Les voeux 2022 du Département
Sète
Vastes, hostiles, longtemps mystérieuses, les étendues marines ont, au cours des siècles, alimenté l'imaginaire humain. Depuis la plus haute antiquité, deux légendes en particulier ont agité les imaginations, stimulé les rêveries. L'une d'elles peut rendre poétique certains états de l'élément marin, mais la logique et l'observation semblent avoir eu raison de l'autre.
En effet, aujourd'hui dans le langage courant, l'expression "serpent de mer" renvoie à un fait souvent annoncé, mais jamais concrétisé. Pourtant, le serpent de mer a tenu une place de choix dans l'imaginaire marin. Dans l'antiquité, il était raconté que le navire des Argonautes voguant vers la Colchide aperçu une jeune fille enchaînée au dessus des flots. Hésione, tel était son nom, était la fille de Laomédon. Celui-ci avait offensé Poséidon, le souverain des étendues marines qui, pour se venger, avait envoyé sur les côtes un énorme serpent dévorant femmes et enfants. Dans la légende grecque, le héros Héracles tua le monstre. Mais le serpent de mer reparut au XVI è siècle sous la plume de l'évêque d'Upsal, métropolite de Suède, Olaus Magnus grand conteur d'histoires merveilleuses. Il situait près de Bergenn l'antre du monstre. Et, pour convaincre les sceptiques, le capitaine du navire britannique Daedalus rend compte à l'Amirauté que le 6 août 1848, à 5 heures de l'après-midi, par 24°44' de latitude sud et 9°22' de longitude est, il a pu observer une créature marine filant à plus de 10 milles à l'heure "coupant la route du navire sans crainte ni peur".
Son corps aurait mesuré près de 20 mètres de long pour une circonférence de 20 cm. Le capitaine britannique rêvait-il ? Le Guide de la mer mystérieuse (éd. Tchou, E.M.O.M., 1970) ne souligne pas le fait que les dimensions sont données suivant le système métrique, ce qui jette un doute sur l'authenticité du document. A l'heure de l'exploration des plus profondes abysses, on ne rêve plus d'un gigantesque reptile marin. Mais on peut continuer à être intrigué par la légende de l'alcyon. Pour les poètes et certains savants de l'antiquité, c'est un nom générique d'oiseau de mer qu'il soit mouette, goéland ou pétrel. D'autres lui donnent l'apparence du martin pêcheur ou même du cygne. Mais tous indiquaient que l'alcyon édifiait son nid en mer. Zeus, voyant ce nid sans cesse détruit par les vents et les vagues instaura une période de calme continu, 7 jours avant et 7 jours après le solstice d'hiver, afin que l'alcyon nidifie et élève sa couvée en paix. Le nid de l'alcyon fut un thème mythologique fameux dans la littérature grecque antique, décrit même par Aristote.
A l'heure des satellites et du numérique, personne n'a localisé de serpent de mer. Les calmes alcyoniens sont dus, lorsqu'ils ont lieu, aux positions des masses d'air. Mais par un temps peu venté et une mer paisible en janvier, en Méditerranée, on peut rêver à une intervention surnaturelle.
Hervé le Blanche
11 h, ce dimanche 9 JANVIER, rassemblement sur le parvis de la gare de Sète contre le projet LGV
Richarme poursuit l'aventure avec sa peinture du XXe siècle.
Et le printemps verra toute une éclosion de projets…
- Certains sont centrés sur la projection du film
assortie d’un échange possible avec le réalisateur, Guy Lochard.
le Jeudi 20 janvier à 18 h au musée Paul Valéry à Sète
· le Mardi 8 mars, à Béziers
· le Mardi 29 mars à Pont-Saint-Esprit
assorti d’un accrochage
dans ce musée et celui de Bagnols-sur-Cèze
· puis en avril à Grabels et en mai à Sommières...
Le référé-suspension permet d'obtenir la suspension de l'exécution d'une décision prise par l'administration et qui vous est défavorable.
Exemple :
- Interdiction d'un spectacle ou d'une manifestation
- Fermeture administrative d'un établissement
- Ordre de quitter le territoire pour un étranger
La décision sur le référé-suspension est prise par le juge des référés. Son effet cesse lorsque le juge s'est prononcé sur le fond.
