Deux pièces de théâtre à la Passerelle à propos de la santé mentale des jeunes

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon Santé publique France, en 2022, 9,5 % des jeunes de 17 ans étaient concernés par des symptômes anxio-dépressifs sévères. En 2024, 14 % des collégiens et 15 % des lycéens présentent un risque important de dépression. L’effet de la période Covid et des confinements, est intrinsèquement lié à ces chiffres. A cela, s’ajoute l’utilisation des réseaux-sociaux et des autres plateformes d’échanges, où le harcèlement n’est pas rare.

Alors, quel moyen plus noble que le théâtre pour mettre en lumière ce phénomène de société et véritable enjeux de santé publique ? Deux pièces de théâtre étaient proposées à la Passerelle : « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans » pour un public lycéen (à partir de 15 ans), traitant de la santé mentale des jeune (en partenariat avec « France Dépression » et la Cité Educative) et « Sans Maux Dire » pour tout public, traitant de la dépression.

La première pièce évoquait les problèmes d’adolescent et le mal-être que peut rencontrer cette génération (troubles, dépression, harcèlement). « Sans Maux Dire », pièce jouée hier à 19h, évoquait le chemin tortueux et déstabilisant de l’état dépressif, à travers toutes ses étapes.

Ces deux pièces, d’une durée d’une heure trente, étaient un appel à parler, à se libérer et à oser s’exprimer, pour un public composé de deux classes du lycée Charles de Gaulle, trois classes de Joliot-Curie et 18 élèves du CFA Albano. Le soir, la pièce « Sans Maux dire » était jouée devant des spectateurs locaux. Un débat concluait les deux spectacles.

Jocelyne Gizardin, adjointe à l’action sociale était aux côtés de Myriam Reynaud, conseillère municipale en charge de la prévention des violences intrafamiliales pour remercier France Dépression, organisatrice de l’évènement, en partenariat avec le CCAS. Ces pièces ont réuni 122 spectateurs. Les services de la Ville et le CCAS travaillent dans le cadre du contrat local de santé à l’installation d’un Contrat de Local de Santé mentale. Les premiers pas viennent d’être franchis !