Train: Les week-endsà 1€ fêtent leur premier anniversaire
Lancée il y a 1 an, l’opération train à 1€ tous les premiers week-ends du mois, connaît un succès grandissant. Bientôt, près d’1 million de voyageurs[1] auront bénéficié de cette offre économique et écologique, permettant de profiter de loisirs culturels et sportifs à moindre coût.Les trains à 1€ reviennent le 2 et 3 décembre prochains. La vente des billets est ouverte.Au total en 2023, toutes offres confondues, la Région Occitanie aura proposé 13 millions de voyages en train à 1€.
Train à 1€ le 2 et 3 décembre, toutes les informations pratiques:
L’ensemble des billets de trains régionaux liO seront proposés au tarif d’1€ par personne sur l’ensemble des lignes (jusqu’à Avignon, Tarascon-sur-Rhône, Agen, Pau et Brive) et pour tous les publics.Les trajets en correspondance nécessiteront l’achat de 2 billets (1 billet à 1€ pour chaque train liO).Afin de répondre à l’affluence attendue, la SNCF augmentera le nombre de places disponibles.
Les billets sont à la vente, viale site internet « liO Train », aux guichets des gares d’Occitanie (hors bornes automatiques) ainsi que dans les agences de voyage SNCF agréées.
Pour tout renseignement, les usagers peuvent solliciter le Centre Relation Clients de la SNCF en Occitanie au 0800 31 31 31 (service et appel gratuits, du lundi au vendredi de 7h à 20h, le samedi 2 décembre de 9h à 16h et le dimanche 3 décembre de 13h à 20h) ainsi que les agents en gare.
Profils des voyageurs en train, lors des week-endsà 1€[2]:
-Pendant les week-ends à 1€,40% des voyageurs emprunte un train liO pour la première fois;
-30% des nouveaux voyageurs continuent à utiliser les trains liO en dehors des week-ends à 1€;
-Lors des week-ends à 1€, plus de 70% des voyageurs ont une voiture et changent leurs habitudes de mobilitégrâce à cette offre tarifaire ;
Motifs de déplacement lors des week-ends à 1€:
-1/3 pour visiter des sites touristiques d’Occitanie;
-1/3 pour rendre visite à des proches;
-1/3 pour réaliser des activités de loisirs ou des achats.
Depuis 2018 la Région a choisi d’agir fortement pour le développement d’une alimentation durable en Occitanie, c’est-à-dire une alimentation choisie, variée, saine et nutritive, de proximité dans la mesure du possible et dont la production et les circuits de transformation et de distribution sont respectueux de la santé humaine, du bien-être animal, de l’environnement et du climat .
Cet engagement s’est traduit par l’adoption fin 2018 du Pacte régional pour une alimentation durable en Occitanie, qui porte les attentes des 100 000 citoyens d’Occitanie qui ont participé à sa construction. La notion d’accessibilité à toutes et tous à une alimentation durable, comme enjeu d’égalité sociale et de santé publique y était déjà présente.
L’aide alimentaire est actuellement la principale réponse à la précarité alimentaire, et reste aujourd’hui absolument nécessaire à des millions de personnes et foyers pour s’alimenter. Ce travail est important et doit être soutenu. En partenariat avec le monde associatif, il est également important de construire des dispositifs permettant aux actuels bénéficiaires de retrouver de l’autonomie et du pouvoir sur le choix de leur alimentation.
La Région Occitanie souhaite s’associer à la lutte contre la précarité alimentaire et encourager le développement d’actions de solidarité alimentaire allant dans le sens du droit à une alimentation durable pour toutes et tous. Œuvrer pour l’accessibilité d’une alimentation durable et de qualité pour l’ensemble des habitants d’Occitanie est non seulement un enjeu d’équité et de santé publique mais redonner à toutes et tous le pouvoir de choisir son alimentation est un levier de création de lien social, d’insertion, de réalisation de soi et de renforcement des capacités individuelles.
