Vendredi 16 Mars au dimanche 18 Mars, 4ème Discours Poétiques dans le cadre du Printemps des Poètes au théâtre de Pézenas, à la médiathèque, au centre historique et au cinéma le Molière.

La section peinture de l'Age d'Or fête ses 10 ans, à la salle d'exposition du pavillon Sévigné jusqu'au 23 février. Comme chaque année, et à la demande de la Mairie de Balaruc-les-Bains, pour l'ouverture de la saison thermale, tous les peintres amateurs de cette association ont à coeur de présenter leurs oeuvres et ainsi montrer aux nouveaux curistes, aux touristes qui reviennent et aux balarucois, un des aspects de la vie culturelle à Balaruc-les-Bains. 

L'atelier peinture a vu le jour en 2008 sous la houlette de Gilbert Levacher, très actif au sein de l'Age d'Or, avec le soutien de Michel Bertrand, alors Président de l'Amicale de l'Age d'Or, et de l'adjointe de la culture de l'époque, Danièle Gasparoux.

Aujourd'hui le nouveau président de l'Age d'Or, James Mathé, savoure le succès de cette section peinture et présente ses félicitations à Gilbert Levacher pour le développement de cette activité grandissante depuis ces dix années.

Les peintres amateurs se réunissent une fois par semaine, en 3 groupes, les mardi, mercredi et jeudi à la Maison du Peuple dans une salle mise à leur disposition par la Mairie de Balaruc-les-Bains grâce au soutien d'Irénée Cathala, Adjoint au Maire responsable de la culture. Ces amoureux d'aquarelle, acrylique, pastel, peinture au couteau etc. se prennent au jeu de cet art dans une ambiance artistique et conviviale animée bénévolement par un des meilleurs "artistes" de l'équipe, Jean Valéro.

Certains de ces artistes amateurs se plaisent à s'illustrer dans des concours organisés à la belle saison à Balaruc, dans le département et même au-delà ; félicitations ! 

 A.P.

 Mardi soir, le festival des musiques du monde a emporté son public pour un road trip philosophique en Arménie, aux Balkans, en Grèce et à Jaipur avec la formation voix, piano, percu et violoncelle d'André Manoukian, avant d’embarquer pour le Brésil, ce soir, avec Gilberto Gil & Family.

Photo : Ville de Sète

 12 300 PERSONNES SE SONT RETROUVÉES POUR LA 33ÈME ÉDITION DU FESTIVAL DE THAU, QUI S’EST DÉROULÉE DU 7 AU 23 JUILLET, À MÈZE ET AUTOUR DE LA LAGUNE DE THAU.

Après 4 escales sur le territoire, à la Scène de Bayssan, à Loupian, à l’Abbaye de Valmagne ou encore au Jardin Méditerranéen de Montbazin, le Festival a retrouvé le port de Mèze pour un final en 4 soirées. La 33ème édition s’est magnifiquement achevée dans la nuit de dimanche 23 juillet, avec le live électro symphonique de Worakls. Un show orchestral époustouflant, véritable fusion des sonorités électroniques et de la musique classique, à la mise en scène savamment théâtralisée.

 DES ARTISTES ET UN PUBLIC CONQUIS ! 9 jours de festival / 16 concerts + 4 concerts en préambule / 7 Eco-dialogues / 92 artistes accueillis, des dizaines d’ateliers autour de l’écologie proposés par les 16 structures invitées au village des rencontres éco-citoyennes ... ...

ET UN PUBLIC AU RENDEZ-VOUS ! L’édition 2023 a rencontré un succès historique : à Mèze, les concerts ont accueilli une moyenne de 2 230 festivaliers par soir ; à Montbazin, l’une des étapes incontournables du Festival, 1 100 personnes ont profité du Jardin Méditerranéen. Cette fréquentation s’inscrit dans les objectifs définis par l’organisation du Festival très attachée à préserver la dimension humaine et chaleureuse de ses événements et qui n’ambitionne pas d’accroître la jauge de ses sites.

Comme les années précédentes, les propositions musicales intimistes ont complété cette édition : à l’Abbaye de Valmagne, cadre majestueux de deux soirées (Maïa BAROUH et Ariana VAFADARI), à la chapelle de Loupian (Agathe DI PIRO), ou encore dans un jardin confidentiel sur les rivages de la lagune (Piers FACINI – 28 juin, en préambule du Festival).

DIVERSITÉ, ÉCLECTISME, ET PUBLIC MULTIGÉNÉRATIONNEL

C’est un public très hétéroclite, à l’image de la programmation, qui s’est retrouvé sur les différents sites du Festival, dans une ambiance scénarisée façon guinguette qui fait la singularité du Festival de Thau, depuis 33 ans. Comme toujours, la programmation a offert un bel éclectisme des musiques actuelles du monde :

• Rock avec Les Négresses Vertes • Jazz cubain avec Roberto Fonseca

• Reggae et dub avec Biga*Ranx - Tiken Jah Fakoly ou encore Flox

• Pop avec Sandra Nkake et afro-pop avec Fatoumata Diawara

• Sonorités fusion avec les japonais d’Ajate et Maïa Barouh

• Lives en acoustique avec la pianiste Agathe Di Piro ou la franco-iranienne Ariana vafadari. 9 16 7 92 Jours de festival Concerts + 4 concerts en préambule Éco- dialogues

Artistes accueillis DJ SET + ÉLECTRO DANS LE LINE UP DE L’ÉDITION #33 ! Voilaaa Sound System, DJ Guila, Aalson et Worakls Orchestra ont ainsi complété l’univers artistique des soirées.

