Expos
A partir du samedi 2 Mars à Sète , Exposition de Corinne TICHADOU
Hervé Di Rosa se fait connaître au début des années 1980 au sein du courant de la Figuration libre, puisant son inspiration dans la culture populaire, et notamment la bande dessinée. Il se consacre ensuite à un projet singulier : confier ses images à différents artisanats et techniques de par le monde (de Sofia à Lisbonne en passant par le Ghana, l’Éthiopie, le Vietnam, le Mexique, la Floride ou l’Andalousie). Parallèlement à son art, Di Rosa collectionne ce qu’il appelle les arts modestes, ces productions esthétiques faites en dehors du champ des beaux-arts. En 2000, il crée à Sète, ville dont il est originaire, un musée dédié à ces productions, le Musée international des arts modestes.
15€ / TR 12€
28 févr. - 26 août 2024
Réservation fortement recommandée
Musée, niveau 4, Galerie d'art graphique
Autour des œuvres entrées dans la collection, l’exposition « Hervé Di Rosa, le passe-mondes » réunit des pièces de l’époque de la Figuration libre, des objets d’art modeste et des peintures récentes afin de donner un aperçu d’ensemble de cet artiste à nul autre semblable............................
"Le nom d’Hervé Di Rosa évoque immédiatement les années 1980 et l’important moment de la Figuration libre. On a voulu y voir l’une des manifestations du postmodernisme et de la remise en cause de la logique des avant-gardes. On a aussi souvent considéré la Figuration libre comme la traduction française d’un retour à la peinture que d’autres tendances comme la Trans-avant-garde italienne ou les Nouveaux Fauves allemands manifestaient également. Di Rosa n’a jamais pensé ses peintures de l’époque de la Figuration libre dans cette perspective. Héritier du mouvement punk, il a plutôt envisagé sa pratique picturale des années 1980 comme l’expression d’une volonté dé-sublimatrice. Pour lui, la peinture figurative est alors aux beaux-arts ce que le rock est à la musique. C’est-à-dire un biais pour renouer non avec une histoire picturale qu’auraient interrompue le formalisme et le conceptualisme mais avec celle, complexe, qui, tout au long du 20e siècle, de Dada à CoBrA en passant par Jean Dubuffet, a marqué le refus de la légitimité des hiérarchies artistiques et de l’absolutisme du Grand Art."............... Michel Gauthier, Conservateur au Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, commissaire de l'exposition
Tout savoir sur l'exposition : https://www.centrepompidou.fr/fr/magazine/article/herve-di-rosa-le-passe-mondes
Vernissage vendredi 1er mars 2024 à 17h30
La série Au chaud débute dans une ferme à Fabrègues lors des études d’architecture de l’artiste. Elle y découvre une proximité avec la mort qui résonne en elle et lui procure le besoin de créer un espace protégé.
Elle y écrit :
« Il y avait 3 chiots blancs à la ferme; cette semaine, leur nombre est tombé à deux. Apparemment, le fermier a mis le tracteur en marche arrière et a écrasé le troisième des frères. Dans la ferme, où la mort était considérée comme naturelle, cet incident n'a pas créé une grande atmosphère de deuil. Après tout, les chiens n'étaient qu'un autre animal dans cette ferme, tout comme les chèvres, les moutons et les porcs, qui diminuaient chaque année. […] La nuit à la ferme est silencieuse, froide et sans lumière. Je rêve de ma maison, éclairée par des ampoules jaunes où les vapeurs de cuisson dégagent parfum et chaleur. »
Par la réutilisation et la superposition d’images, Isik Deniz Bayazit convoque des espaces peuplés de sa sœur jumelle, de son chat Diyez décédé, d’animaux errants ou encore des décors de son enfance, qui déjouent les règles du temps et des lois naturelles.
L’artiste investit le collage comme une forme de recherche écologique, mais aussi comme une manière de tisser ses souvenirs les uns aux autres et de donner vie à l’inanimé. Inspirée à la fois par la couleur des fauvistes, par le traitement floral ornemental de l’art nouveau et par les compositions dépassant le réel du réalisme magique, les œuvres d’Isik Deniz Bayazit créent un espace hors du monde, sûr et à l’abri du deuil.
Travail de création in situ autour des collections vivantes du jardin.
Exposition «LES CINQ SAISONS» de l’artiste Jacques Barry,
à partir du jeudi 7 mars 2024 à 18h30 au Jardin Antique Méditerranéen,
rue des Pioch - 34540 Balaruc-les-Bains
Sur les notions d’impermanence et de durabilité dues aux cycles de la vie des végétaux en résonnance avec celle de la vie humaine. L’œuvre de JACQUES BARRY s’articule autour de signes très épurés s’approchant des pictogrammes (images simplifiées) et recherche du langage direct avec une peinture sans fioriture débarrassée du poids des impératifs historiques. Générée par une rencontre au Jardin Antique Méditerranéen, Jacques Barry a remis en perspective certaines de ses œuvres issues de son fonds d’atelier, complétées par une nouvelle série, faisant écho aux thématiques symboliques du jardin. Ainsi, l’artiste nous propose une nouvelle résonnance en Cinq saisons, avec plus de cinquante d’œuvres à découvrir ! A l’occasion de cette rencontre, un livre retraçant la collection sera édité par TimeShowPress, spécialisé dans la publication de livres d’artistes.
Jacques Barry est né en 1943 à Limoges. En 1972, il est professeur aux Beaux-Arts de Saint-Etienne et le restera jusqu'en juin 2006.