Au regard de tous ces enjeux, la Région Occitanie a adopté en mars 2022 la délibération « Bien Manger Pour Tous » reposant sur deux objectifs principaux :
accompagner l’introduction de produits régionaux de qualité dans l’aide alimentaire en favorisant le lien entre l’aide alimentaire et le monde agricole
encourager la diversification des dispositifs de solidarité alimentaire, au-delà de la logique du don
La Région se dote d’une enveloppe de 2 millions d’euros sur 4 années pour atteindre ces objectifs.
Comme elle s’y était engagée lors de l’adoption de son Plan «Jeunesses» en mars dernier, la Région Occitanie procèdera ce samedi 25 novembre à l’installation du nouveau Conseil régional des jeunes (CRJ). Carole Delga, présidente de la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, Kamel Chibli, vice-président chargé de l’Education, de la jeunesse et des sports, et Guillaume de Almeida Chaves, conseiller régional délégué à la jeunesse, accueilleront à cette occasion les 60 nouveaux membres de cette instance de concertation imaginée par et pour les jeunes d’Occitanie.
Défini à l’issue d’une grande concertation menée en 2022, ayant permisde rencontrer plus de 2000 jeunes à travers toute l’Occitanie, le «Plan Jeunesses» comprend notamment un volet dédié à l’engagement et à la participation citoyenne. Ainsi, parmi les 30 mesures que compte cette feuille de route opérationnelle, les jeunes d’Occitanie ont notamment exprimé leur souhait de pouvoir agirconcrètement dans le cadre d’une instance de concertation qui leur soit dédiée. S’appuyant sur l’expérience du premier CRJ(2018-2021), enrichi des attentes exprimées lors de la concertation Jeunesses, le nouveau CRJ permettra aux jeunes de faire remonter des propositions dans le cadre des grandes politiques publiques mises en œuvre par la Région.
Ce samedi 25 novembre, les 60 nouveaux membres du Conseil régional des jeunes définiront notamment les modalités de fonctionnement du CRJainsi que lespremiers grands sujets sur lesquels ils souhaitent commencer à travailler.
Nadia Bakiri, conseillère régionale déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les violences faites aux femmes,représentant la présidente Carole Delga, a accueilli cejeudi 23 novembreplus d’une centaine de jeunesvenus participer à un procès fictif contre les violences sexistes et sexuelles. Organisé par la Région Occitanie, dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce faux procès a permis à une dizaine d’experts et expertes d’apporter leurs analyses et d’échanger avec les scolaires.
Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmesqui a lieu chaque année le 25 novembre, la Région Occitanie a organiséle procès fictifd’une femme accusée de tentative de meurtre sur son conjoint, dont elle dit subir les violences depuis de nombreuses années.
Trois établissements de l’Hérault ont participé à l’événement: le Lycée Jules Ferry de Montpellier, le Lycée Jean-François Champollion de Lattes et le Lycée Auguste Loubatières d’Agde. Neuf jeunes ont été tirés au sort pour être jurés. Après un procès fort en rebondissements, ils ont rendu leur verdict:l’accusée a été déclarée non coupableà l’unanimité. À l’issue de ce faux procès, un temps d’échanges a permis aux lycéens et lycéennes de réagir et de poser leurs nombreuses questions aux parties prenantes.
Cette journée a pu être organisée grâce à la mobilisation etla présence de nombreux partenaires et intervenants:
Valérie Le Naour - lieutenante-colonelle de la Gendarmerie nationale;
Maître Michèle Tisseyre - avocate ;
Professeur Pierre Costa- association gardoise sur les causes des violences masculines;
Choisy Houda - CIDFF 34 (centre des droits des femmes et des familles);
Salomé Laget - CPCA Sud Occitanie (centre de prise en charge des auteurs de violences conjugales);
Didier Lourdou - association Via Femina Fama;
Sophie Collard - association Artemisia;
Elsa Labit - Fondation des Femmes;
Fanny Rudelle et son équipe - Cie Maison du Théâtre;
Gwenaëlle Guerlavais - animatrice.