En savoir plus : https://www.facebook.com/collectifbancspublics
Nommé directeur du musée en octobre 2021, Stéphane Tarroux souhaite tabler sur les atouts et la programmation préétablie du musée, tout en y insufflant un vent de modernité avec la peinture contemporaine. Décryptage.
La ville de Sète précise :
"Bras droit depuis 2012 de Maïthé Vallès-Bled, directrice du musée Paul Valéry de 2010 à l’été 2021, Stéphane Tarroux a été nommé en octobre 2021 à la tête de l’institution sétoise. Professeur agrégé de lettres, il a débuté sa carrière comme enseignant de littérature française, grecque et latine, avant de passer le concours de conservateur, et d’intégrer l’Institut national du patrimoine en 2011. Par la suite, il a transité vers l’institut national du patrimoine, au sein duquel il a passé le concours de conservateur.
Aujourd’hui, il lui incombe de gérer le musée Paul Valéry fondé en 1891, une institution prédominante dans le paysage culturel sétois. Ce poste lui inspire de nombreux projets : « Je souhaite maintenir les éléments qui fonctionnaient déjà dans la programmation, et qui caractèrisent le musée, en utilisant la richesse de nos collections. À la fois, je veux ouvrir le lieu à de nouveaux publics, et le rendre plus accessible. Mon but, c’est de trouver des modalités d’évolution pour les années à venir : notre identité est vouée à connaître des inflexions, et pour lui permettre d’évoluer, il faut se pencher sur les pratiques actuelles », résume-t-il. En 2022, la biennale 4 à 4 permettra d’entamer sa programmation habituelle en beauté. Seront mis à l’honneur les Sétois Alain Campos, Nissrine Seffar, Arnold Governatori et l’artiste chinoise Zhang Hong-Mei. Durant l’été prochain, le musée se teintera de modernité avec une exposition consacrée à François Boisrond, un peintre issu de la figuration libre et membre du groupe Montpellier-Sète. Une centaine d’œuvres seront présentées, retraçant son parcours des années 1980 jusqu’à aujourd’hui.
“J’ai vocation à mettre en lumière les pratiques artistiques qui se font à Sète et en France. Je veux notamment redonner une place à la peinture contemporaine, que j’aimerais davantage inscrire dans la programmation. François Boisrond, par exemple, est une figure qui a contribué au renouvellement de l’art moderne en France, c’est ce que nous allons essayer de mettre en évidence.” La dernière exposition de l’année, quant à elle, sera consacrée à Gérard Titus-Carmel, à la fois peintre, et poète. “Maïthé VallèsBled avait à cœur de créer des ponts entre la littérature, la peinture, et la poésie, et c’est un axe que je souhaite faire perdurer.
Très actif à la fin des années 60, cet artiste a toute sa place dans la mesure où il fait déjà partie des collections.” Outre l’aspect multidisciplinaire, et contemporain, Stéphane Tarroux a l’intention de mettre en exergue les peintres actifs dans la région, tels que Gabriel Couderc ou les membres du groupe Montpellier-Sète “Je vais essayer de montrer qu›ils se sont inscrits, non pas uniquement dans le cadre de la peinture régionaliste, mais dans un contexte plus national. Il faudrait par exemple les situer par rapport au peintre André Lhote, qui a revêtu une certaine importance à leurs yeux”. Pour rythmer l’année, le conservateur souhaite aussi valoriser la collection permanente, et plus particulièrement l’art graphique, au travers d’événements ponctuels “On a plus de 300 feuilles d’artistes tels que François Desnoyer où Maurice Marinot qui pourraient être mises en avant.” Enfin, dernier point auquel le conservateur est attaché : l’accessibilité du musée à tous les publics.