Il vit et travaille actuellement à Paris et Saint-Etienne. Il a montré son travail régulièrement dans plus d'une soixantaine d'expositions personnelles en France, en Europe ou aux Etats-Unis et plus de cinquante expositions collectives dans le monde, du Caire à Tanger et Casablanca, de Los Angeles au Québec, de Thessalonique à Madrid, de Ouagadougou à Saint-Julien- Molin-Molette, de Paris à Vienne, de Dakar à Houston. On a pu voir son célèbre rhinocéros au stade Geoffroy-Guichard pendant la coupe du monde de football en 1998, en table d'orientation à Saint-Fons et sur les affiches du Festival de jazz de Rive de Gier, qui d'ailleurs s'intitule depuis Rhino Jazz(s) Festival. Le domaine où Jacques Barry a diffusé ses œuvres est, pour ainsi dire, sans limites, puisque trois de ses toiles ont fait, dans l'espace, avec l’astronaute français Michel Tognini, quatre-vingt fois le tour de la terre, en 1999 au cours de la quatre-vingt-quinzième mission de la navette spatiale Columbia
Jardin Antique Méditerranéen Rue des Pioch
- 34540 Balaruc-les-Bains 04 67 46 47 92
Ouverture de 1er mars au 30 novembre 2024 du mardi au dimanche (tous les jours en juillet et août)
MARS A JUIN et SEPTEMBRE/OCTOBRE : 10h-12h/14h-18h JUILLET-AOUT : 10h-13h/15h-19h
NOVEMBRE : 10h-12h/14h-17h Exposition du 7 mars au 9 juin 2024
Vernissage le jeudi 7 mars à 18h30 en présence de l'artiste
A NOTER & INFOS PRATIQUES Accès de l'exposition compris dans les conditions normales d'entrées du musée Accès au musée dans le respect des mesures sanitaires en vigueur
Du 23 mars au 26 mai 2024, le musée Paul Valéry présente l’exposition « Pierre-Luc Poujol - Arborescences », réunissant un ensemble de plus de 50 peintures et sculptures sur bois. Situé au cœur du travail de Pierre-Luc Poujol, l’arbre n’est jamais dépeint ni traité de manière univoque. Il est au contraire investi par une puissance constante d’évolution formelle.
Variant les techniques dripping, résille, toile délavée -, Pierre-Luc Poujol accentue les effets de décomposition propres à un motif qui est depuis longtemps caractéristique de la modernité : indissociable à ses débuts du genre du paysage avec quelques autres éléments, l’arbre a été souvent démembré en fragments sous l’effet du goût pour la vitesse et le mouvement.
Mais, en raison des catastrophes naturelles entraînées par le changement climatique, le motif de l’arbre se charge aujourd’hui dans le travail de Pierre-Luc Poujol d’une dimension nouvelle, emblématique des menaces qui pèsent sur notre monde : de l’arbre aux couleurs triomphantes, situé entre abstraction et figuration, Pierre-Luc Poujol a évolué vers des formes de plus en plus déstructurées, utilise des fragments de végétaux au lieu de pinceaux et ajoute des matériaux naturels, tels que la cendre ou le bois brûlé.
Il ne travaille plus sur la nature mais littéralement avec elle. Il en résulte des œuvres singulières : d’une grande économie de moyens, elles font des arbres autant d’idéogrammes secrets, que leur beauté rend désirable jusque dans la menace même de leur disparition.
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« Anarchitecte » : c’est avec ce terme provocateur que Gianni Pettena se définit dans un texte manifeste de 1973.
Figure inclassable, Gianni Pettena fait en sorte d’échapper aux catégories et choisit de faire de l’architecture sans architecture, explorant le champ élargi de l’art et de la théorie critique. Entre arts visuels, performance, enseignement, écriture, il ne cesse d’interroger les fondements de l’architecture tout en remettant en question l’ordre établi, le fonctionnalisme, les logiques capitalistes et consuméristes qui sont à l’œuvre dans la société et plus spécifiquement dans la manière de concevoir une ville aujourd’hui.
Revendiquant une posture non-professionnelle, intuitive et parfois drôle, Gianni Pettena propose des manières de construire qui relient l’être humain à son environnement naturel, travaillant avec la terre, l’eau, le vent, ou des matériaux pauvres comme le papier ou le carton. Né à Bolzano en 1940, Gianni Pettena grandit au milieu des montagnes du nord de l’Italie, paysage marquant qu’il nommera plus tard son « école d’architecture ».
L’exposition au Crac Occitanie est une occasion exceptionnelle de découvrir des œuvres iconiques de Gianni Pettena, réactivées pour l’occasion, ou même produites pour la première fois : l’exposition s’ouvre avec Tunnel Sonore, une
des toutes premières œuvres conçue et dessinée par Pettena en 1966, mais jamais réalisée jusqu’à présent. Plusieurs installations à l’échelle du lieu sont présentées à l’intérieur et une installation extérieure vient littéralement mettre en mouvement le bâtiment.
26, quai Aspirant Herber à Sète.
https://crac.laregion.fr/ANARCHITECTURE
Deux artistes sétois exposent depuis décembre à la Guinguette Thau'thèmes
"Zabi et Réka" exposent leurs oeuvres et c'est au 6 rue de Copenhague, Parc Aquatechnique, Sète.
- Exposition "Repli stratégique" de Léonore Chastagner à l'espace Saint-Ravy du 3 au 25 février 2024
- Le Musée Paul Valéry, un site exceptionnel à découvrir en famille !
- POUR L’AMOUR DU BIOU, QUAND PASSION ET TRADITION S’EXPRIMENT DANS L’ARÈNE
- Visite virtuelle du musée municipal de Frontignan La Peyrade : exposition Tous sur la tintaine !