La Région Occitanie s’engage aussi en tant qu’employeur pour lutter contre les violences en milieu professionnel: plus de 200 agentes et agents de la Région ont assisté au procès fictif en visioconférence. Ils ont aussi été sensibilisés à ce sujet via une présentation du«violentomètre», outil permettant de «mesurer» le degré de violences dans une relation.
«La lutte contre les violences faites aux femmes est un combat qui nous concerne toutes et tous et que nous avons décidé de mener sans relâche en Occitanie. Pour faire évoluer les mentalités et modifier les comportements, la Région se mobilise, notamment auprès de la jeunesse.
Après une représentation couronnée de succès à Toulouse le 8 mars dernier, nous avons organisé pour la première fois à Montpellier un procès fictif pour interpeller et sensibiliser la jeune génération sur les violences sexistes et sexuelles. Au cours de cette journée, juristes, représentants des forces de l’ordre, médecins et membres d’associations spécialisées ont proposé aux élèves une expérience immersive inédite pour leur offrir un regard pluriel sur ces sujets sensibles.
Cette action majeure d’information et de sensibilisation doit permettre à notre jeunesse de mieux comprendre et appréhender les mécanismes complexes qui mènent aux violences conjugales et intrafamiliales, pour ne plus jamais accepter l’inacceptable.» a déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.
Une politique régionale volontariste de lutte contre les violences faites aux femmes
En 2017, la Région Occitanie s’est dotée d’un plan d’actions dédié à l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.Dans ce cadre, un appel à projets est lancé chaque année pour soutenir les initiatives innovantes en lien avec cette thématique. Depuis 2017, la Région a ainsi soutenu à hauteur de 750000€ des actions de lutte contre les violences sexistes et sexuelles en Occitanie.
Via le dispositif «Génération Egalité», la Région Occitanie mène également dans les lycéeset écoles de la deuxième chance une action d’information et de sensibilisation sur l’égalité entre les filles et les garçons et sur les violences sexistes et sexuelles. Depuis 2017, plus de 220000 jeunes ont déjà pu en bénéficier.
Le 16 novembre dernier, réunis en Assemblée plénière, les élus régionaux ont adopté la résolution «Safe place 4 women». Initiée au niveau européen, elle vise à encourager les pouvoirs publics et les collectivités locales à renforcer leurs actions pourgarantir la sécurité de toutes et créer des espaces sûrs pour les femmes et les filles.
Du 15 au 17 décembre 2023, au MEETT – Parc des expositions de Toulouse (31)
Conçu et organisé par la Région Occitanie, le salon régional de l’agriculture (REGAL Sud de France-l’Occitanie) célèbrera sa 19ème édition, du 15 au 17 décembre 2023, au MEETT – Parc des Expositions de Toulouse.Ouvert à tous, il mettra en lumièrele meilleur des produits régionaux de la terre et de la mer.20 producteurs héraultais préparent d’ores et déjà leur participation à ce rendez-vous devenu incontournable pour les amoureux des produits locaux, des terroirs et savoir-faire d’Occitanie.
200 exposants et 600 produits régionaux, dont 65% référencés sous la marque régionale Sud de France–l’Occitanie, sont à retrouver sur le plus grand marché d’Occitanie. Cette année, plusieurs nouveautés viendront enrichir la programmation dont un nouveau stand des produits de la mer, un grand bar à fromages et deux soirées nocturnes festives les vendredi et samedi. Les animations sensorielles et les animaux de la Ferme seront là comme chaque année pour enchanter petits et grands.
« Le salon régional de l’agriculture REGAL, c’est la vitrine de notre région, d’un certain art de vivre et de bien manger propre à l’Occitanie. La force de cet évènement réside dans la rencontre et les échanges directs entre les visiteurs et les producteurs de tous les départements la région. Venir s’approvisionner au salon REGAL avant les fêtes de fin d’année, c’est une belle manière de les soutenir et de saluer leur engagement quotidien pour remplir nos assiettes de produits savoureux, de qualité et de proximité, notamment ceux de notre marque régionale Sud de France–l’Occitanie.»,se réjouit Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.