Une proposition intentionnellement tournée vers un public plus jeune, couronnée de succès. Au concert de Biga*Ranx, quadra et jeunes adultes faisaient osmose, quand le reggae de Tiken Jah Fakoly emmenait une foule multigénérationnelle. L’enjeu pour les organisateurs était également de favoriser la venue des familles et des plus jeunes grâce à une politique tarifaire adaptée. Pari réussi ! + de 400 enfants de moins de 12 ans ont été accueillis sur le site du port de Mèze, où une surprise les attendait : le Manège de Roberta, une création ludique du plasticien Dominique Doré.

MUSIQUE ET ÉCO-RESPONSABILITÉ FIDÈLE À SES VALEURS, LE FESTIVAL DE THAU A PROUVÉ UNE NOUVELLE FOIS QUE FÊTE POUVAIT RIMER AVEC ÉCO-RESPONSABILITÉ.

Comme chaque année, des espaces de rencontres autour de l’écologie, ainsi que des temps de sensibilisation aux pratiques éco- responsables ont complété la proposition musicale.

PRÈS DE 300 PERSONNES ONT PARTICIPÉ AUX « ÉCO-DIALOGUES DE THAU ». Ces rencontres-débat en libre accès et animées par des spécialistes et professionnels du thème abordé, ont pour cette édition interrogé le futur de l’eau dans notre société. Thème qui sera prolongé par d’autres rencontres pendant les Automnales du Festival.

LE VILLAGE DES RENCONTRES ÉCO-CITOYENNES

Au village des Rencontres, espace scénographié ouvert sur le site des concerts, l’organisation du Festival a coordonné une quinzaine de structures engagées sur l’écologie pour proposer aux festivaliers dès 18h, ateliers et animations de sensibilisation à la préservation de l’environnement.

À l’extérieur du site, la Palanquée (tiers-lieu citoyen de Sète et du Bassin de Thau) avait également déployé son FabLab mobile pour des ateliers kids. Enfin, le Festival de Thau, pionnier sur les questions de pratiques éco-responsables, a profité de cette 33ème édition pour aller plus loin dans les dispositifs mis en place sur ses sites pour répondre aux enjeux de mobilité, d’alimentation, de tri et valorisation des déchets, d’accessibilité ou encore d’économie des ressources.

En 2023, grâce au soutien de Sète Agglopôle Méditerranée, le tri des déchets a été nettement amélioré par la mise en place de bacs quadriflux et le compost a été généralisé sur les sites, pour le public comme pour les équipes. CÔTÉ TRANSPORT La navette maritime Sète Mèze était gratuite pour les festivaliers et les bénévoles. Pour les cyclistes, un convoyage organisé par l’association La Roue Libre permettait de rejoindre le Festival depuis Sète.

L’incitation au covoiturage mené en amont a également été renforcée sur le site par la présence des panneaux d’affichage permettant aux festivaliers de se signaler. Et pour inciter à la piétonisation du centre, la Ville de Mèze avait mis en place des parkings de délestage aux entrées du village.

CÔTÉ ASSIETTE

Les producteurs locaux en circuit-court avaient la part belle, y compris au catering pour le repas des équipes et des artistes. Le choix d’imposer le menu végétarien 1 repas sur 2 aux équipes fait partie des engagements notables de cette édition. Engagé dans deux dispositifs nationaux visant à réduire l’impact des événements musicaux, le bureau de production du Festival a fait réaliser de nombreuses mesures à la fois en amont et pendant l’exploitation. Une fois analysées, ces données permettront de réaliser le bilan carbone du Festival (Projet Déclic piloté par la Fedelima et le SMA).

Une enquête dans le cadre de Festivals en mouvement réalisée auprès d’un panel de 200 personnes (festivaliers, équipes, artistes) servira également à analyser les pratiques sur la mobilité. Il s’agit de la première phase de ce projet national d’envergure qui questionne les enjeux de mobilité de 50 festivals pionniers sur ces sujets. Prolonger le chemin initié il y a 33 ans, innover, se réinventer dans un contexte de surenchère d’offres culturelles sans perdre sa signature d’origine : un défi reconduit année après année pour le Festival de Thau, événement musical de territoire, exigeant dans ses choix artistiques et dans ses engagements.

QUELQUES PREMIERS CHIFFRES

• 680 kg de déchets recyclables triés

• 700 kg de coquilles d’huîtres et de moules récoltées et recyclées

• 360 kg de biodéchets recueillis

• + de 9000 mégots collectés pour être transformés en énergie... soit un volume d’eau préservé égal à 2,8 piscines olympiques