Bénévole, vous avez dit bénévole !

La période qui se termine, intense et festoyeuse, nous a permis de "croiser" quelques unes de ces personnes… sans qui… Si le mot se conjugue au féminin comme au masculin, le personnage peut se reconnaître (mais pas sûr !) grâce à son sourire et son silence… Il nous a paru opportun d'en "causer un peu"… En cherchant sur les chemins du net, nous avons trouvé un texte qui nous a plu… Le voici dans son intégralité, il n'est pas signé et il est ICI

« Le bénévole (activus bénévolus) est un mammifère bipède qu'on rencontre surtout dans des structures sociales appelées associations où il peut se regrouper avec ses congénères.
Les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé "convocation". On les rencontre aussi en petits groupes dans divers
endroits, quelquefois tard le soir , l’œil hagard, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme de la meilleure façon d'animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler le budget.
Le bénévole communique énormément grâce à un appareil appelé

téléphone. Ces conversations téléphoniques, qui lui prennent d'ailleurs beaucoup de temps lui permettent de régler les petits problèmes qui se posent au jour le jour.

Les ennemis héréditaires du bénévole sont le "Yaqua" (nom populaire) et le "Fauquon" (dont les origines du nom n'ont put être déterminés à ce jour).
Le "Yaqua" (inactivus bénévolus simplex) est un mammifère bipède qui se caractérise par la très petite taille de son cerveau qui ne lui permet que de connaître deux mots "ya" et "qua", ce qui explique bien son nom. On l'identifie généralement grâce à une mauvaise petite langue et un grand poil dans la main.

Le "Fauquon" (inactivus bénévolus faucul) est un mammifère bipède qui se caractérise par un cerveau un peu plus évolué et un caractère plus social que le "yaqua". En effet le "Fauquon" est plus intégré aux associations et dispose d'une pensée collective rudimentaire. Néanmoins il n'est pas suffisamment intégré au point de participer activement au travail. On l'identifie généralement grâce à une langue bien pendue et par la présence d'un duvet dans la main.

Les "Yaquas" et les "Fauquons", bien abrités dans les cités anonymes, attendent le moment où le bénévole s'affaiblit et provoque chez celui-ci une maladie très grave appelé "découragement".
Les premiers symptômes de cette maladie implacable sont rapidement visibles. Le bénévole s'absente de plus en plus fréquemment des réunions, il manifeste un intérêt croissant pour son jardin, sourit attendri devant une canne à pêche. Le sujet atteint se sent de plus en plus à l'aise dans un bon fauteuil, assis devant la télévision.

Les bénévoles décimés par le découragement risquent de disparaître, il n'est pas impossible que, dans quelques années on ne rencontre plus cette espèce que dans les zoos, où comme beaucoup d'animaux enfermés ils auront le plus grand mal à se reproduire.

Les "Yaquas" et les "Fauquons" avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues, viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper leur ennui, ils se rappelleront avec nostalgie du passé pas si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte. »

NB : Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait évidemment que pure coïncidence !!!

Attention cependant car d'autres bien attentionnés, aux calculs "machiavéliques", attendent avec anxiété l'ouverture calculée de la porte de leur graal…
 
Sourire, silence… et respect pour les pur.e.s !