Les producteurs et exposants de l’Héraultà retrouver au salon régional de l’agriculture REGAL Sud de France–l’Occitanie:
-LES TRÉSORS DU BERGER - SAINT-BAUZILLE-DE-MONTMEL
-VINAIGRERIE MONTPELLIERAINE - LES MATELLES
-BAR A HUITRES - MEZE
-HUILERIE CONFISERIE COOPERATIVE DE CLERMONT-L’HERAULT - CLERMONT-L’HERAULT
-THE HIDDEN DISTILLERY - BAILLARGUES
-PECHEURS D'OCCITANIE - MONTPELLIER
-CHÂTEAU SAINT MARTIN DES CHAMPS - MURVIEL-LES-BEZIERS
-FAMILLE CARRIERE PRADAL - SERVIAN
-LES DEMOISELLES DE CAMPELS - SAINT ETIENNE D’ALBAGNAN
L’Occitanie est la première région d’aquaculture et de pêche côté français. De la mer à l’assiette, les professionnels œuvrent pour vous délivrer le meilleur de la Méditerranée. Découvrez leurs métiers et leur savoir-faire en images !
Avec plus de 4 000 emplois, la pêche et la conchyliculture occupent une place importante dans l’économie du littoral
Bordée par 220 kilomètres de littoral, l’Occitanie concentre près de 80% de la flotte méditerranéenne française grâce à ses 4 ports de pêche principaux. Les filières pêche et conchylicoles (spécialisées dans l’élevage des coquillages) occupent une place importante dans l’économie maritime régionale. Plus de 4 000 professionnels de la mer travaillent sur les exploitations ou à bord de leurs embarcations.
Samedi 25 novembre de 10h30 à 12h30 - Hôtel de Région de Toulouse, 22 boulevard du Maréchal Juin
Comme elle s’y était engagée lors de l’adoption de son Plan «Jeunesses» en mars dernier, la Région Occitanie procèdera ce samedi 25 novembre à l’installation du nouveau Conseil régional des jeunes (CRJ). Carole Delga, présidente de la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, Kamel Chibli, vice-président chargé de l’Education, de la jeunesse et des sports, et Guillaume de Almeida Chaves, conseiller régional délégué à la jeunesse, accueilleront à cette occasion les 60 nouveaux membres de cette instance de concertation imaginée par et pour les jeunes d’Occitanie.
Défini à l’issue d’une grande concertation menée en 2022, ayant permisde rencontrer plus de 2000 jeunes à travers toute l’Occitanie, le «Plan Jeunesses» comprend notamment un volet dédié à l’engagement et à la participation citoyenne. Ainsi, parmi les 30 mesures que compte cette feuille de route opérationnelle, les jeunes d’Occitanie ont notamment exprimé leur souhait de pouvoir agirconcrètement dans le cadre d’une instance de concertation qui leur soit dédiée. S’appuyant sur l’expérience du premier CRJ(2018-2021), enrichi des attentes exprimées lors de la concertation Jeunesses, le nouveau CRJ permettra aux jeunes de faire remonter des propositions dans le cadre des grandes politiques publiques mises en œuvre par la Région.
Ce samedi 25 novembre, les 60 nouveaux membres du Conseil régional des jeunes définiront notamment les modalités de fonctionnement du CRJainsi que lespremiers grands sujets sur lesquels ils souhaitent commencer à travailler.
Créée et financée par la Région, l’École régionale du numérique (ERN) permet aux personnes les plus éloignées de l’emploi d’accéder à des formations qualifiantes dans le numérique, partout en Occitanie. Bilan d’un dispositif qui affiche un excellent taux d’insertion professionnelle, suite à l’ouverture en septembre de sa 20e antenne.
« Je m’éclate totalement dans mon nouveau métier ! » Ludovic Vinsonneau, 41 ans, est désormais technicien support informatique et administrateur IAM gestion des accès réseaux au sein de la société Inetum à Toulouse. Cet ancien graphiste, qui ne pouvait plus exercer son métier, s’est reconverti grâce à une formation dispensée dans le cadre de l’École régionale du numérique (ERN), un dispositif unique en France, créé et financé par la Région.
