Environnement
LGV sur le Bassin de Thau : l’association ALT prépare sa contre-proposition, la mobilisation citoyenne ne s'essouffle pas !
Un mois tout juste après la clôture de l’enquête publique, la mobilisation citoyenne contre le tracé de LGV qui menace le bassin de Thau est toujours très active et bien loin de s'essouffler. L’association ALT - Alerte LGV sur Thau ALT continue de se mobiliser pour faire entendre la voix des citoyens du Bassin de Thau et des communes alentour face au projet de tracé LGV qui menace son territoire.
Dans une démarche constructive et projective, l’association ALT - Alerte LGV sur Thau - a récemment lancé un groupe de travail constitué d’experts, politiques et citoyens, pour être force de proposition sur ce dossier de LGV. Après quelques semaines de travail, il s’avère qu’un tracé alternatif - qui collerait au plus près de l’autoroute A9 - est possible sur le Bassin de Thau.
Un tracé qui permettrait de supprimer le viaduc de Poussan, de préserver le massif de la Gardiole et la Via Domitia, d’épargner le terroir du Picpoul de Pinet, de préserver cet écosystème si fragile mais si précieux.
La différence ? Seulement 5 à 10 minutes de plus par rapport à la proposition initiale pour 1 Milliard d’euros d’économie.
Des minutes qui coûtent cher aux contribuables du Bassin de Thau pour regarder passer les TGV et qui valent la peine de se pencher sur cette proposition alternative.
En parallèle de ce groupe de travail, ce samedi 19 février, l’association ALT organise un rassemblement sur la voie publique à Poussan - un lieu emblématique de la lutte contre le tracé - au niveau de la rue des Lavandes (proche du Lidl).
Citoyens, élus et membres de l’association se rencontreront pour échanger sur les alternatives au tracé initial. Les citoyens veulent faire mieux, les politiques peuvent faire mieux, changeons le tracé !
L’association Cybelle Planète présente un bilan issu de l’analyse et de la synthèse de 12 ans de données de sciences participatives via le programme Cybelle Méditerranée. Plusieurs résultats ressortent de ce bilan comme une diminution de la taille des groupes de dauphins bleu et blancs ou un effet des changements globaux sur certaines espèces. Des résultats encourageants sont cependant notables avec l’augmentation de la taille des groupes ou populations de certaines espèces notamment à la suite du confinement de mars 2020. Ces résultats montrent l’importance et le succès des sciences participatives pour la connaissance et la conservation de la biodiversité.
La Région Occitanie investit massivement pour aider au déploiement de l’hydrogène vert, allié précieux de la transition énergétique, dans les secteurs des transports et de l’industrie. Explications.
Développer l’hydrogène vert en tant qu’alternative au diesel. Sous l’impulsion de la Région Occitanie, l’usage à grande échelle de cette énergie décarbonée est en passe de devenir une réalité en Occitanie, tant les projets sont nombreux sur l’ensemble du territoire régional.
Le développement de l’hydrogène vert est inscrit dans l’histoire de notre territoire et je compte bien le pérenniser pour faire de notre région une référence nationale et européenne de cette énergie d’avenir
Carole Delga, présidente de la Région Occitanie
Déploiement d’unités de production
Des unités de production se déploient tout d’abord dans différents points de la région afin de faciliter l’approvisionnement en hydrogène vert. En Haute-Garonne, Hyport se met en place dans la zone aéroportuaire de Toulouse-Blagnac. Toute première unité de production d’hydrogène vert au monde, cette société, dont la Région Occitanie est actionnaire via l’Agence Régionale Énergie Climat (AREC), alimentera notamment, bus et véhicules légers.
Dans les Hautes-Pyrénées, une unité similaire verra le jour à l’aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées, tandis que, dans l’Hérault, Béziers accueille Genvia. Créée par Schlumberger New Energy, CEA, Vicat, Vinci et la Région là encore à travers l’AREC, cette nouvelle société se focalisera, elle aussi, sur la production d’hydrogène décarboné, tout comme Hyd’Occ, une société détenue par Qair Premier Élément et l’AREC à Port-la-Nouvelle dans l’Aude. Son objectif : disposer à terme d’une capacité de production de 50 MW (megawatts) d’hydrogène renouvelable par électrolyse.
Trois lauréats pour l’appel à projets de la Région
Hyd’Occ est l’un des trois lauréats du premier appel à projets lancé dans le cadre de Corridor H2, un projet européen que porte également la Région Occitanie. Les deux autres lauréats sont le producteur d’hydrogène nantais Lhyfe pour le projet Val d’Hygo visant à produire 5 MW d’hydrogène renouvelable par électrolyse à Bessières (Haute-Garonne) et le Conseil Départemental du Tarn pour son projet Hydro’Tarn comprenant deux stations de distribution à Saint-Sulpice-Lapointe et à Albi.
Des autocars et des rames de train alimentés à l’hydrogène
Les opérations étant chaînées, dans le Tarn, quinze autocars liO alimentés à l’hydrogène doivent être mis en service en 2023 par la Région Occitanie sur les lignes Albi – Saint-Sulpice-La-Pointe et Albi – Saint-Sulpice-La-Pointe – Lavaur. Ils seront rétrofités, c’est-à-dire convertis à l’hydrogène par l’entreprise locale Safra, conceptrice du bus hydrogène Businova.
Cette conversion de cars liO s’inscrit dans le projet Corridor H2 qui comporte également le déploiement d’ici deux ans de 40 camions à propulsion hydrogène et de 62 remorques/unités frigorifiques.
En complément, la Région Occitanie mettra en service un premier train bimode électrique/hydrogène en 2025 sur la ligne Toulouse-Montréjeau-Luchon, en faisant l’acquisition de trois rames qui seront construites par Alstom, dont l’usine de Tarbes (Hautes-Pyrénées) supervisera la partie Hydrogène. Ces trois rames fonctionneront avec de l’hydrogène vert entre Luchon et Montréjeau et en mode électrique sur les voies électrifiées entre Montréjeau et Toulouse. En Occitanie, cette liaison ferroviaire constituera une ligne pilote électrique/hydrogène. Objectifs : éprouver les avantages apportés par ces trains et identifier quelles sont les lignes où l’hydrogène constituera la solution la plus adéquate.
Un plan Hydrogène Vert ambitieux
Tous ces projets s’inscrivent dans la stratégie de la Région Occitanie. Ayant l’ambition d’être la première Région à énergie positive à l’horizon 2050, elle est d’ailleurs la toute première Région de France à se doter d’un plan Hydrogène Vert.
D’un montant de 150 millions d’euros pour la seule période allant de 2019 à 2030, ce plan ambitieux est réalisé par étapes. D’ici 2024, il prévoit la création d’un site de production massive d’hydrogène renouvelable, de 20 stations hydrogène, des trois rames électrique/hydrogène et la mise en service de 600 véhicules hydrogène lourds, utilitaires et légers. Entre 2024 et 2030, deux autres sites de production massive, 55 stations et plus de 3 000 véhicules s’ajouteront.
Couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur - production, distribution et usages -, ce plan bénéficie d’un soutien de l’État et de l’ADEME, l’Agence de la transition écologique. Son corollaire, Corridor H2, est soutenu à hauteur de 14,5 millions d’euros par l’Europe, ainsi que par la Banque Européenne d’Investissement au travers d’un prêt d’un montant de 40 millions d’euros, accordé à la Région Occitanie.
En savoir plus
- Le plan Hydrogène Vert de la Région Occitanie
- Présentation du projet européen Corridor H2
- Photo d'illustration