés devant une équipe très expérimentée, rude à la besogne comme le sont toutes les équipes des pays de l’est et surtout intraitable aux moments décisifs en fin de chaque set ; la marque d’un professionnalisme, par ailleurs d’une étonnante modestie dans la victoire. Si nous avions été un peu supérieurs dans tous ces secteurs, nous aurions pu élever notre niveau de jeu et emporter la victoire. C’est le fond du sujet. Contre la Pologne, pour la médaille de bronze, l’étude du match conduit presque, selon moi, aux mêmes conclusions, pourtant les polonais ont perdu de nombreux points au service. Cependant, avec quelques progrès dans les compartiments de jeu précités notre « rêve » deviendra réalité.

En définitive nous avons réalisé un très bon Euro, de quoi être fier. Nous avons même gagné trois ou quatre places dans la hiérarchie européenne. Il faut tout de même se rappeler que nous sommes restés des décennies à la 7 ème ou 8 ème place derrière les pays de l’Est, même si en 2015 nous avons gagné l’Euro. D’ailleurs, la finale de l’Euro d’aujourd’hui opposa la Serbie à la Slovénie, le troisième étant la Pologne, et c’est par « accident «  que les Russes n’étaient pas dans le dernier carré du continent.

Le sport de niveau international ne devrait pas être une compétition où s’affrontent les égos et les chauvinismes exacerbés par les ambitions électorales, c’est d’abord une école de la vie qui m’a beaucoup aidée dans mes périples aux quatre coins du monde. Certes, « on peut toujours aller plus haut .. », (voir Midi-libre du 30 septembre dernier), encore faut-il savoir perdre sans « frustration » ou « catastrophisme » et gagner avec modestie. J’ai été à bonne école. Naguère, l’été, on s’affrontait l’après-midi avec les joueurs du MUC ou de l’Arago, sur la plage de Palavas, devant les Coquilles, où sur celle du Kalinka à Sète. Un soir une équipe gagnait le lendemain elle perdait, c’était excellent pour la formation d’un état d’esprit. ( Je joue encore en rond une partie de l’année après les Coquilles pour me garder en forme avec quelques anciens joueurs. (Bernard Parena ou Teulade, ne sont jamais loin). Christian Puech

(Avec Buchel de Sète et Duca de Marseille, nous avons été les premiers volleyeurs internationaux sollicités par des clubs de Barcelone. En remportant la League ou le championnat contre le réal de Madrid, nous avons apporté une once d’espérance de plus aux Catalans espagnols).

Aurélien-Bertrand SABATIER a soutenu sa thèse

"Aurélien-Bertrand  SABATIER , professeur à l 'Université Ochanumizugoshi de TOKYO ( Japon ),fils de Henri SABATIER ( SETE ) et de Danielle PONTHET ( LYON )a soutenu sa thèse de doctorat en études de l'Asie et ses diasporas intitulée 
:
     " la disparition de Hiraoka Kimitaké et la naissance de l'écrivain Mishima Yukio : du lyrisme à  l' ironie"
 
Le titre de Docteur lui a été conféré , par le Jury ( avec ses félicitations ) le 20 juin dernier à l'Université Jean Moulin-Lyon3 , à LYON 7ème .