Pour ce faire, plusieurs axes précis : la refonte du site internet, qui permettra de mieux recueillir les avis et propositions des visiteurs, ainsi qu’un renouvellement de la muséographie, qui sera davantage fournie du point de vue des panneaux d’information. “Je souhaite qu’il y ait davantage de médiation, afin de permettre au public d’arriver jusqu’à l’œuvre, et d’y être sensibilisé.” En bref, la vision de Stéphane Tarroux pour le musée Paul Valéry balance entre tradition et modernité. Le conservateur tablera sur les atouts préexistants du musée (pont entre différentes disciplines artistiques, mises en exergue des collections, et des peintres de la région), tout un y insufflant un air de modernité (peinture contemporaine mise en avant, modernisation du musée sur le plan numérique. Un savant mélange qui permettra de faire perdurer le rayonnement de l’institution à Sète, et au-delà."
Depuis ce 1er janvier, Sète agglopôle méditerranée ne compte plus qu’un seul office de tourisme. Il devient désormais l’un des plus importants de France, avec 63 salariés et 6 M€ de budget.
Pour mémoire, le tourisme génère sur l’Archipel de Thau 901 M€ de retombées économiques directes et indirectes et représente près de 20% de l’emploi local. Cette fusion va permettre d’offrir des services nouveaux, comme par exemple la création d’un pôle dédié à l’accompagnement des professionnels. Cet OTI est également désormais de taille à rivaliser avec les autres destinations de la Méditerranée. Sa nouvelle étoffe fait désormais de lui un acteur majeur, que tous les autres partenaires touristiques territoriaux (CRT, ADT, Atout France…) seront amenés à systématiquement consulter.
Des travaux de réaménagement et de modernisation des espaces d’accueil des bureaux de Balaruc-les-Bains et Marseillan sont prévus pour 2022. De nouvelles boutiques seront également déployées à Balaruc-les-Bains, Marseillan et Frontignan afin de générer de nouvelles recettes. Un logiciel de caisse spécifique, adapté aux besoins, équipera l’ensemble des sites et permettra de diminuer l’attente en caisse. Nouveauté également : la création d’une cellule Innovation, développement, prospective qui sera chargée d’analyser les grandes tendances du marché. Elle pourra s’appuyer sur un outil d’observation touristique performant, qui permet d’avoir des données en temps réel à la fois sur la fréquentation et sur l’état des réservations, et de pouvoir effectuer des comparaisons avec d’autres destinations.
Afin d’exister en tant que destination, la marque « Archipel de Thau Destination Méditerranée » a été officiellement lancée le 16 décembre 2021. Elle pourra rayonner auprès des clientèles mais aussi des nouvelles cibles, notamment nationales et internationales.
EN SAVOIR + en téléchargeant le dossier « Tourisme » paru dans le magazine « Notre agglopôle » de janvier-février 2022 => https://bit.ly/3JekW0X
Dans l’objectif d’accompagner la nécessaire diminution des volumes d’ordures ménagères produits, ainsi que notre empreinte carbone, le rythme de collecte des bacs gris « ordures ménagères » va changer sur votre secteur à compter du lundi 17 janvier 2022 et sera collecté une fois par semaine en hiver. De manière assez logique et afin de modifier le moins possible vos habitudes, il a été décidé de maintenir le 1er jour de collecte actuellement effectué dans votre secteur et de supprimer le passage du 2ème jour en basse saison.
Ce nouveau fonctionnement répond au constat du faible taux de présentation des bacs ordures ménagères ou de leur faible remplissage lors du second passage hebdomadaire du service collecte en habitat pavillonnaire. De plus, les Sétois concernés vont être destinataires d’un autocollant rappelant le jour de collecte, à coller sur le bac gris dédié aux ordures ménagères résiduelles, et un autocollant à poser sur le bac jaune pour rappel.
Pour mémoire, le bac jaune est destiné à recevoir le tri sélectif des bouteilles et flacons plastique (alimentaires, d’entretien ou d’hygiène), les canettes et boîtes métalliques, les emballages carton, ainsi que les papiers divers non souillés.
Plus d’informations à l’adresse suivante : www.agglopole.fr
Le service déchets est également à votre disposition pour de plus de renseignements par téléphone au 04 67 46 47 20 ou par courriel (
Pour information : l'Office du tourisme sera fermé tous les jeudis matin du mois de janvier.
Photo Ville de Sète
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