Une décision heureuse. Ludovic Vinsonneau, qui s’est tourné vers LDNR, l’un des organismes chargés de dispenser les formations, a validé la certification professionnelle de niveau Bac + 2, reconnue par le ministère du Travail, à l’issue de son cursus de dix mois, et trouvé un emploi.
Ludovic Vinsonneau n’est pas le seul dans ce cas. Conçue sous la forme d’un réseau innovant de formation couvrant les 13 départements de la région, l’ERN accompagne les publics les plus éloignés du marché du travail vers des métiers d’avenir : développeur web / mobile et maintenance réseau.
Un dispositif ouvert aux demandeurs d’emploi sans critère d’âge
Les formations visent les demandeurs d’emploi sans condition de diplôme et sans critère d’âge, la moitié des apprenants ayant un niveau Bac ou moins. Priorité est donnée aux femmes, aux personnes issues des quartiers Politique de la Ville et à celles en situation de handicap. L’ERN les forme au plus près de chez elles. Ce d’autant que son maillage continue de se densifier, une 20e antenne vient d’être inaugurée le 18 septembre à Sète (Hérault) et trois autres sont en projet.
Afin de permettre à ceux qui n’ont pas le budget pour se déplacer d’avoir accès aux formations, la Région passe des marchés avec des organismes de formation présents dans tous les territoires d’Occitanie. Des partenariats sont également noués avec les communes et structures d’accueil locales pour la mise à disposition de salles de cours.
Un taux d’insertion de 80 %
Un choix volontariste de la Région. À ce jour, 61 % des apprenants accueillis avaient au maximum le niveau bac et 24 % étaient des femmes. Plus de 1 700 stagiaires ont déjà été formés et les résultats obtenus sont à la hauteur des attentes : 87 % de réussite à la certification et un taux d’insertion professionnelle à 18 mois de 80 %.
« La force du dispositif est d’aller chercher des personnes qui ne s’autorisaient pas à se diriger vers ces formations au numérique, alors qu’elles rêvaient de travailler dans ce secteur d’activité », observe Nina Buchner, la responsable du centre de formation LDNR à Labège (Haute-Garonne).
L’ERN est plébiscitée par les entreprises régionales. « Nous avons déjà pris en stage et embauché plusieurs collaborateurs issus de ce dispositif et c’est un réel succès », confirme Cyril Gousse, le président de la société Prosoluce, un opérateur télécom et hébergeur, dont le siège est installé à Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Pour lui, pas de doute : « L’ERN constitue une chance pour les territoires, car elle permet de retenir en local les compétences, en offrant aux apprenants une formation de qualité et des stages en entreprises ouvrant sur des embauches qualifiées. »
Les métiers porteurs du numérique
Les formations ciblent, c’est vrai, des métiers qui sont en forte tension, où les besoins sont immenses. « L’un des grands atouts de l’ERN est de former à des métiers porteurs, car très recherchés », observe Éric Vella, le directeur des centres AFPA d’Albi (Tarn), de Rodez (Aveyron) et, par intérim, du centre de Montauban (Tarn-et-Garonne).
Ce que confirme Bérangère Grosset, 42 ans. « Je n’avais jamais travaillé dans le numérique. Et, en dix mois, j’ai appris tout ce que doit connaître un développeur web et web mobile, en particulier le langage de programmation », dit- celle qui a suivi sa formation à l’ERN de Moissac (Tarn-et-Garonne).
Sa certification validée, Bérangère Grosset s’est ensuite formée à la gestion de projet digital et elle n’a pas, elle non plus, tardé à trouver un emploi. Aujourd’hui, elle est cheffe de projet chez Web et Solutions. « Je ne regrette pas du tout mon choix. Si c’était à refaire, je referais le même », conclut Bérangère Grosset.
Nadia Bakiri, conseillère régionale déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les violences faites aux femmes,représentant la présidente Carole Delga, accueillera, lejeudi 23 novembre prochain,plus d’une centaine de jeunes qui participeront au procès fictif sur les violences sexistes et sexuelles organisé par la Région autour de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Une dizaine d’expertset expertes apporteront leurs analyses et leurs propositions à cette occasion et des échanges avec les scolaires sont prévus à l’issue du faux procès.
«La lutte contre les violences faites aux femmes est un combat qui nous concerne toutes et tous et que nous avons décidé de mener sans relâche en Occitanie. Pour faire évoluer les mentalités et modifier les comportements, la Région se mobilise, notamment auprès de la jeunesse.
Après une représentation couronnée de succès à Toulouse le 8 mars dernier, nous organisons pour la première fois à Montpellier un procès fictif pour interpeller la jeune génération sur les violences sexistes et sexuelles.Au cours de cette journée, juristes, représentants des forces de l’ordre et membres d’associations spécialisées proposeront aux élèves une expérience immersive inédite pour leur offrir un regard pluriel sur ces sujets sensibles.
Cette action majeure d’information et de sensibilisation doit permettre à notre jeunesse de mieux comprendre et appréhender les mécanismes complexes qui mènent aux violences conjugales et intrafamiliales, pour ne plus jamais accepter l’inacceptable.» a déclaréCarole Delga, présidente de la Région Occitanie, à quelques jours de l’événement.
Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, qui a lieu chaque année le 25 novembre, et grâce à la mobilisation de nombreux partenaires, la Région Occitanie organise le procès fictifd’une femme accusée de tentative de meurtre sur son conjoint, dont elle dit subir les violences depuis de nombreuses années. Trois établissements de l’Hérault participeront à l’événement: le Lycée Jules Ferry de Montpellier, le Lycée Jean-François Champollion de Lattes et le Lycée Auguste Loubatières d’Agde. Neuf jeunes seront tirés au sort pour être jurés. À l’issue de ce faux procès, un temps d’échanges permettra aux lycéens et lycéennes de réagir et de questionner les parties prenantes.
La Région Occitanie s’engage aussi en tant qu’employeur pour lutter contre les violences en milieu professionnel. Les agents et agentes de la Région sont ainsiinvités à assister au procès fictif et serontsensibilisés à ce sujet via une présentation du violentomètre, outil permettant de «mesurer» le degré de violences d’une relation.
Programme complet:
-10h00-10h30: accueil des participants et participantes
-10h30-10h45: discours d’introductionde la journée
Du 15 au 17 novembre, Sébastien Denaja, conseiller régional chargé de l’Europe et de la coopération internationale, représentant la présidente de Région Carole Delga, participaità la 51ème Assemblée générale et au 50ème anniversaire de la Conférence des Régions Périphériques Maritimes1(CRPM)à Saint-Malo, afin de mobiliser les Régions européennes pour la sauvegarde de la pêche en Méditerranée.
Plus d’un an et demi après l’appel de Barcelone et la signature d’un premier accord entre l’Occitanie et la Catalogne en présence du président du Comité Régional des Pêches d’Occitanie, 40 Régions méditerranéennes ont ratifié jeudi 16 novembre une déclaration commune portant sur l’avenir de la pêche, initiée par la Région Occitanie.Une telle mobilisation collective pour la pêche représente une première depuis l’existence de la CRPM.
Désormais, la Région Occitanie poursuit les discussions avec la CRPM pour fédérer autour de cette déclaration l’ensemble des 150 Régions membresdans la perspective de pouvoir peser davantage dans les discussions avec la Commission européenne.
«La pêche en Méditerranée souffre de ne pouvoir se moderniser. Sans un assouplissement et une révision rapide de la Politique Commune des Pêches, c’est un pan entier de l’économie bleue d’Occitanie qui pourrait disparaître dans les prochaines années. Avec une perte de 25% de la flottille chalutière en 2022, pierre angulaire de la filière, l’identité de nos territoires littoraux est déjà largementimpactée. Alors que la souveraineté alimentaire et la lutte contre le changement climatique doivent concentrer tous nos efforts, il est primordial de se mobiliser et d’emmener les Régions méditerranéennes avec nous pour dire d’une seule et même voix notre volonté de sauvegarder la pêche. La ratification de cette déclaration par 40 Régions méditerranéennes est une première étape déterminante dans la perspective des prochaines échéances européennes. Je tiens à saluer la détermination et l’engagement de Sébastien Denaja qui est parvenu à fédérer largement autour de cette ambition portée par l’Occitanie. Pêcher moins et mieuxdoit être l’enjeu principal de la nouvelle PCP » a notamment souligné la présidente de Région, Carole Delga, à l’annonce de la ratification de la déclaration commune par ces 40 Régions méditerranéennes.
Le travail de lobbying impulsé et piloté par la Région Occitanie a fédéré les Régions méditerranéennesautour d’un texte communen faveur de larévision de la Politique Commune des Pêches (PCP) qui fixe le cadre réglementaire au niveau européen et nationalen matière d’accompagnement de la filière et de soutien financier notamment.L’objectif de cette mobilisation collective vise à soutenir la pêche en Méditerranée et à l’accompagner dans les mutations qu’elle doit entreprendre, commela décarbonation et la modernisation de la flottillequi sont les deux des principaux enjeux de cette déclaration. En effet, pour la pêche chalutièrenotamment, segment le plus structurant de la filière pêche régionale, la PCP comporte actuellement deux freins majeurs pour la profession.
D’une part, les solutions de décarbonation existantes aujourd’hui nécessitent davantage de place sur les bateaux. Or, pour la Commission européenne, augmenter la jauge d’un bateau revient à augmenter sa capacité de pêche. Les Régions demandent donc une décorrélation entre jauge et capacité de pêche en créant une jauge spécifique décarbonation.
D’autre part, la Commission européenne considérant les chalutiers de Méditerranée comme en déséquilibre (pression de pêche supérieure à la ressource disponible),il est impossible d’apporter des financements publics nationaux ou européens à cette flottille pour la moderniser et la décarboner, alors que la décarbonation de ces derniers nécessite de profondes transformations irréalisablessans ces financements. Aussi, il est demandé la possibilité d’accompagner financièrement la décarbonation des navires de pêche (même en déséquilibre) via la création d’un fonds spécifique.
Kamel Chibli, vice-président délégué à l’éducation, à l’orientation, à la jeunesse et au sport de la Région Occitanie, a inauguré jeudi 16 novembre dernier le salon ID.Métiers de Béziers au Parc des Expositions.Fort de son succès l’année dernière à Saint-Gaudens, laRégion a renouvelé ce salon dédié à l’information métiers et à l’orientation descollégiens et lycéens de la 4èmeà la 2nde.
«En France, l’origine sociale dicte encore trop souvent la réussite scolaire et l’orientation des élèves.C’est pourquoi je souhaite que tous les jeunes d’Occitanie puissent bénéficier d’un service public d’orientation sur mesure et proche de chez eux, avec des professionnels sur le terrainpour les conseiller et les accompagner dans leur parcours. C’est ce que nous proposons avecles salons ID. Métiers. Expérimenté une première fois à Saint-Gaudens en décembre 2022, ce tout nouveau format de salon permet de mettre en lumière les métiers et les formations de la voie professionnelle présents dans les territoires. Grâce aux témoignages de professionnels, il permet aussi aux jeunes d’échanger directementsur leurs expériences, projets et parcours. Car l’orientation c’est avant tout cela: partager, se projeter et découvrir à l’occasion de ces rencontres,des métiers, une passion, une vocation.» a déclaré Carole Delga à l’issue du salon.
En proposant cet évènement décentralisé et ouvert à toutes et tous, la Région souhaite lutter contre les déterminismes sociaux et territoriaux, les stéréotypes et l’autocensure encore très présents dans l’orientation des jeunes.
La Région Occitanie propose deux autres salons ID Métiers sur l’année 2023-2024: à Cahors (Lot) du 14 au 15 décembre 2023, puis à Carcassonne (Aude) du 1er au 2 février 2024.
A l’occasion de l’ouverture de l’Assemblée plénière de la Région Occitanie, qu’elle préside ce jeudi 16 novembre 2023
, Carole Delga s’est fortement exprimée sur le contexte international, son engagement et celui de sa majorité plurielle, ainsi que sur son action:
«Le 7 octobre 2023, le sud d’Israël a basculé dans l’indicible horreur. Nous venons de vivre le plus important pogrom depuis la seconde guerre mondiale: 1300 morts dont 40 Français, près de 250 otages. Un massacre décidé par le mouvement terroriste islamiste Hamas. A Gaza, la guerre fait des centaines de morts chaque jour, sacrifiés par le Hamas et victimes de la riposte de l’armée israélienne. Nous devons tout faire politiquement et diplomatiquement pour proposer une sortie du conflit,par des pauses humanitaires, la recherche d’un cessez-le-feu et une solution à deux Etats.
En France, nous devons rester unis pour la République. Toutes les forces, attachées aux valeurs républicaines, «Liberté, égalité, fraternité» et son corolaire indispensable la laïcité, doivent agir pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme que le conflit au Proche Orient alimente. Nous avons été les premiers, en Occitanie, à lancer un plan à l’échelle de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, parce que je refuse toute discrimination, que je défends à chacun le droit d’être reconnu et respecté dans sa différence. En France et dans chaque pays du monde, les peuples doivent se voir reconnaître le droit à l’autodétermination et à décider de leur destin.
Pour cela, nous devons agir sans relâche pour combattre tous ceux qui veulent diviser, l’extrême droite et toute forme de fanatisme ou de communautarisme. Nous travaillons pour donner de la dignité aux Français, pour leur donner confiance en l’avenir, pas pour jouer sur les peurs. Nous devons être vigilants sur notre sol commun, nous montrer digne et travailler pour la paix.
En Occitanie, plus qu’ailleurs, nous nous savons les obligés de ces combats. Nous avons vu la République tomber, de l’autre côté des Pyrénées et avons tous, dans nos familles, un enfant, un neveu ou nièce, un cousin, un proche de républicains espagnols réfugiés en France. La République est fragile, nous le savons, et nous devons nous opposer à la moindre petite atteinte. C’est aussi dans une école à Toulouse, alors que nous ne l’aurions jamais imaginé, que trois enfants sont morts parce que juifs, 67 ans après la fin de la guerre. Ce combat, nous devons le mener ardemment, il en va de notre dignité de représentant du peuple.
C’est ce que nous faisons en Occitanie. Nous n’animons pas la peur par de vils instincts électoralistes, nous agissons avec pugnacité pour retisser les liens. Ces liens, ce sont ceux de la mobilité pour aller vers l’autre, celui qui est une richesse, qu’elle que soit son origine ou sa confession. C’est aussi l’éducation, pour donner espoir à notre jeunesse, les armer pour être les citoyens de demain et les ouvrir à l’entreprise, pour leur assurer un avenir choisi. C’est enfin la possibilité de concilier l’écologie avec le pouvoir d’achat des familles. Je refuse les freins sociaux, ainsi la gratuité des transports est un acte fort pour garantir à chacun une possibilité de déplacement. Il est plus facile de jouer sur les peurs, mais moi je tiens à réconcilier les gens et concilier les enjeux. Cela demande un vrai effort, mais avec la gratuité d’usage des cars et trains d’Occitanie pour les jeunes de 12 à 26 ans, nous prouvons que, par le travail, la politique peut changer la vie des gens.»
Carole Delga a conclu par ces mots:«Nous sommes les artisans de la République, par les mots et par les actes. Nous devons être dans la maîtrise de soi, de nos paroles. L’honneur de la politique est d’être dans l’action, dans le respect du contrat qui nous lie au peuple: servir les citoyens et la République.»